Alternance : les 5 étapes pour faire sa déclaration d’impôts
Actualité publiée le 12 avril 2023
Si vous travaillez en alternance, vous devez déclarer vos impôts de la même manière que tout autre travailleur. Vous devez déclarer vos revenus salariaux ainsi que tout autre revenu que vous avez perçu au cours de l’année fiscale. Voici les 5 étapes à suivre pour déclarer vos impôts en alternance :
Collectez toutes les informations nécessaires : vous aurez besoin de votre avis d’imposition, de votre bulletin de salaire, de vos déclarations de revenus pour tout autre travail ou investissement que vous avez réalisé au cours de l’année fiscale, etc.
Déterminez votre situation fiscale : vous devez déterminer si vous êtes considéré comme un travailleur salarié ou un travailleur indépendant. En alternance, vous êtes généralement considéré comme un travailleur salarié.
Remplissez le formulaire adéquat : si vous êtes un travailleur salarié, vous devez remplir le formulaire 2042. Si vous avez d’autres revenus en plus de votre salaire en alternance, vous devrez peut-être remplir d’autres formulaires.
Calculez votre impôt : une fois que vous avez rempli le formulaire, vous pouvez utiliser un outil en ligne ou un logiciel de déclaration de taxes pour calculer le montant de votre impôt dû.
Envoyez votre déclaration de taxes : une fois que vous avez terminé de remplir et de calculer votre déclaration de taxes, vous pouvez la soumettre en ligne ou la renvoyer par courrier au centre des impôts compétent.
Il est important de noter que les procédures et les formulaires peuvent varier selon votre situation fiscale. Il est donc toujours conseillé de consulter un expert-comptable ou un conseiller fiscal pour vous assurer de respecter les obligations fiscales appropriées.
Expert-comptable : comment acquérir son propre cabinet ?
Actualité publiée le 5 avril 2023
L’Ordre des experts-comptables dénombre près de 22 000 structures spécialisées dans l’expertise comptable. Dans la filière, ouvrir son propre cabinet peut permettre d’obtenir une rémunération très élevée : près de 100 K€ pour les associés des structures qui marchent. Comment faire pour acquérir son propre cabinet d’expert-comptable à son tour ?
Ouvrir son cabinet d’expert-comptable : être inscrit à l’Ordre de la profession
Rappelons que pour exercer, les experts-comptables doivent impérativement être inscrits à L’Ordre des experts-comptables (c’est aussi le cas des commissaires aux comptes). Ce tableau n’est ouvert qu’aux détenteurs du diplôme du DEC.
Le diplôme d’expert-comptable est un titre d’État sanctionnant huit années d’études après le baccalauréat. Il fait suite à l’obtention du DCG et du DSCG, les deux autres diplômes nécessaires pour compéter ses études dans la filière. Sans un DEC, il est impossible d’être inscrit à l’Ordre, et donc d’exercer dans son cabinet d’expert-comptable. On peut néanmoins être salarié d’un cabinet comptable sans inscription, mais les postes de direction sont interdits.
Attention, l’exercice illégal de la profession d’expert-comptable expose le contrevenant à un an de prison et 15 000 euros d’amende (article 433-17 du Code pénal).
Ouvrir son cabinet expert-comptable : par quoi commencer ?
Deux grandes voies s’ouvrent à qui souhaite ouvrir son cabinet d’expert-comptable :
– La création à partir de rien. Dans ce cas de figure, il faut trouver le juste local, démarcher et fidéliser une clientèle, acquérir les moyens matériels et humains pour supporter son activité, etc.
– La reprise d’une clientèle à un autre cabinet ou un expert-comptable indépendant.
Il faut également déterminer la spécialisation du cabinet, ou choisir d’ouvrir une structure généraliste. Le cabinet généraliste permet de toucher une clientèle plus large et de diversifier ses prestations. C’est le choix qui est fait par les cabinets qui bénéficient de peu de concurrence au niveau local. Les structures situées dans les grandes villes ont, à l’inverse, tendance à se spécialiser afin d’être mieux visibles par leur clientèle.
Pour déterminer ces points techniques avant d’acquérir son cabinet, il est conseillé d’effectuer une étude de marché. Elle peut être menée seule ou avec l’accompagnement de professionnels et détaille :
– La cible de votre entreprise. L’étude de marché va alors faire le point sur la demande qui existe sur votre secteur de niche.
– Le profil de vos potentiels clients : PME, TPE, multinationales, particuliers, etc.
L’étude de marché devra être complétée d’un business plan et d’un plan financier. En effet, les aspects financiers de l’acquisition de son propre cabinet comptable sont cruciaux pour ne pas faire d’erreurs.
Les coûts de création d’une structure d’expertise comptable varient selon la forme juridique d’exercice. On peut dresser une liste non-exhaustive des pôles de dépenses :
– Frais de location des bureaux. – Frais d’achat de la logistique : postes de travail, abonnements, logiciels, etc. – Dépenses de lancement : budget de communication, de marketing et d’identité visuelle. – Frais d’immatriculation de l’entreprise, le cas échéant. – Frais constitutifs d’une trésorerie de base permettant de couvrir les dépenses initiales de l’activité.
Exercer dans son propre cabinet d’expert-comptable : le statut
C’est l’ordonnance du 19 septembre 1945 qui régule l’exercice de la profession d’expert-comptable : elle définit les règles déontologiques et impose, notamment, l’inscription à l’Ordre. La législation est claire : exercer comme expert-comptable et ouvrir son cabinet, c’est travailler en tant que professionnel en libéral. Les experts-comptables qui font ce choix ont donc le statut de travailleur indépendant. Récemment créé, un statut hybride est désormais accessible : le portage salarial.
Les cabinets d’experts-comptables peuvent faire librement leur choix de la forme juridique d’exercice au même titre que toutes les autres sociétés. Cette décision dépend généralement du nombre d’associés à prévoir au sein de la structure. Ainsi, les professionnels choisissent souvent d’exercer sous la forme d’une SARL, SAS ou EURL.
