Le métier de comptable est le métier important dans les entreprises et les organisations, car il fournit des informations financières fiables qui sont utilisées pour prendre des décisions importantes. De nombreuses qualités sont nécessaires pour assurer ce poste capital pour le développement d’une entreprise.
Voici dix conseils pour réussir dans la comptabilité :
Comprendre les concepts fondamentaux : la compréhension des concepts comptables tels que la double entrée, les états financiers et la comptabilité de coût est la base de tout travail comptable réussi.
Développer des compétences en informatique : la technologie joue un rôle important dans la comptabilité moderne, il est donc important de développer des compétences en informatique, telles que la connaissance des logiciels comptables et de la gestion des données.
Garder à jour les connaissances : les réglementations fiscales et comptables peuvent changer rapidement, il est donc important de rester informé des dernières modifications et mises à jour.
Être organisé et méthodique : la comptabilité nécessite une grande attention aux détails et une méthodologie rigoureuse pour garantir la précision des données.
Développer des compétences en communication : La capacité à communiquer clairement et efficacement avec les clients, les collègues et les responsables est cruciale pour le succès en comptabilité.
Créer et maintenir des relations solides : les relations solides avec les clients, les collègues et les responsables peuvent aider à résoudre les problèmes plus rapidement et à améliorer la qualité du travail.
Être flexible et adaptable : la comptabilité peut impliquer des tâches variées et des défis imprévus, il est donc important d’être capable de s’adapter rapidement aux changements.
Se tenir informé des tendances du marché : Garder un œil sur les tendances du marché peut aider à anticiper les besoins futurs des clients et à développer de nouvelles compétences pour les satisfaire.
Continuer à apprendre et à se développer : La formation continue et l’acquisition de nouvelles compétences peuvent aider à rester compétitif dans un marché en évolution rapide.
Faire preuve d’intégrité et de transparence : enfin, il est important de faire preuve d’intégrité et de transparence dans toutes les activités comptables pour maintenir la confiance des clients et des collègues.
En suivant ces conseils, les professionnels de la comptabilité peuvent développer leurs compétences, améliorer leur qualité de travail et réussir dans ce domaine en constante évolution.
Pour plus d’information sur le métier de comptable rendez-vous sur l’ENGDE.
Devenir expert-comptable requiert de suivre des études longues et très techniques. Filière d’exception, en quoi consiste un parcours d’apprentissage classique et comment s’assurer de faire carrière à son tour ?
Pourquoi choisir de faire des études pour devenir expert-comptable ?
Devenir expert-comptable, c’est choisir un métier du conseil, de l’accompagnement, de la fiscalité et du développement des entreprises. La filière embauche massivement : l’Ordre des experts-comptables dénombre plus de 21 000 experts-comptables et 22 000 cabinets spécialisés.
Exercer comme expert-comptable permet de multiplier les missions et de bénéficier d’un quotidien professionnel riche et varié. Ce professionnel prend quotidiennement en charge plusieurs tâches : supervision de la comptabilité de ses clients, questionnements économiques, juridiques et sociaux, pilotage d’entreprise ou développement des portefeuilles d’actifs de ses partenaires, etc.
Un bon expert-comptable est donc à l’aise avec les chiffres, l’outil logiciel, la relation client et l’administratif. C’est un professionnel rigoureux, agréable et qui fait preuve d’un fin esprit d’analyse et de synthèse qu’il met au service de sa structure ou de ses clients.
Il s’agit par ailleurs d’un métier d’exception qui offre une rémunération très attractive : en début de carrière, le salaire d’un expert-comptable se situe à environ 35 / 40 K€ annuels. Un senior peut avoir un salaire compris entre 60 et 70 K€, tandis qu’un indépendant ou un associé de cabinet peut voir grimper sa rétribution à presque 100 K€ annuels bruts.
Les études de l’expertise comptable sont par ailleurs caractérisées par leur dimension pratique. Les étudiants stagiaires apprennent au contact des professionnels et sur le terrain, ce qui garantit une insertion professionnelle à l’obtention de ses diplômes.
Quel baccalauréat privilégier pour faire des études d’expert-comptable ?
On conseille généralement aux étudiants désireux de faire des études pour devenir expert-comptable d’obtenir un baccalauréat des filières classiques (S, ES ou L). Cependant, les bacs STG et CFE comprennent de nombreux modules d’apprentissages de la comptabilité et de la gestion d’entreprise, qui sont les bienvenus pour réussir son parcours dans l’expertise comptable.
Sachez également que grâce aux systèmes de passerelles de l’enseignement supérieur, il est possible d’intégrer un parcours dans l’expertise comptable quel que soit son baccalauréat. Ce qui importe, ce sont les conditions d’accès propres à chaque école de préparation aux diplômes.
En effet, les experts-comptables doivent obtenir des diplômes officiels qui sont organisés par l’État. Il est possible de se préparer aux tests au sein des écoles spécialisées en gestion, expertise comptable et finance. Ces établissements ont chacun leur politique propre d’accessibilité : certains demandent un baccalauréat spécifique, d’autres avec mention, etc.
Devenir expert-comptable : des études longues
La filière de l’expertise comptable est une discipline d’exception, caractérisée par l’excellence. Le parcours d’études pour devenir expert-comptable se déroule par conséquent en 8 ans après l’obtention d’un baccalauréat.
Ce parcours d’études en huit ans est jalonné par trois grands diplômes : le DCG, le DSCG et le DEC. Les deux premiers titres consistent en des études théoriques (l’alternance reste toujours une option). Puis, après l’obtention de sa cinquième année d’études, l’étudiant expert-comptable doit effectuer trois années de stage professionnel obligatoire (qui est la condition pour obtenir le DEC).
Les études d’expert-comptable : zoom sur les trois diplômes d’État
La filière de l’expertise comptable comprend trois diplômes officiels. Ces titres bénéficient d’examens organisés par l’État, il s’agit de certifications obligatoires pour pouvoir, un jour, devenir expert-comptable.