Le choix de la forme juridique d’exercice influera aussi sur le régime fiscal applicable au cabinet. Il existe deux cas de figure :
– Le régime de l’impôt sur le revenu : la taxation est effectuée directement au nom des associés en tant que personnes individuelles. C’est le cas d’un cabinet constitué sous la forme de l’EURL, par exemple.
– L’impôt sur les sociétés : l’entreprise est imposée sur les bénéfices qu’elle perçoit. Les associés seront taxés sur leurs propres dividendes ou sur leur rémunération.
Enfin, la sélection du statut juridique aura un impact sur le régime social applicable au dirigeant du cabinet. Deux grands régimes existent :
– L’affiliation au régime social des indépendants. – L’affiliation au régime général de la sécurité sociale.
Enfin, il faudra immatriculer le cabinet auprès du Centre de formalité des entreprises dont il dépendra.
Ouvrir un cabinet comptable : comment réussir ?
Le succès d’un cabinet comptable dépend des compétences de ses associés et de l’expertise de son ou de ses fondateurs. Ce qu’il faut pour réussir, c’est connaître sa filière et disposer d’une solide expérience sur le terrain.
C’est pour cette raison que les professionnels attendent généralement quelques années avant d’ouvrir leur cabinet. Cependant, grâce à l’apprentissage en alternance que proposent les établissements spécialisés dans l’expertise comptable, il est possible de cumuler de l’expérience professionnelle plus rapidement qu’auparavant. Cette modalité d’apprentissage présente par ailleurs une sérieuse opportunité de se constituer durant ses études un carnet d’adresses professionnelles sur lequel s’appuyer au lancement de son cabinet.
Le succès de sa structure dépend bien évidemment d’autres facteurs, comme aujourd’hui de sa maîtrise du digital. La profession d’expert-comptable a elle aussi été profondément bouleversée par la transition numérique et il est crucial de l’intégrer à ses processus de travail et à son accompagnement client. Par ailleurs, comprendre les enjeux du digital et du numérique pour son cabinet permet de faire les bons choix d’équipement : systèmes Cloud, logiciels professionnels, etc.
L’ENGDE, consciente des besoins des professionnels désireux d’ouvrir leur cabinet comptable, inclut dans son accompagnement aux diplômes de la profession des modules de découverte permettant de véritablement faire carrière en tant qu’indépendant.
Ouvrir son cabinet d’expert-comptable n’est pas une mince affaire, il est important de pouvoir prendre appui sur une formation complète, solide et professionnalisante.
Les révisions du DCG/DSCG peuvent rapidement devenir sources de stress et d’angoisse pour les étudiants. Ceci est dû à la charge de travail ainsi qu’à l’appréhension de l’épreuve. Il est important d’adopter certaines techniques de révisions pour ne pas tomber dans ce cas de figure. Pour vous aider à aborder vos examens avec sérénité, l’ENGDE vous expose ses 5 secrets pour réussir sa préparation au DCG/DSCG.
1/Développer sa mémoire active
La première étape pour développer votre mémoire active c’est de trouver celle qui vous convient le mieux. On distingue 3 types de mémoire active :
Mémoire kinesthésique :
Sans doute la plus instinctive des mémoires, elle est directement reliée aux sentiments, émotions et passe principalement par l’action et les souvenirs construits autour de la pratique. Dans le cadre académique, deux techniques sont particulièrement conseillées :
Annoter : noter dans la marge des exemples donnés par le professeur pour mieux illustrer une notion, un chapitre auquel se référer, une définition…
Réécrire : après avoir lu votre cours, prenez une feuille vierge et notez toutes les informations que vous avez retenu. Plus vos idées seront structurées (par chapitre, sous chapitre…) plus leur mémorisation sera efficace.
Mémoire visuelle :
Certainement la mémoire la plus communément utilisée dans les révisions, elle se base sur deux techniques phares : Surligner : à l’aide de surligneurs, il s’agit de surligner les notions les plus importantes d’un cours en se basant sur un code couleurs prédéfini. Mettre en page : plus votre cours sera bien structuré, comprenant des espaces utiles pour délimiter les différentes parties et plus vos révisions seront agréables.
Mémoire auditive :
La technique la plus populaire pour ceux qui s’appuient sur leur mémoire auditive est de simplement répéter son cours à voix haute (ou en le chuchotant). Bien sûr, on procède partie par partie pour réellement être efficace.
2/Adopter la lecture active
Peu importe votre type de mémoire active, il ne faut jamais perdre de vue le principe de lecture active. L’idée n’est pas de la subir mais d’être pleinement concentré dans l’objectif d’assimiler chaque phrase, chaque idée de votre cours. Sans cela, toutes les méthodes citées précédemment ne servent absolument à rien.
3/Apprendre en enseignant
Selon le célèbre “cône d’Edgard Dale”, l’une des méthodes infaillibles pour absorber rapidement et durablement un maximum d’informations c’est d’adopter la posture de l’enseignant. L’idée est simple : si tu ne comprends pas un cours, tu ne peux pas l’expliquer. Même comprises, certaines notions sont difficiles à expliquer, ce qui rend l’exercice encore plus efficace.
4/S’entrainer méthodiquement à l’aide des annales
Pour réussir un examen, rien ne vaut une mise en situation concrète et c’est toute l’utilité de cette méthode. On se met donc en condition d’examen (sans cours, sans correction) tout en respectant la durée appliquée à chaque épreuve. Durant la correction, il est important de bien noter toutes les erreurs mais surtout de bien les comprendre pour ainsi mieux les mémoriser. Une fois terminé, le secret est de reprendre toute l’annale à zéro et de répéter cette opération jusqu’à ce que vous ne fassiez plus d’erreurs.
5/S’écouter et s’adapter à ses besoins
Ne vous forcez pas à réviser une leçon qui sur le coup ne vous inspire pas. Organiser vos créneaux de révision en fonction de vos envies, vous serez plus aptes à retenir les informations et ainsi vous éviterez une perte de temps conséquente. Prévoyez également des pauses quand vous saturez, c’est une clé de productivité à ne pas négliger. L’idéal pour ne pas s’épuiser serait d’adopter un rythme d’une heure de pause toutes les deux heures.
Le DSCG, c’est le second diplôme de la filière de l’expertise comptable. S’il ne permet pas encore de travailler en tant qu’expert-comptable, il permet d’accéder à des emplois prestigieux, techniques et bien rémunérés : que peut-on faire avec un Diplôme Supérieur de Comptabilité et de Gestion ?
Exercer en cabinet d’expert-comptable après le DSCG
S’il est interdit de pratiquer la profession d’expert-comptable dans l’obtention du DEC et l’inscription à l’Ordre de la profession, les titulaires du DSCG sont autorisés à exercer certains postes au sein d’une structure spécialisée. Dans ce cas de figure, ils occuperont des postes d’assistant, de gestionnaires de paie ou encore de contrôleurs de gestion. Ces emplois sont caractérisés par leur rigueur et la diversification des tâches à prendre en charge. Les titulaires du DSCG peuvent traiter les questions de gestion de la paie, de l’édition des bulletins de salaire et du contrôle de la validité des contrats de travail de leur structure.
Grâce à leur formation complète et technique, ils connaissent les principes comptables et assistent les experts dans l’élaboration des plans comptables, la vérification des comptes ou même l’analyse de performance. Ils maîtrisent donc les fondamentaux de la comptabilité analytique, du contrôle de gestion et même de l’anglais des affaires, ce qui leur permet d’accompagner leur direction dans des sessions de négociation internationale. La rétribution du titulaire d’un DSCG est attractive : un gestionnaire de paie gagne, dès l’issue de sa formation, près de 3200 euros mensuels bruts.
Avec un DSCG, on peut aussi exercer comme contrôleur de gestion, dont la mission principale est d’optimiser les performances et la productivité de ses structures clientes. C’est un professionnel qui établit les budgets prévisionnels, analyse le fonctionnement des entreprises, diagnostique les écarts budgétaires et propose des actions correctives. On peut alors passer un Bachelor en contrôle de gestion sociale dans un établissement spécialisé après avoir obtenu son DSCG.
Il est aussi possible qu’un titulaire du DSCG senior exerce des missions de comptable. Il aura à charge la gestion d’un portefeuille client, les relations commerciales qu’il entretient avec ses clients et la viabilité de ses actions techniques. Il sera constamment géré par un expert-comptable, qui vérifiera ses tâches et apposera son visa, le cas échéant. Emploi attractif, le comptable peut gagner rapidement 34K€ annuels bruts. Par ailleurs, une évolution de carrière importante existe aux titulaires du DSCG : la profession de chef comptable, qui ouvre droit à un salaire avoisinant 50 000 euros annuels bruts. Le chef comptable supervise les taches de comptabilité de ses équipes et la bonne application des procédures légales et fiscales.
De nombreux titulaires du DSCG exercent immédiatement après l’obtention de leur diplôme comme DAF (Directeur administratif et financier). C’est un métier qui a pour mission principale de vérifier le respect de la réglementation en vigueur dans les processus comptables. Ce professionnel est responsable des déclarations fiscales éditées pour le comte de sa structure ou de ses clients, ainsi que des documents officiels établis par les services ressources humaines et comptables. En charge de la gestion de trésorerie, c’est un cadre supérieur vivement recherché sur le marché du travail et à qui on propose une rétribution comprise entre 50 et 100 000 euros annuels bruts, en fonction de la taille de la structure d’embauche.
Le DEC, la dernière ligne droite pour devenir expert-comptable
Il est possible après un DSCG de passer les examens du DEC en vue de devenir expert-comptable et d’occuper un poste d’associé. La passation de ce diplôme ne s’effectue pas nécessairement immédiatement après la validation du DSCG. En effet, de nombreux professionnels préfèrent attendre en vue d’apprendre sur le terrain, de prendre le temps de bien choisir leur cabinet d’expert-comptable ou d’élargir leur vision de la filière en vue de bien choisir le poste qui leur correspond le mieux.
Le titulaire du DSCG qui fait ce choix devra également suivre un stage professionnel de trois ans et s’inscrire suivant la procédure officielle au DEC. Le DEC est le diplôme qui clôture la filière comptable et qui dispense un niveau d’études bac +8. C’est un titre technique qui requiert un niveau d’expert.
Sachez par ailleurs qu’il est impossible d’exercer en tant qu’expert-comptable sans avoir obtenu son DEC : ce diplôme est une condition incontournable en vue d’être inscrit à l’Ordre de la profession. Attention, le contrevenant s’expose à 15 000 euros d’amende et à une peine de prison d’un an.
Le DSCG : la voie de l’expertise comptable, mais pas que
Avec un DSCG, il est possible d’accéder à des formations de niveau académique supérieur. Rappelons que ce diplôme officiel correspond à un grade de bac +5.
On peut donc décider d’intégrer des formations techniques et professionnalisantes, notamment auprès des écoles spécialistes de la gestion, de la finance et de l’expertise comptable. Pour les étudiants les plus chanceux, il est possible de suivre sa formation au DSCG et son cursus suivant au sein de la même école.
Les titulaires du DSCG peuvent choisir parmi une offre de formation très variée : l’audit, le contrôle ou même la finance. En faisant ce choix, ils bénéficient d’une pédagogie pratique et de stages en immersion leur offrant à la fois de cumuler de l’expérience professionnelle et de se constituer un carnet d’adresses. En effet, il n’est pas rare de voir une agence spécialisée dans le conseil en finance embaucher définitivement ses alternants, qu’elle a formés et qu’elle connaît sur le plan personnel et professionnel.