Le premier diplôme, le DCG (diplôme de comptabilité et de gestion) se déroule en trois ans et permet d’accéder au niveau licence. Pour obtenir ce titre, il est important de suivre un accompagnement qui comprend l’étude du management, de l’économie, de la gestion, de la comptabilité et du droit du travail, notamment.
Avec l’obtention du DCG, l’étudiant qui souhaite poursuivre ses études dans l’expertise comptable peut candidater à l’obtention du DSCG. Le diplôme s’obtient suite à une formation de deux ans et offre à ce titre un niveau de grade mastère. C’est l’occasion d’approfondir ses connaissances, mais également d’élargir sa vision de la filière comptable : découverte des techniques de l’audit, des principes du système financier, etc.
Le DEC, le diplôme d’expertise comptable, est dernier diplôme à obtenir. Il consiste en trois ans d’études pratiques au sein d’un cabinet reconnu. Le stage est rémunéré et permet d’obtenir une attestation pour s’inscrire à l’examen. Les tests du DCE consistent en trois épreuves :
– Une soutenance orale de son mémoire de stage face à un jury de professionnels.
– Une épreuve écrite sur la révision contractuelle et légale des comptes.
– Une épreuve écrite sur la réglementation professionnelle et la déontologie.
L’obtention du DEC est une condition obligatoire pour pouvoir s’inscrire au tableau de l’Ordre des experts-comptables.
Il n’est pas obligatoire de passer chaque diplôme de l’expertise comptable à la suite. On peut exercer quelques années après l’obtention du DSCG puis décider de faire évoluer ses compétences professionnelles en préparant le DEC. Certaines écoles spécialisées proposent d’ailleurs des séminaires de formation au diplôme spécialement aménagés pour les professionnels.
Se former pour obtenir des diplômes et devenir expert-comptable
Obtenir des diplômes pour devenir expert-comptable requiert bien évidemment de suivre une formation spécialisée. Ce type de cursus est proposé en université publique et en école privée.
Les établissements spécialisés proposent des accompagnements complets, qui bénéficient souvent de la présence d’enseignants aguerris et issus du milieu professionnel. Si leurs frais de scolarité sont parfois élevés, il est possible de bénéficier de financements spécifiques : prêts avantageux auprès d’établissements bancaires partenaires, prise en charge d’une partie des coûts par une entreprise d’accueil (dans le cadre de l’alternance), etc. Ces frais permettent aux établissements de proposer à leurs étudiants un cadre d’apprentissage d’exception : locaux entretenus, apprentissage sur les derniers logiciels professionnels, séminaires et animations, etc.
L’ENGDE, école spécialisée en gestion et expertise comptable, propose d’accompagner ses étudiants tout au long de la filière comptable : du DCG au DEC. La pédagogie de l’établissement, caractérisée par son haut niveau académique et son rythme en alternance, offre aux étudiants de véritablement se former aux examens d’État pour devenir expert-comptable.
Devenir expert-comptable est une idée très judicieuse afin de s’assurer un emploi stable et une rémunération élevée.
Le contrôleur de gestion est un expert analyste de la finance, des processus de travail et des choix stratégiques des entreprises. C’est un partenaire clé du développement économique des sociétés contemporaines, dont les services sont appréciés et vivement recherchés. Qui est-il et comment exerce-t-il son métier ?
En quoi consiste le métier de contrôleur de gestion ?
Le contrôleur de gestion est un cadre à responsabilité qui épaule les directions des entreprises dans la définition de leur stratégie économique et de développement. Son objectif principal est d’optimiser la rentabilité financière des structures professionnelles en offrant des prestations de services de qualité. À ce titre, il peut exercer comme salarié dans le service de contrôle et de gestion d’une entreprise ou au sein d’un cabinet spécialisé dans le contrôle de gestion.
En pratique, le contrôleur de gestion maîtrise parfaitement la budgétisation prévisionnelle, les études financières. Il comprend aussi parfaitement les évolutions contemporaines des divers marchés internationaux. Il connaît aussi les implications du digital sur les processus de travail contemporain et bénéficie de compétences métier adaptées aux secteurs d’activité de ses clients.
Ses missions sont variées, elles comprennent :
L’élaboration des outils de gestion.
La décomposition sur documents officiels ou tableaux de bord des coûts de dépenses de l’entreprise.
La préparation des budgets en vue de répondre aux objectifs de la structure.
La fourniture de reportings réguliers, pertinents et adaptés au secteur d’activité de l’entreprise.
Le contrôle des écarts entre prévisions et résultats et la mise en place d’actions correctives.
La réalisation d’études financières.
Le suivi et la transmission des informations pertinentes est nécessaire pour suivre les stratégies ainsi définies.
S’il le désire, le contrôleur de gestion peut se spécialiser. Par exemple, dans l’industrie, il observe les processus de production et en dégage les points forts et faibles. S’il se dédie aux coûts de la gestion de stocks, il connaîtra les méthodes et les principes d’optimisation de la Supply Chain, etc.
En pratique, c’est donc le contrôleur de gestion qui assure la bonne conduite des activités d’une entreprise. Chargé du contrôle financier de sa structure, il optimise sa rentabilité financière. C’est un emploi de terrain, qui requiert que le contrôleur de gestion aille lui-même diagnostiquer les points de difficulté de sa structure. Naturellement, l’élaboration des documents de travail du contrôleur de gestion s’effectue via les logiciels de PAO et au sein de ses bureaux.
Contrôleur de gestion : des compétences de haut vol
Le contrôleur de gestion a suivi une formation supérieure en vue de développer toutes les compétences techniques lui permettant de remplir ses missions. À ce titre, il sait :
Prendre en charge la gestion comptable d’une structure.
Élaborer un budget et le modifier le cas échéant.
Utiliser les derniers outils logiciels professionnels de sa filière.
Maîtriser le traitement et l’analyse de données, spécifiquement dans le secteur comptable et financier.
Utiliser l’anglais technique et des affaires.