Dans ce contexte, les débouchés après un DSGC dépendent des résultats et de la réputation de l’école auprès de laquelle sera suivi le Mastère spécialisé : auditeur financier, fiscaliste ou contrôleur de gestion.
L’ENGDE propose des parcours d’études supérieures et peut guider les étudiants qui cherchent à savoir quoi faire avec un DSCG : poursuite d’étude, insertion professionnelle, etc.
Le DSCG reste un diplôme essentiel pour qui souhaite faire carrière dans le secteur de la finance, de la comptabilité et de la gestion d’entreprise.
Expert-comptable : comment acquérir son propre cabinet ?
Actualité publiée le 20 mars 2023
L’Ordre des experts-comptables dénombre près de 22 000 structures spécialisées dans l’expertise comptable. Dans la filière, ouvrir son propre cabinet peut permettre d’obtenir une rémunération très élevée : près de 100 K€ pour les associés des structures qui marchent. Comment faire pour acquérir son propre cabinet d’expert-comptable à son tour ?
Ouvrir son cabinet d’expert-comptable : être inscrit à l’Ordre de la profession
Rappelons que pour exercer, les experts-comptables doivent impérativement être inscrits à L’Ordre des experts-comptables (c’est aussi le cas des commissaires aux comptes). Ce tableau n’est ouvert qu’aux détenteurs du diplôme du DEC.
Le diplôme d’expert-comptable est un titre d’État sanctionnant huit années d’études après le baccalauréat, l’ENGDE vous prépare à ce diplôme. Il fait suite à l’obtention du DCG et du DSCG, les deux autres diplômes nécessaires pour compéter ses études dans la filière. Sans un DEC, il est impossible d’être inscrit à l’Ordre, et donc d’exercer dans son cabinet d’expert-comptable. On peut néanmoins être salarié d’un cabinet comptable sans inscription, mais les postes de direction sont interdits.
Attention, l’exercice illégal de la profession d’expert-comptable expose le contrevenant à un an de prison et 15 000 euros d’amende (article 433-17 du Code pénal).
Ouvrir son cabinet expert-comptable : par où commencer ?
Deux grandes voies s’ouvrent à qui souhaite ouvrir son cabinet d’expert-comptable :
La création à partir de rien. Dans ce cas de figure, il faut trouver le juste local, démarcher et fidéliser une clientèle, acquérir les moyens matériels et humains pour supporter son activité, etc.
La reprise d’une clientèle à un autre cabinet ou un expert-comptable indépendant.
Il faut également déterminer la spécialisation du cabinet, ou choisir d’ouvrir une structure généraliste. Le cabinet généraliste permet de toucher une clientèle plus large et de diversifier ses prestations. C’est le choix qui est fait par les cabinets qui bénéficient de peu de concurrence au niveau local. Les structures situées dans les grandes villes ont, à l’inverse, tendance à se spécialiser afin d’être mieux visibles par leur clientèle.
Pour déterminer ces points techniques avant d’acquérir son cabinet, il est conseillé d’effectuer une étude de marché. Elle peut être menée seule ou avec l’accompagnement de professionnels et détaille :
La cible de votre entreprise. L’étude de marché va alors faire le point sur la demande qui existe sur votre secteur de niche.
Le profil de vos potentiels clients : PME, TPE, multinationales, particuliers, etc.
L’étude de marché devra être complétée d’un business plan et d’un plan financier. En effet, les aspects financiers de l’acquisition de son propre cabinet comptable sont cruciaux pour ne pas faire d’erreurs.
Les coûts de création d’une structure d’expertise comptable varient selon la forme juridique d’exercice. On peut dresser une liste non-exhaustive des pôles de dépenses :
Frais de location des bureaux.
Frais d’achat de la logistique : postes de travail, abonnements, logiciels, etc.
Dépenses de lancement : budget de communication, de marketing et d’identité visuelle.
Frais d’immatriculation de l’entreprise, le cas échéant.
Frais constitutifs d’une trésorerie de base permettant de couvrir les dépenses initiales de l’activité.
Exercer dans son propre cabinet d’expert-comptable : le statut
C’est l’ordonnance du 19 septembre 1945 qui régule l’exercice de la profession d’expert-comptable : elle définit les règles déontologiques et impose, notamment, l’inscription à l’Ordre. La législation est claire : exercer comme expert-comptable et ouvrir son cabinet, c’est travailler en tant que professionnel en libéral. Les experts-comptables qui font ce choix ont donc le statut de travailleur indépendant. Récemment créé, un statut hybride est désormais accessible : le portage salarial.
Les cabinets d’experts-comptables peuvent faire librement leur choix de la forme juridique d’exercice au même titre que toutes les autres sociétés. Cette décision dépend généralement du nombre d’associés à prévoir au sein de la structure. Ainsi, les professionnels choisissent souvent d’exercer sous la forme d’une SARL, SAS ou EURL.
Le choix de la forme juridique d’exercice influera aussi sur le régime fiscal applicable au cabinet. Il existe deux cas de figure :
Le régime de l’impôt sur le revenu : la taxation est effectuée directement au nom des associés en tant que personnes individuelles. C’est le cas d’un cabinet constitué sous la forme de l’EURL, par exemple.
L’impôt sur les sociétés : l’entreprise est imposée sur les bénéfices qu’elle perçoit. Les associés seront taxés sur leurs propres dividendes ou sur leur rémunération.
Enfin, la sélection du statut juridique aura un impact sur le régime social applicable au dirigeant du cabinet. Deux grands régimes existent :
L’affiliation au régime social des indépendants.
L’affiliation au régime général de la sécurité sociale.
Enfin, il faudra immatriculer le cabinet auprès du Centre de formalité des entreprises dont il dépendra.
Ouvrir un cabinet comptable : comment réussir ?
Le succès d’un cabinet comptable dépend des compétences de ses associés et de l’expertise de son ou de ses fondateurs. Ce qu’il faut pour réussir, c’est connaître sa filière et disposer d’une solide expérience sur le terrain.