Faire preuve d’un esprit d’analyse lui permettant de synthétiser ses propositions et les exposer clairement en réunion.
Rigoureux et organisé, le contrôleur de gestion fait aussi preuve de compétences humaines et relationnelles de premier ordre grâce auxquelles il parvient à convaincre son auditoire lors des réunions où il intervient. Par ailleurs, il sait vulgariser son propos et offre des conseils clairs et adaptés à son auditoire et le cœur de métier de ses clients.
Ces compétences de haut vol expliquent la haute rétribution accordée aux contrôleurs de gestion : près de 50 K€ en milieu de carrière.
Quels sont les enjeux de la profession de contrôleur de gestion ?
Les entreprises d’aujourd’hui cherchent massivement à collaborer avec des contrôleurs de gestion. En effet, les compétences, les méthodes et les outils qu’utilisent ces professionnels garantissent véritablement aux entreprises de bien se développer sur l’actuelle scène internationale.
Conseiller stratégique et analyste hors pair, le contrôleur de gestion est également devenu un partenaire de la transformation digitale et économie des structures professionnelles. Désormais, le moindre faux pas ou un surcoût de production non maîtrisé peut avoir des conséquences graves pour une structure professionnelle.
Par exemple, lors de la crise la Covid-19, ce sont les contrôleurs de gestion qui étaient le mieux en mesure de conseiller les directions sur la pertinence du chômage partiel, la gestion des stocks, le choix des fournisseurs ou la réorganisation des équipes.
En ce sens, il est désormais attendu de lui qu’il sache maîtriser les outils du télétravail et choisir les logiciels les mieux adaptés aux besoins de ses clients.
Devenir contrôleur de gestion sociale : quelle formation ?
II est crucial que le contrôleur de gestion ait bénéficié d’une formation technique et très complète afin de véritablement remplir toutes les missions attendues de lui. Cette formation doit se dérouler sur deux cycles : un bachelor et un mastère.
Le bachelor constitue un socle fondamental de compétences et de connaissance, offrant au futur diplômé de travailler rapidement comme assistant contrôleur de gestion ou de poursuivre ses études.
Le mastère consiste en un cycle d’approfondissement et de spécialisation, qui comporte deux années d’études. Pour devenir contrôleur de gestion, il est important que le programme comprenne des disciplines techniques et variées :
Audit et gestion comptable.
Gestion d’entreprise.
Gestion financière approfondie.
Audit et gestion des groupes.
Techniques de management.
Outils et méthodes juridiques, etc.
En effet, pour être compétent, le contrôleur de gestion doit bénéficier de savoirs variés : fiscalité, droit des sociétés, comptabilité publique, générale et analytique ou encore gestion administrative et financière. Il connaît également les méthodes de l’analyse des risques, du management et de la gestion d’informations.
L’ENGDE, établissement d’enseignement supérieur spécialisé en gestion, finance et expertise comptable propose un Mastère spécialisé en Contrôle et Comptabilité qui permet de devenir contrôleur de gestion dès l’obtention de son diplôme. La pédagogie d’excellence de l’établissement est marquée par l’alternance, véritable tremplin à l’insertion professionnelle.
Les entreprises attendent également du contrôleur de gestion qu’il sache mettre en place un véritable pilotage d’entreprise, afin de se dégager du temps pour mieux se recentrer sur leur cœur d’activité.
Qu’est-ce que la période fiscale pour les comptables ?
Actualité publiée le 2 janvier 2023
La période fiscale est une période de douze mois au cours de laquelle les entreprises doivent déclarer leurs revenus et payer leurs impôts. Cette période peut correspondre à l’année civile (du 1er janvier au 31 décembre) ou à une autre période, en fonction des règles fiscales du pays dans lequel l’entreprise opère.
Quel est le rôle des comptables en période fiscale ?
Les comptables jouent un rôle crucial dans la gestion de la période fiscale. Ils doivent s’assurer que les comptes de l’entreprise sont tenus à jour et que toutes les transactions sont correctement enregistrées dans le système comptable. Cela permettra de générer des rapports financiers précis qui seront nécessaires pour la déclaration fiscale de l’entreprise.
Le rôle du comptable pendant la période fiscale ne se limite pas à la tenue des comptes. Les comptables doivent également préparer les déclarations fiscales de l’entreprise, en veillant à ce que toutes les informations requises soient incluses et que les calculs soient exacts. Ils doivent également être au fait de la législation fiscale en constante évolution pour s’assurer que l’entreprise est en conformité avec les réglementations fiscales en vigueur.
Une autre responsabilité importante des comptables pendant la période fiscale est de s’assurer que l’entreprise est en mesure de faire face à ses obligations fiscales. Cela signifie qu’ils doivent veiller à ce que l’entreprise dispose des liquidités nécessaires pour payer les impôts et les autres taxes, sans compromettre la capacité de l’entreprise à poursuivre ses activités.
Enfin, les comptables doivent également communiquer avec les autorités fiscales au nom de l’entreprise. Cela peut inclure la correspondance avec l’administration fiscale en cas de demande de clarification ou d’audit fiscal.
En résumé, la période fiscale est une période cruciale pour les entreprises et les comptables jouent un rôle essentiel dans la gestion de cette période. Ils doivent s’assurer que les comptes sont tenus à jour, préparer les déclarations fiscales, s’assurer que l’entreprise est en mesure de faire face à ses obligations fiscales et communiquer avec les autorités fiscales. Leur expertise est essentielle pour garantir que l’entreprise est en conformité avec les réglementations fiscales en vigueur et qu’elle fonctionne de manière efficace et rentable.
Le programme DCG, DSCG et DEC proposé au sein de l’établissement ENGDE permet aux étudiants de se former auprès d’experts sur cette période.
Janvier-Mars : une période cruciale pour les comptables
De janvier à mars, les comptables travaillent généralement à la clôture de l’exercice comptable annuel de l’entreprise pour préparer les états financiers et les déclarations fiscales. Cette période correspond à la fin de la période fiscale pour de nombreuses entreprises, qui correspond souvent à l’année civile.
Pendant cette période, les comptables effectuent des ajustements comptables, tels que la régularisation des charges et des produits, afin de s’assurer que les états financiers reflètent fidèlement la situation financière de l’entreprise à la fin de l’exercice comptable. Ils effectuent également une vérification des comptes et des rapprochements bancaires pour s’assurer que toutes les transactions ont été correctement enregistrées dans le système comptable.
Une fois que les états financiers ont été préparés, les comptables peuvent alors utiliser ces informations pour préparer les déclarations fiscales de l’entreprise. Cela peut inclure la préparation de déclarations d’impôt sur le revenu, de TVA et d’autres impôts applicables, en fonction des règles fiscales en vigueur dans le pays où l’entreprise opère.
En résumé, la période de janvier à mars est une période importante pour les comptables, car elle correspond à la clôture de l’exercice comptable annuel de l’entreprise et à la préparation des états financiers et des déclarations fiscales. Les comptables travaillent dur pour s’assurer que les comptes sont correctement ajustés, vérifiés et rapprochés, afin que les états financiers reflètent fidèlement la situation financière de l’entreprise.
C’est avec une grande fierté que l’ENGDE vous annonce le lancement de la 11ème saison du concours EngrainaGES. Destiné aux étudiants de 3e, 4e et 5e années ainsi qu’aux jeunes diplômés des trois dernières promotions, le concours de création d’entreprises du Réseau GES fait son grand retour. Les inscriptions sont ouvertes depuis le 1er décembre 2022.
EngrainaGES, c’est quoi ?
Lancé en 2013, EngrainaGESest un concours de création d’entreprises destiné aux centaines d’étudiants des Réseaux GES et Eductive. Durant 5 mois de challenge intensif, les participants seront formés par des professionnels, afin de créer et réaliser leur business plan et ainsi lancer sereinement leur projet d’entreprise.
Le concours EngrainaGES est aussi une occasion pour eux de développer leur visibilité mais surtout d’accroître leur carnet d’adresse et de gagner en confiance. Les grands gagnants du concours remporteront un chèque ainsi que des dotations des entreprises partenaires du concours.
Depuis sa création, EngrainaGES a accompagné 1300 jeunes entrepreneurs, porteurs de 390 projets et encadrés par 180 accompagnants.
Les 6 étapes du concours EngrainaGES
Pour cette 11ème saison, le concours EngrainaGES s’organise en six étapes :
La date limite d’inscription au concours est fixée au 15 janvier 2023. Pour la première partie les candidats devront présenter les membres de leur équipe, préciser le nom de leur projet et l’expliquer de façon brève.
La remise des premiers livrables est fixée au 30 janvier 2023. Lors de cette étape, les jeunes entrepreneurs devront communiquer leur logo, la page de présentation du projet ainsi qu’une courte vidéo de présentation.
La date limite pour remettre le « mini deck » est fixée au 10 mars 2023. Au cours de cette étape les candidats devront transmettre la partie « descriptive » de leur business plan. En répondant aux questions suivantes :
Que vendez-vous ?
À qui vous le vendez ?
Comment vous le vendrez (quelle sera votre stratégie commerciale pour vous faire connaitre et convaincre vos clients) ?
4. La date limite pour remettre la partie financière est fixée au 10 avril 2023. Dès lors, les concurrents devront mettre en avant la dimension financière de leur projet en respectant trois grandes questions :
Quel est votre modèle économique ? (En déterminant votre prix de vente et coût marginal de fabrication/production)
Quels sont vos objectifs de vente sur les trois prochaines années ?
Quels sont les investissements nécessaires au démarrage de votre projet et quels seront ses coûts de fonctionnement afin de déterminer la rentabilité future de votre projet ?
5. Pour les demi-finalistes, la date limite pour la remise et la présentation du business plan est fixée au 15 mai 2023. Pour cette avant-dernière étape, ils devront envoyer l’intégralité du business plan qui englobera tous les éléments précédemment envoyés agrémenté d’un plan prévisionnel de trésorerie ainsi que d’un plan de financement. Pour compléter cette étape ils auront une présentation orale de leur projet complet de 15 minutes. Seuls 10 projets seront retenus pour la grande finale.
Pour les finalistes, la finale se déroulera à « Station F » aux alentours du 15 juin 2023. Les heureux sélectionnés seront invités à venir présenter leur projet devant un jury exclusif de professionnels.
Retour sur l’inauguration du Frigo Solidaire ENGDE !
Actualité publiée le 14 décembre 2022
Le 08 décembre a eu lieu l’inauguration du Frigo Solidaire de l’ENGDE. Une initiative mise en place pour venir en aide aux étudiants dans le besoin. Une fierté pour l’ensemble de nos partenaires engagés dans la lutte contre la précarité étudiante : Studhelp, le Groupe Up, la Fondation Up, les Frigos Solidaires et Identités mutuelle.
Le Frigo Solidaire est alimenté par les étudiants, le staff, les intervenants ainsi que des commerces du 11ème arrondissement de Paris pour faire face à la précarité alimentaire des étudiants dans le besoin. Le Frigo Solidaire de l’ENGDE est accessible à tout moment et sans conditions à tous nos étudiants.
Dans le contexte actuel d’inflation, nous sommes pleinement conscients des difficultés rencontrées par de plus en plus d’étudiants, avec ou sans alternance, et de l’incertitude pour certains à boucler leur fin de mois.
Florian Rippert, co-fondateur de l’association Studhelpà l’origine de cette initiative, dresse un constat alarmant : “Aujourd’hui, on reçoit plus de 50 à 100 demandes par jour d’étudiants dans le besoin dont certains ne peuvent même pas se payer un paquet de pâtes”.