C’est pour cette raison que les professionnels attendent généralement quelques années avant d’ouvrir leur cabinet. Cependant, grâce à l’apprentissage en alternance que proposent les établissements spécialisés dans l’expertise comptable, il est possible de cumuler de l’expérience professionnelle plus rapidement qu’auparavant. Cette modalité d’apprentissage présente par ailleurs une sérieuse opportunité de se constituer durant ses études un carnet d’adresses professionnelles sur lequel s’appuyer au lancement de son cabinet.
Le succès de sa structure dépend bien évidemment d’autres facteurs, comme aujourd’hui de sa maîtrise du digital. La profession d’expert-comptable a elle aussi été profondément bouleversée par la transition numérique et il est crucial de l’intégrer à ses processus de travail et à son accompagnement client. Par ailleurs, comprendre les enjeux du digital et du numérique pour son cabinet permet de faire les bons choix d’équipement : systèmes Cloud, logiciels professionnels, etc.
L’ENGDE, consciente des besoins des professionnels désireux d’ouvrir leur cabinet comptable, inclut dans son accompagnement aux diplômes de la profession des modules de découverte permettant de véritablement faire carrière en tant qu’indépendant.
Ouvrir son cabinet d’expert-comptable n’est pas une mince affaire, il est important de pouvoir prendre appui sur une formation complète, solide et professionnalisante.
Le métier de comptable est le métier important dans les entreprises et les organisations, car il fournit des informations financières fiables qui sont utilisées pour prendre des décisions importantes. De nombreuses qualités sont nécessaires pour assurer ce poste capital pour le développement d’une entreprise.
Voici dix conseils pour réussir dans la comptabilité :
Comprendre les concepts fondamentaux : la compréhension des concepts comptables tels que la double entrée, les états financiers et la comptabilité de coût est la base de tout travail comptable réussi.
Développer des compétences en informatique : la technologie joue un rôle important dans la comptabilité moderne, il est donc important de développer des compétences en informatique, telles que la connaissance des logiciels comptables et de la gestion des données.
Garder à jour les connaissances : les réglementations fiscales et comptables peuvent changer rapidement, il est donc important de rester informé des dernières modifications et mises à jour.
Être organisé et méthodique : la comptabilité nécessite une grande attention aux détails et une méthodologie rigoureuse pour garantir la précision des données.
Développer des compétences en communication : La capacité à communiquer clairement et efficacement avec les clients, les collègues et les responsables est cruciale pour le succès en comptabilité.
Créer et maintenir des relations solides : les relations solides avec les clients, les collègues et les responsables peuvent aider à résoudre les problèmes plus rapidement et à améliorer la qualité du travail.
Être flexible et adaptable : la comptabilité peut impliquer des tâches variées et des défis imprévus, il est donc important d’être capable de s’adapter rapidement aux changements.
Se tenir informé des tendances du marché : Garder un œil sur les tendances du marché peut aider à anticiper les besoins futurs des clients et à développer de nouvelles compétences pour les satisfaire.
Continuer à apprendre et à se développer : La formation continue et l’acquisition de nouvelles compétences peuvent aider à rester compétitif dans un marché en évolution rapide.
Faire preuve d’intégrité et de transparence : enfin, il est important de faire preuve d’intégrité et de transparence dans toutes les activités comptables pour maintenir la confiance des clients et des collègues.
En suivant ces conseils, les professionnels de la comptabilité peuvent développer leurs compétences, améliorer leur qualité de travail et réussir dans ce domaine en constante évolution.
Pour plus d’information sur le métier de comptable rendez-vous sur l’ENGDE.
Devenir expert-comptable requiert de suivre des études longues et très techniques. Filière d’exception, en quoi consiste un parcours d’apprentissage classique et comment s’assurer de faire carrière à son tour ?
Pourquoi choisir de faire des études pour devenir expert-comptable ?
Devenir expert-comptable, c’est choisir un métier du conseil, de l’accompagnement, de la fiscalité et du développement des entreprises. La filière embauche massivement : l’Ordre des experts-comptables dénombre plus de 21 000 experts-comptables et 22 000 cabinets spécialisés.
Exercer comme expert-comptable permet de multiplier les missions et de bénéficier d’un quotidien professionnel riche et varié. Ce professionnel prend quotidiennement en charge plusieurs tâches : supervision de la comptabilité de ses clients, questionnements économiques, juridiques et sociaux, pilotage d’entreprise ou développement des portefeuilles d’actifs de ses partenaires, etc.
Un bon expert-comptable est donc à l’aise avec les chiffres, l’outil logiciel, la relation client et l’administratif. C’est un professionnel rigoureux, agréable et qui fait preuve d’un fin esprit d’analyse et de synthèse qu’il met au service de sa structure ou de ses clients.
Il s’agit par ailleurs d’un métier d’exception qui offre une rémunération très attractive : en début de carrière, le salaire d’un expert-comptable se situe à environ 35 / 40 K€ annuels. Un senior peut avoir un salaire compris entre 60 et 70 K€, tandis qu’un indépendant ou un associé de cabinet peut voir grimper sa rétribution à presque 100 K€ annuels bruts.
Les études de l’expertise comptable sont par ailleurs caractérisées par leur dimension pratique. Les étudiants stagiaires apprennent au contact des professionnels et sur le terrain, ce qui garantit une insertion professionnelle à l’obtention de ses diplômes.
Quel baccalauréat privilégier pour faire des études d’expert-comptable ?
On conseille généralement aux étudiants désireux de faire des études pour devenir expert-comptable d’obtenir un baccalauréat des filières classiques (S, ES ou L). Cependant, les bacs STG et CFE comprennent de nombreux modules d’apprentissages de la comptabilité et de la gestion d’entreprise, qui sont les bienvenus pour réussir son parcours dans l’expertise comptable.