Nous restons tout de même positifs face à cette situation et sommes convaincus que nos efforts collectifs et notre solidarité peuvent venir à bout de ce fléau. Notre directrice, Christelle Jondot, conclue : “D’un côté, j’ai envie que ce frigo ait une longue vie, en revanche, s’il pouvait cesser de servir le plus vite possible, cela signifierait que l’on aura atteint notre objectif.”
En amont de l’inauguration de notre Frigo Solidaire ENGDE, une première collecte a été organisée afin de réunir un maximum de denrées alimentaires, mais aussi des produits d’hygiène et des vêtements. Un premier succès puisque cette dernière a dépassé les objectifs fixés pour remplir notre Frigo Solidaire.
Nous sommes fiers de nos étudiants et espérons encore plus développer cet esprit de solidarité qui règne au sein de notre école.
Un grand merci à tous nos partenaires engagés dans cette belle initiative ainsi que notre staff et l’ensemble des intervenants qui participent au quotidien au bien-être de nos étudiants.
DCG 1 : ouverture prochaine des inscriptions sur Parcoursup !
Actualité publiée le 5 décembre 2022
Le Diplôme de Comptabilité et de Gestion (ou DCG), premier jalon de la filière de l’expertise comptable est accessible via ParcourSup en première année à partir du 20 décembre !
Pourquoi opter pour un DCG ?
Le DCG(Diplôme de Comptabilité et de Gestion) est le premier pas vers la voie royale de l’expertise-comptable donnant respectivement accès au DSCG(Diplôme Supérieur de Comptabilité et de Gestion) puis au DEC(Diplôme d’Expertise Comptable).
Les étudiants titulaires d’un Diplôme de Comptabilité et de Gestion désireux de poursuivre dans la voie universitaire peuvent tout à fait intégrer un parcours mastère au sein d’un établissement spécialisé. Ces formations, techniques et professionnalisantes, permettent de se spécialiser dans diverses disciplines : Audit, Contrôle, Comptabilité ou encore Finance.
Le Diplôme de Comptabilité et de Gestion offre une multitude de possibilités aux étudiants titulaires. La poursuite d’étude ou l’insertion professionnelle sont à portée de main, à condition de se former auprès d’un bon établissement.
La candidatureest ouverte en première année directement sur ParcourSup !
Pourquoi choisir l’ENGDE ?
L’ENGDE, établissement spécialisé dans la gestion, la finance et l’expertise-comptable propose un Programme Grande Ecole (Bachelor, Mastère) ainsi que des programmes de l’expertise-comptable (DCG, DSCG et DEC). Tous ses parcours universitaires bénéficient de l’excellence de sa pédagogie et sont animés par des intervenants issus du monde professionnel.
Forte de son excellente réputation, notre école jouit de solides partenariats avec les entreprises majeures du secteur de la gestion, audit et comptabilité. Un avantage considérable dont nos étudiants profitent pour lancer leur carrière en alternance et ainsi rapidement développer un solide réseau professionnel.
Ainsi, les périodes de stage et les parcours en alternance professionnalisent l’étudiant et lui permettent d’associer enseignement, expérience professionnelle et rémunération.
Tous les diplômes ou titres délivrés par l’ENGDE sont délivrés ou reconnus par l’État (les diplômes de la filière Expertise Comptable sont des diplômes d’État). Les étudiants pourront donc faire valoir leur titre en France comme à l’étranger.
Alors vous êtes prêt ? Venez vivre l’expérience ENGDE !
Quelle différence entre un fonds de commerce et un fonds commercial ?
Actualité publiée le 28 novembre 2022
Notions à la fois comptables, juridiques, pratiques et financières, retour sur les principales différences entre le fonds de commerce et le fonds commercial et sur les traitements comptables les plus fréquents.
Le fonds de commerce et ses éléments constitutifs
Le fonds de commerce est un bien appartenant à une entreprise qui regroupe des éléments matériels ou immatériels, juridiquement qualifiés de corporels et/ou incorporels.
Les éléments corporels sont des composantes physiques, comme le matériel d’exploitation, le mobilier, l’outillage ou encore les livres et documents comptables.
Les biens incorporels se composent de :
– La clientèle, c’est même la composante principale du fonds de commerce. Le droit définit la clientèle comme l’ensemble des personnes qui s’approvisionnent auprès du fonds de commerce en raison des hautes compétences de l’exploitant. Il ne s’agit donc pas d’un public de passage (achalandage), mais bien d’un réel ensemble structuré et avec qui l’exploitant entretient une relation régulière.
– Au titre des biens incorporels se trouve également le droit au bail, qui confère à l’exploitant la propriété commerciale, autrement dit le droit au renouvellement du bail. Ainsi, si un propriétaire refuse de renouveler un bail commercial, il lui faut payer des indemnités.
– On compte aussi dans les biens incorporels le nom commercial, les licences et les autorisations. Par exemple, une licence est obligatoire pour la vente de boissons, le fonds de commerce doit ainsi disposer des autorisations afférentes.
Le fonds commercial : la valeur d’une entreprise
Le fonds commercial est une valeur, qui est calculée après l’évaluation de divers éléments appartenant à une société : sa marque, sa clientèle, sa réputation et sa propriété intellectuelle. En ce sens, le fonds commercial est une notion purement légale et comptable, qui est défini par l’Autorité des Normes Comptables dans son règlement n°2015-06.
C’est un actif incorporel qui n’a pas de forme physique : le fonds commercial est une notion exclusivement immatérielle qui est intrinsèquement liée à une activité commerciale. À ce titre, il est comptabilisé à l’actif du bilan comptable. Ainsi, on peut opposer le fonds commercial (actif incorporel) aux actifs corporels de l’entreprise, comme les terrains, l’équipement ou les constructions.
Ces caractéristiques du fonds commercial en font un actif indissociable du fonds de commerce : on ne peut obtenir un fonds commercial qu’en achetant un fonds de commerce. En effet, l’acte de cession d’un fonds de commerce contient des mentions obligatoires, dont le chiffre d’affaires, les résultats des trois dernières années, l’identité du propriétaire du fonds de commerce et les éléments qui composent le fonds commercial. Il en va de même du régime juridique de la structure : le fonds commercial ne peut exister qu’en présence d’une société commerciale (SNC, SARL, SCS, etc.).