Sachez également que grâce aux systèmes de passerelles de l’enseignement supérieur, il est possible d’intégrer un parcours dans l’expertise comptable quel que soit son baccalauréat. Ce qui importe, ce sont les conditions d’accès propres à chaque école de préparation aux diplômes.
En effet, les experts-comptables doivent obtenir des diplômes officiels qui sont organisés par l’État. Il est possible de se préparer aux tests au sein des écoles spécialisées en gestion, expertise comptable et finance. Ces établissements ont chacun leur politique propre d’accessibilité : certains demandent un baccalauréat spécifique, d’autres avec mention, etc.
Devenir expert-comptable : des études longues
La filière de l’expertise comptable est une discipline d’exception, caractérisée par l’excellence. Le parcours d’études pour devenir expert-comptable se déroule par conséquent en 8 ans après l’obtention d’un baccalauréat.
Ce parcours d’études en huit ans est jalonné par trois grands diplômes : le DCG, le DSCG et le DEC. Les deux premiers titres consistent en des études théoriques (l’alternance reste toujours une option). Puis, après l’obtention de sa cinquième année d’études, l’étudiant expert-comptable doit effectuer trois années de stage professionnel obligatoire (qui est la condition pour obtenir le DEC).
Les études d’expert-comptable : zoom sur les trois diplômes d’État
La filière de l’expertise comptable comprend trois diplômes officiels. Ces titres bénéficient d’examens organisés par l’État, il s’agit de certifications obligatoires pour pouvoir, un jour, devenir expert-comptable.
Le premier diplôme, le DCG (diplôme de comptabilité et de gestion) se déroule en trois ans et permet d’accéder au niveau licence. Pour obtenir ce titre, il est important de suivre un accompagnement qui comprend l’étude du management, de l’économie, de la gestion, de la comptabilité et du droit du travail, notamment.
Avec l’obtention du DCG, l’étudiant qui souhaite poursuivre ses études dans l’expertise comptable peut candidater à l’obtention du DSCG. Le diplôme s’obtient suite à une formation de deux ans et offre à ce titre un niveau de grade mastère. C’est l’occasion d’approfondir ses connaissances, mais également d’élargir sa vision de la filière comptable : découverte des techniques de l’audit, des principes du système financier, etc.
Le DEC, le diplôme d’expertise comptable, est dernier diplôme à obtenir. Il consiste en trois ans d’études pratiques au sein d’un cabinet reconnu. Le stage est rémunéré et permet d’obtenir une attestation pour s’inscrire à l’examen. Les tests du DCE consistent en trois épreuves :
– Une soutenance orale de son mémoire de stage face à un jury de professionnels.
– Une épreuve écrite sur la révision contractuelle et légale des comptes.
– Une épreuve écrite sur la réglementation professionnelle et la déontologie.
L’obtention du DEC est une condition obligatoire pour pouvoir s’inscrire au tableau de l’Ordre des experts-comptables.
Il n’est pas obligatoire de passer chaque diplôme de l’expertise comptable à la suite. On peut exercer quelques années après l’obtention du DSCG puis décider de faire évoluer ses compétences professionnelles en préparant le DEC. Certaines écoles spécialisées proposent d’ailleurs des séminaires de formation au diplôme spécialement aménagés pour les professionnels.
Se former pour obtenir des diplômes et devenir expert-comptable
Obtenir des diplômes pour devenir expert-comptable requiert bien évidemment de suivre une formation spécialisée. Ce type de cursus est proposé en université publique et en école privée.
Les établissements spécialisés proposent des accompagnements complets, qui bénéficient souvent de la présence d’enseignants aguerris et issus du milieu professionnel. Si leurs frais de scolarité sont parfois élevés, il est possible de bénéficier de financements spécifiques : prêts avantageux auprès d’établissements bancaires partenaires, prise en charge d’une partie des coûts par une entreprise d’accueil (dans le cadre de l’alternance), etc. Ces frais permettent aux établissements de proposer à leurs étudiants un cadre d’apprentissage d’exception : locaux entretenus, apprentissage sur les derniers logiciels professionnels, séminaires et animations, etc.
L’ENGDE, école spécialisée en gestion et expertise comptable, propose d’accompagner ses étudiants tout au long de la filière comptable : du DCG au DEC. La pédagogie de l’établissement, caractérisée par son haut niveau académique et son rythme en alternance, offre aux étudiants de véritablement se former aux examens d’État pour devenir expert-comptable.
Devenir expert-comptable est une idée très judicieuse afin de s’assurer un emploi stable et une rémunération élevée.
Le contrôleur de gestion est un expert analyste de la finance, des processus de travail et des choix stratégiques des entreprises. C’est un partenaire clé du développement économique des sociétés contemporaines, dont les services sont appréciés et vivement recherchés. Qui est-il et comment exerce-t-il son métier ?
En quoi consiste le métier de contrôleur de gestion ?
Le contrôleur de gestion est un cadre à responsabilité qui épaule les directions des entreprises dans la définition de leur stratégie économique et de développement. Son objectif principal est d’optimiser la rentabilité financière des structures professionnelles en offrant des prestations de services de qualité. À ce titre, il peut exercer comme salarié dans le service de contrôle et de gestion d’une entreprise ou au sein d’un cabinet spécialisé dans le contrôle de gestion.
En pratique, le contrôleur de gestion maîtrise parfaitement la budgétisation prévisionnelle, les études financières. Il comprend aussi parfaitement les évolutions contemporaines des divers marchés internationaux. Il connaît aussi les implications du digital sur les processus de travail contemporain et bénéficie de compétences métier adaptées aux secteurs d’activité de ses clients.
Ses missions sont variées, elles comprennent :
L’élaboration des outils de gestion.
La décomposition sur documents officiels ou tableaux de bord des coûts de dépenses de l’entreprise.
La préparation des budgets en vue de répondre aux objectifs de la structure.
La fourniture de reportings réguliers, pertinents et adaptés au secteur d’activité de l’entreprise.
Le contrôle des écarts entre prévisions et résultats et la mise en place d’actions correctives.
La réalisation d’études financières.
Le suivi et la transmission des informations pertinentes est nécessaire pour suivre les stratégies ainsi définies.
S’il le désire, le contrôleur de gestion peut se spécialiser. Par exemple, dans l’industrie, il observe les processus de production et en dégage les points forts et faibles. S’il se dédie aux coûts de la gestion de stocks, il connaîtra les méthodes et les principes d’optimisation de la Supply Chain, etc.
En pratique, c’est donc le contrôleur de gestion qui assure la bonne conduite des activités d’une entreprise. Chargé du contrôle financier de sa structure, il optimise sa rentabilité financière. C’est un emploi de terrain, qui requiert que le contrôleur de gestion aille lui-même diagnostiquer les points de difficulté de sa structure. Naturellement, l’élaboration des documents de travail du contrôleur de gestion s’effectue via les logiciels de PAO et au sein de ses bureaux.
Contrôleur de gestion : des compétences de haut vol
Le contrôleur de gestion a suivi une formation supérieure en vue de développer toutes les compétences techniques lui permettant de remplir ses missions. À ce titre, il sait :
Prendre en charge la gestion comptable d’une structure.
Élaborer un budget et le modifier le cas échéant.
Utiliser les derniers outils logiciels professionnels de sa filière.
Maîtriser le traitement et l’analyse de données, spécifiquement dans le secteur comptable et financier.
Utiliser l’anglais technique et des affaires.
Faire preuve d’un esprit d’analyse lui permettant de synthétiser ses propositions et les exposer clairement en réunion.
Rigoureux et organisé, le contrôleur de gestion fait aussi preuve de compétences humaines et relationnelles de premier ordre grâce auxquelles il parvient à convaincre son auditoire lors des réunions où il intervient. Par ailleurs, il sait vulgariser son propos et offre des conseils clairs et adaptés à son auditoire et le cœur de métier de ses clients.
Ces compétences de haut vol expliquent la haute rétribution accordée aux contrôleurs de gestion : près de 50 K€ en milieu de carrière.
Quels sont les enjeux de la profession de contrôleur de gestion ?
Les entreprises d’aujourd’hui cherchent massivement à collaborer avec des contrôleurs de gestion. En effet, les compétences, les méthodes et les outils qu’utilisent ces professionnels garantissent véritablement aux entreprises de bien se développer sur l’actuelle scène internationale.
Conseiller stratégique et analyste hors pair, le contrôleur de gestion est également devenu un partenaire de la transformation digitale et économie des structures professionnelles. Désormais, le moindre faux pas ou un surcoût de production non maîtrisé peut avoir des conséquences graves pour une structure professionnelle.
Par exemple, lors de la crise la Covid-19, ce sont les contrôleurs de gestion qui étaient le mieux en mesure de conseiller les directions sur la pertinence du chômage partiel, la gestion des stocks, le choix des fournisseurs ou la réorganisation des équipes.
En ce sens, il est désormais attendu de lui qu’il sache maîtriser les outils du télétravail et choisir les logiciels les mieux adaptés aux besoins de ses clients.
Devenir contrôleur de gestion sociale : quelle formation ?
II est crucial que le contrôleur de gestion ait bénéficié d’une formation technique et très complète afin de véritablement remplir toutes les missions attendues de lui. Cette formation doit se dérouler sur deux cycles : un bachelor et un mastère.
Le bachelor constitue un socle fondamental de compétences et de connaissance, offrant au futur diplômé de travailler rapidement comme assistant contrôleur de gestion ou de poursuivre ses études.
Le mastère consiste en un cycle d’approfondissement et de spécialisation, qui comporte deux années d’études. Pour devenir contrôleur de gestion, il est important que le programme comprenne des disciplines techniques et variées :
Audit et gestion comptable.
Gestion d’entreprise.
Gestion financière approfondie.
Audit et gestion des groupes.
Techniques de management.
Outils et méthodes juridiques, etc.
En effet, pour être compétent, le contrôleur de gestion doit bénéficier de savoirs variés : fiscalité, droit des sociétés, comptabilité publique, générale et analytique ou encore gestion administrative et financière. Il connaît également les méthodes de l’analyse des risques, du management et de la gestion d’informations.
L’ENGDE, établissement d’enseignement supérieur spécialisé en gestion, finance et expertise comptable propose un Mastère spécialisé en Contrôle et Comptabilité qui permet de devenir contrôleur de gestion dès l’obtention de son diplôme. La pédagogie d’excellence de l’établissement est marquée par l’alternance, véritable tremplin à l’insertion professionnelle.
Les entreprises attendent également du contrôleur de gestion qu’il sache mettre en place un véritable pilotage d’entreprise, afin de se dégager du temps pour mieux se recentrer sur leur cœur d’activité.
Qu’est-ce que la période fiscale pour les comptables ?
Actualité publiée le 2 janvier 2023
La période fiscale est une période de douze mois au cours de laquelle les entreprises doivent déclarer leurs revenus et payer leurs impôts. Cette période peut correspondre à l’année civile (du 1er janvier au 31 décembre) ou à une autre période, en fonction des règles fiscales du pays dans lequel l’entreprise opère.
Quel est le rôle des comptables en période fiscale ?
Les comptables jouent un rôle crucial dans la gestion de la période fiscale. Ils doivent s’assurer que les comptes de l’entreprise sont tenus à jour et que toutes les transactions sont correctement enregistrées dans le système comptable. Cela permettra de générer des rapports financiers précis qui seront nécessaires pour la déclaration fiscale de l’entreprise.
Le rôle du comptable pendant la période fiscale ne se limite pas à la tenue des comptes. Les comptables doivent également préparer les déclarations fiscales de l’entreprise, en veillant à ce que toutes les informations requises soient incluses et que les calculs soient exacts. Ils doivent également être au fait de la législation fiscale en constante évolution pour s’assurer que l’entreprise est en conformité avec les réglementations fiscales en vigueur.