En somme, le fonds commercial est une notion comptable permettant de rassembler en une même catégorie tous les éléments incorporels qui constituent le fonds de commerce. Sont donc exclus de la notion les éléments corporels : marchandise, matériel, etc. En revanche, font partie du fonds commercial les parts de marché que détient éventuellement l’entreprise.
Notons que le fonds commercial ne peut être détenu que par un commerçant. Si un artisan est propriétaire, il s’agira d’un fonds artisanal, idem pour un agriculteur, qui est propriétaire d’un fonds agricole.
Fonds de commerce et fonds commercial : une pratique comptable différente
Sur le plan comptable, le fonds de commerce est amortissable, à condition qu’il justifie d’une durée de vie limitée. Si tel n’est pas le cas, il fera l’objet d’une dépréciation. En temps normal, si le fonds de commerce est amorti, il ne bénéficie pas d’une déduction du résultat imposable. Fiscalement, cet amortissement doit donc être réintégré. Néanmoins, et pour soutenir les professionnels au sortir de la crise de la Covid-19, la loi de finances 2022 autorise la déduction du résultat imposable de l’amortissement constaté des fonds de commerce acquis entre le 1er janvier 2022 et le 31 décembre 2025.
Puisque les actifs constitutifs du fonds commercial représentent une valeur qui s’inscrit sur le long-terme, on peut enregistrer un amortissement du fonds commercial dans l’état des résultats. Par exemple, les dépenses associées aux brevets d’une entreprise (qui font partie du fonds commercial) sont réparties sur plusieurs années.
En comptabilité, il est également fréquent de se trouver face à une dépréciation du fonds commercial, qui doit alors être comptabilisé. En pratique, déterminer la durée d’utilisation d’un fonds commercial est une tâche complexe : les flux de trésorerie qu’il génère directement sont difficilement identifiables. Néanmoins, on comptabilise généralement la dépréciation du fonds commercial comme suit :
– Au débit le compte 68161 « Dotations aux dépréciations des immobilisations incorporelles ».
– Au crédit le compte 2907 « Dépréciations du fonds commercial ».
Sachez également que depuis 2016, toute entreprise peut amortir son fonds de commerce sur sa durée d’utilisation. Théoriquement, le fonds commercial est présumé avoir une durée de vie non limitée et à ce titre ne peut être amortissable. Cette présomption est réfutable, notamment dans le cas d’un fonds commercial lié à un contrat à durée limitée ou lorsqu’une décision de cessation d’activité a été prise. Les PME peuvent donc amortir leur fonds commercial sur 10 ans comme suit :
– Au débit du compte 68111 « Dotations aux amortissements des immobilisations incorporelles ».
– Au crédit du compte 2807 « Amortissements du fonds commercial ».
Cas de cession / achat d’un fonds de commerce et d’un fonds commercial
L’évaluation d’un fonds de commerce est basée sur des barèmes différents selon les professions. On calcule une moyenne TTC du chiffre d’affaires des trois dernières années, puis on multiplie le résultat par le coefficient propre à la profession. Ce sont la chambre de commerce ou la chambre des métiers qui fournissent ce barème aux experts-comptables.
Naturellement, évaluer un fonds de commerce comprend l’analyse financière d’autres éléments, comme la localisation du siège, le montant des loyers, les tendances des marchés financiers à un moment M, etc.
Lorsqu’un fonds de commerce est acquis, on débite la somme en l’enregistrant dans plusieurs comptes :
– 3 : le montant des stocks.
– 20 : le montant autre que celui du fonds commercial.
– 21 : le montant du matériel et des installations.
– 207 : le montant résiduel, dans le copte « Fonds commercial ».
– 44566 : « TVA déductible sur autres biens et services ».
– 44562 « TVA déductible sur immobilisation ».
Quant au crédit, il figurera au compte 404 « Fournisseurs d’immobilisations ». Les frais afférents à l’acquisition seront répartis entre les comptes 6221, 6226 et 6227 : honoraires ou frais d’actes et de contentieux.
Attention, lors de la vente d’un fonds de commerce, le fonds commercial qui inclut une clientèle peut comprendre des informations sensibles sur les personnes. Si le vendeur est autorisé à joindre ses fichiers clients, ils doivent être mentionnés au débit du compte 208 « Autres immobilisations incorporelles ». Dans ce cas de figure, il est crucial de croiser la législation comptable avec le RGPD et autres dispositions relatives à la protection de la vie privée et des données sensibles.
Grâce au suivi et à l’enseignement de très haut niveau académique et technique de l’ENGDE, les étudiants dans la filière comptable de l’établissement apprennent très rapidement les différences juridiques entre un fonds de commerce et un fonds commercial et savent prendre en charge les opérations comptables afférentes.
Si tous les professionnels détiennent un fonds de commerce, le fonds commercial ne peut être la propriété que d’un commerçant.
Quelle est la différence entre une facture d’avoir et une facture de doit ?
Actualité publiée le 21 novembre 2022
Au cœur de la comptabilité se trouve la facture. Document officiel, elle permet d’établir l’existence d’une transaction entre un fournisseur et un acheteur. Attention à ne pas la confondre avec un avoir, qui consiste en une facture attestant d’un crédit et permettant de faire annuler une facture erronée. Explications des différences entre facture de doit et d’avoir.
Factures de doit ou d’avoir : deux types différents
Dans la législation française, on différencie deux types de factures, ce qui permet de lutter contre la fraude : la facture de doit et la facture d’avoir. La facture de doit est un document original attestant d’une transaction commerciale et entérinant l’existence d’un dû entre un client et son fournisseur. Très encadrée au plan formel, la facture doit faire apparaître certaines mentions légales, ne peut être modifiée ultérieurement ni subir une quelconque correction ultérieure à son édiction.