Une autre responsabilité importante des comptables pendant la période fiscale est de s’assurer que l’entreprise est en mesure de faire face à ses obligations fiscales. Cela signifie qu’ils doivent veiller à ce que l’entreprise dispose des liquidités nécessaires pour payer les impôts et les autres taxes, sans compromettre la capacité de l’entreprise à poursuivre ses activités.
Enfin, les comptables doivent également communiquer avec les autorités fiscales au nom de l’entreprise. Cela peut inclure la correspondance avec l’administration fiscale en cas de demande de clarification ou d’audit fiscal.
En résumé, la période fiscale est une période cruciale pour les entreprises et les comptables jouent un rôle essentiel dans la gestion de cette période. Ils doivent s’assurer que les comptes sont tenus à jour, préparer les déclarations fiscales, s’assurer que l’entreprise est en mesure de faire face à ses obligations fiscales et communiquer avec les autorités fiscales. Leur expertise est essentielle pour garantir que l’entreprise est en conformité avec les réglementations fiscales en vigueur et qu’elle fonctionne de manière efficace et rentable.
Le programme DCG, DSCG et DEC proposé au sein de l’établissement ENGDE permet aux étudiants de se former auprès d’experts sur cette période.
Janvier-Mars : une période cruciale pour les comptables
De janvier à mars, les comptables travaillent généralement à la clôture de l’exercice comptable annuel de l’entreprise pour préparer les états financiers et les déclarations fiscales. Cette période correspond à la fin de la période fiscale pour de nombreuses entreprises, qui correspond souvent à l’année civile.
Pendant cette période, les comptables effectuent des ajustements comptables, tels que la régularisation des charges et des produits, afin de s’assurer que les états financiers reflètent fidèlement la situation financière de l’entreprise à la fin de l’exercice comptable. Ils effectuent également une vérification des comptes et des rapprochements bancaires pour s’assurer que toutes les transactions ont été correctement enregistrées dans le système comptable.
Une fois que les états financiers ont été préparés, les comptables peuvent alors utiliser ces informations pour préparer les déclarations fiscales de l’entreprise. Cela peut inclure la préparation de déclarations d’impôt sur le revenu, de TVA et d’autres impôts applicables, en fonction des règles fiscales en vigueur dans le pays où l’entreprise opère.
En résumé, la période de janvier à mars est une période importante pour les comptables, car elle correspond à la clôture de l’exercice comptable annuel de l’entreprise et à la préparation des états financiers et des déclarations fiscales. Les comptables travaillent dur pour s’assurer que les comptes sont correctement ajustés, vérifiés et rapprochés, afin que les états financiers reflètent fidèlement la situation financière de l’entreprise.
C’est avec une grande fierté que l’ENGDE vous annonce le lancement de la 11ème saison du concours EngrainaGES. Destiné aux étudiants de 3e, 4e et 5e années ainsi qu’aux jeunes diplômés des trois dernières promotions, le concours de création d’entreprises du Réseau GES fait son grand retour. Les inscriptions sont ouvertes depuis le 1er décembre 2022.
EngrainaGES, c’est quoi ?
Lancé en 2013, EngrainaGESest un concours de création d’entreprises destiné aux centaines d’étudiants des Réseaux GES et Eductive. Durant 5 mois de challenge intensif, les participants seront formés par des professionnels, afin de créer et réaliser leur business plan et ainsi lancer sereinement leur projet d’entreprise.
Le concours EngrainaGES est aussi une occasion pour eux de développer leur visibilité mais surtout d’accroître leur carnet d’adresse et de gagner en confiance. Les grands gagnants du concours remporteront un chèque ainsi que des dotations des entreprises partenaires du concours.
Depuis sa création, EngrainaGES a accompagné 1300 jeunes entrepreneurs, porteurs de 390 projets et encadrés par 180 accompagnants.
Les 6 étapes du concours EngrainaGES
Pour cette 11ème saison, le concours EngrainaGES s’organise en six étapes :
La date limite d’inscription au concours est fixée au 15 janvier 2023. Pour la première partie les candidats devront présenter les membres de leur équipe, préciser le nom de leur projet et l’expliquer de façon brève.
La remise des premiers livrables est fixée au 30 janvier 2023. Lors de cette étape, les jeunes entrepreneurs devront communiquer leur logo, la page de présentation du projet ainsi qu’une courte vidéo de présentation.
La date limite pour remettre le « mini deck » est fixée au 10 mars 2023. Au cours de cette étape les candidats devront transmettre la partie « descriptive » de leur business plan. En répondant aux questions suivantes :
Que vendez-vous ?
À qui vous le vendez ?
Comment vous le vendrez (quelle sera votre stratégie commerciale pour vous faire connaitre et convaincre vos clients) ?
4. La date limite pour remettre la partie financière est fixée au 10 avril 2023. Dès lors, les concurrents devront mettre en avant la dimension financière de leur projet en respectant trois grandes questions :
Quel est votre modèle économique ? (En déterminant votre prix de vente et coût marginal de fabrication/production)
Quels sont vos objectifs de vente sur les trois prochaines années ?
Quels sont les investissements nécessaires au démarrage de votre projet et quels seront ses coûts de fonctionnement afin de déterminer la rentabilité future de votre projet ?
5. Pour les demi-finalistes, la date limite pour la remise et la présentation du business plan est fixée au 15 mai 2023. Pour cette avant-dernière étape, ils devront envoyer l’intégralité du business plan qui englobera tous les éléments précédemment envoyés agrémenté d’un plan prévisionnel de trésorerie ainsi que d’un plan de financement. Pour compléter cette étape ils auront une présentation orale de leur projet complet de 15 minutes. Seuls 10 projets seront retenus pour la grande finale.
Pour les finalistes, la finale se déroulera à « Station F » aux alentours du 15 juin 2023. Les heureux sélectionnés seront invités à venir présenter leur projet devant un jury exclusif de professionnels.