Ce document, qui atteste d’une créance entre un fournisseur et son client acheteur contraint légalement le destinataire au paiement du montant indiqué sur la facture. La facture de doit, ou forme classique de facturation comptable, doit impérativement mentionner :
– Les données d’identification de l’émetteur : nom, adresse, n° Siret, code NAF, capital, etc. – Les données d’identification du destinataire. – La date de production de la facture et son échéance de paiement. – Le numéro de la facture : la numérotation est suivie et ininterrompue tout au long de l’exercice de l’entreprise. – La désignation et la quantité des biens ou des services facturés. – Les montants associés – Le taux et le montant de la TVA (sa déduction au plan légal le cas échéant). – Les réductions et les escomptes éventuels.
Facture d’avoir : à quoi donne-t-elle droit ?
Rappelons qu’une facture ne peut en aucun cas être modifiée ultérieurement. Pour corriger une erreur sur une facture de doit, les professionnels sont contraints d’édicter un autre document officiel : la facture d’avoir. L’obligation d’annuler une facture de doit au moyen d’une facture d’avoir découle de l’article 242 A de l’annexe II du CGI, qui garantit la continuité de la numérotation des factures d’une entreprise.
En comptabilité professionnelle, la facture d’avoir ne donne pas lieu à un autre paiement à proprement parler. Il s’agit d’un remboursement de forme spécifique accordé à un client en raison d’un trop-plein perçu à l’édiction de la facture de doit, et qui doit être corrigé. En somme, la facture d’avoir est un peu l’inverse de la facture de doit, en ce qu’elle acte que le c’est le fournisseur qui est redevable d’une somme à son acheteur.
Pour complémenter le document original, la facture d’avoir doit présenter des caractéristiques spécifiques, dont les mentions obligatoires de la facture classique afin de bien faire référence équivoque au document qu’elle vient annuler. Ainsi, la facture d’avoir vient corriger la facture de droit sur de nombreux points, comme une facturation au nom du mauvais client ou une erreur sur les prix. Attention, dans ce cas de figure, la facture corrective devra comprendre le montant complémentaire (à la charge du fournisseur) le cas échéant.
La durée de validité d’une facture d’avoir des de 5 ans et le document doit être conservé pendant 10 ans.
Différence facture d’avoir / facture de doit : l’enregistrement comptable
Une facture de droit est un document officiel qui est édicté au moment où la créance se forme ou à la fin d’une prestation de service. Il s’agit d’un document officiel immuable, il ne peut pas être annulé, modifié ou supprimé. Son enregistrement est très simple et suit les principes de la comptabilité générale. Les flux doivent apparaître de manière claire et non équivoque dans les comptes afférents de la structure et chaque flux entrant doit correspondre à une sortie équivalente.
Par exemple, une facture simple est enregistrée sous son montant HT dans le copte d’achat (607) ou de vente (707). Le montant de la TVA sera ensuite enregistré dans le compte de TVA déductible ou collectée. Enfin, le net à payer apparaîtra dans le compte fournisseur (401) ou client (411).
Il faut donc, avant d’enregistrer une facture de droit, repérer s’il s’agit d’un achat ou d’une vente, ce qui dépend de l’activité de l’entreprise émettrice.
Il existe différentes manières d’enregistrer une facture d’avoir, selon qu’elle concerne un retour de marchandises chez le client ou le fournisseur. En pratique, un avoir à un fournisseur qui constitue une remise sera enregistré comme suit :
– Au débit du compte 401 « Fournisseurs – Achats de biens et prestations de service ».
– Au crédit au compte « TVA Déductible sur autres biens et services » et au compte 609 « Rabais, remises et ristournes obtenues sur chats ».
En cas d’un avoir portant sur une immobilisation, ce sont les comptes « Fournisseurs – Achats d’immobilisation » et / ou « TVA déductible sur immobilisations » qui seront utilisés.
Quant au retour sur achat effectué au cours de l’exercice, il est enregistré au compte d’achat concerné, celui même qui a été initialement débité. Attention, si un avoir est attendu et ne sera reçu qu’au titre de l’exercice suivant, on constate alors un avoir à recevoir indiqué aux comptes 4098 (au débit) et 44586, au crédit. Il faudra également retraiter les comptes fournisseurs débiteurs en les virant aux comptes 4097 « Fournisseurs d’exploitations – Autres avoirs » (sans oublier de créditer le compte 4011 « Fournisseurs – Achats de biens et de prestations de services ». Il en va de même pour les fournisseurs d’immobilisations débiteurs : dans ce cas de figure les comptes 40974 et 4041 sont concernés.
Enfin et de manière plus générale, on déduira les réductions accordées sur la facture de doit originale. Concernant les entreprises soumises à la TVA, la facture d’avoir doit comporter certaines mentions légales afin de récupérer la taxe :
– Le montant HT du remboursement et le montant TVA correspondant.
– Le renoncement au remboursement de TVA consenti.
– Pour un retour de marchandises, les réductions initialement accordées seront également ôtées (sinon, le remboursement au client peut être plus élevé que la somme initialement payée).
– Les frais de port de la facture initiale ne sont pas remboursables sur une facture d’avoir.
La filière de l’expertise-comptable s’articule autour de l’obtention de trois grands diplômes d’États, dont les examens se préparent au sein des écoles spécialisées en gestion, finance et expertise comptable. Par exemple, l’ENGDEpropose à ses étudiants un accompagnement d’exception qui leur permet de véritablement décrocher leur DCG, DSCG et DECet de tout connaître de l’expertise comptable.
Facture de doit ou facture d’avoir, ces documents officiels ont une valeur légale forte et il est conseillé de se tourner vers un professionnel pour les éditer, les traiter et les vérifier.
Les charges supplétives font partie des charges induites par l’activité d’une entreprise et qui sont incorporées aux coûts de manière indirecte. Elles font figure d’exception, en ce qu’elles ne figurent pas dans la comptabilité générale de la structure. Comment les prendre en considération ?
Typologie des charges supplétives
En comptabilité professionnelle française, on distingue deux catégories de charges supplétives :
– La rémunération de l’exploitant individuel. C’est le cas des entreprises au sein desquelles le travail de l’exploitant n’est pas inscrit dans les charges. En revanche, du point de vue du calcul de ses coûts de fonctionnement, cette charge existe au titre de la contrepartie de l’activité professionnelle de l’exploitant. Il s’agit alors d’une charge supplétive, même si elle concerne l’activité individuelle de l’exploitant ou des membres de sa famille (conjoint collaborateur par exemple). Attention, le montant déterminé est fictif, il s’agit du salaire que percevrait l’exploitant s’il était salarié de l’entreprise.
– La rémunération des capitaux propres. La comptabilité générale n’enregistre pas la rémunération des capitaux propres d’une structure. Il s’agit néanmoins dans la pratique d’une charge économique qui doit être considérée pour bien appréhender le coût de fonctionnement d’une entreprise. La rémunération des capitaux propres se subdivise en deux types :
La rémunération des capitaux propres fonciers, qui consiste en des charges supplétives qui prennent en compte la valeur locative des terres dont l’entreprise est propriétaire.
La rémunération des capitaux propres d’exploitation. Pour obtenir le montant de ces charges supplétives, il faut multiplier les capitaux propres d’exploitation (leur montant global) par un taux d’intérêt conventionnel indexé sur le taux moyen annuel d’une épargne classique.
Charges supplétives et charges incorporables
La comptabilité générale tient compte du calcul des coûts de fonctionnement d’une entreprise en supprimant les charges qui ne sont pas directement liées à son activité. On doit donc, pour calculer les coûts d’une structure, tenir compte des charges dites incorporables. Elles excluent de fait les charges exceptionnelles, celles sont le montant est associé et rendu nécessaire par des règles juridiques ou fiscales (il s’agit alors de charges de substitution) ou de charges qui seront bientôt abandonnées ou réparties sur l’ensemble des périodes de travail de référence.
La comptabilité générale ne laisse pas apparaître les charges supplétives pour des raisons fiscales et juridiques. En effet, il s’agit de charges irréelles et estimatives, la comptabilité générale se bornant à retracer les flux effectifs d’une structure.
Tenir compte des charges supplétives grâce à la comptabilité analytique
Par nature, les charges non-incorporables sont supprimées de la comptabilité générale : au sein des charges incorporables (charges d’exploitation par exemple), les experts-comptables doivent néanmoins incorporer les charges supplétives d’une entreprise pour parvenir à une vision réaliste de ses coûts de fonctionnement.
Ce sont les méthodes de la comptabilité analytique qui permettent l’incorporation des charges supplétives. Analyser ces éléments permet de mieux comprendre le rendement d’une entreprise, en observant le coût global de son processus de travail (ainsi que son taux de rendement). Par exemple, la comptabilité générale prend en compte les charges de production lorsqu’elles sont véritablement génératrices de dépense dans sa comptabilité (principe de l’entrée et de sa correspondance avec les sorties des flux).
Mais, par exemple, les charges de prospection d’une entreprise ne sont pas prises en compte, car elles sont considérées comme incorporées aux coûts de production. En faisant apparaître directement ces charges supplétives liées à la prospection, la comptabilité analytique permet de tirer des liens concrets offrant de précisément comprendre le taux de rendement d’une structure.
Plus généralement, l’analyse des charges supplétives permet :
– De faire une différence technique entre les activités de deux entreprises concurrentes.
– D’opter pour la juste forme juridique en établissant une différence chiffrée entre le salaire d’un dirigeant d’entreprise et celui du propriétaire d’une société individuelle.
Méthode de la comptabilité analytique pour déterminer les charges supplétives
Ainsi, la comptabilité analytique utilise les charges supplétives pour déterminer le coût global de fonctionnement d’une société. Pour y parvenir, la méthode consiste à déterminer le montant des charges dites « incorporées ». Elles comprennent : les charges incorporables (celles de la comptabilité classique : d’exploitation et financières), les charges retraitées (à cause d’une augmentation ou d’une diminution), les charges supplétives et les charges non-incorporables (exceptionnelles, participation des salariés ou encore impôts sur les bénéfices éventuels).
Pour réaliser cette estimation, la comptabilité analytique va en premier lieur écarter les charges non-incorporables pour se concentrer sur la catégorie « incorporable ». Le professionnel procédera ensuite à l’ajout des charges supplétives dans son calcul, ce qui lui permettra d’estimer le montant global des charges incorporées.
Pour prendre en considération les charges supplétives d’une entreprise, on crée alors un compte dédié qui permet de véritablement prendre en compte des pôles de dépense qui ne sont pas directement générateurs de consommation dans la comptabilité générale : la recherche et le développement, par exemple.
Comment apprendre à analyser les charges supplétives ?
Cette méthode de la comptabilité analytique s’apprend au titre d’études supérieures dans la filière comptable, de la finance et de l’audit comptable. Pour se spécialiser dans la comptabilité analytique, il faut choisir la voie de la gestion d’entreprise et de l’administration des sociétés. Il est également important que la formation suivie croise ces éléments d’apprentissage avec des modules de la comptabilité générale et de la finance d’entreprise.
Ces formations complètes sont proposées par les écoles spécialisées en gestion, finance, et expertise comptable. Ces établissements proposent des PGE spécialisés ou un accompagnement aux examens des diplômes de la filière comptable.
C’est le cas de l’ENGDE, qui offre à ses étudiants un contenu pédagogique de très haut niveau académique et technique. Forts de leur apprentissage en alternance, ils réussissent avec brio les tests et les examens et trouvent rapidement un emploi dans la filière de leur choix.
L’analyse des charges supplétives et le recours aux méthodes de la comptabilité analytique sont en plein essor. De très nombreuses entreprises fondent leurs stratégies d’action sur les retours des spécialistes capables de leur fournir un point de vue global sur les coûts de production et les potentialités de revient de leur structure.