Les missions essentielles d’un consolideur financier dans un groupe d’entreprises

Actualité publiée le 31 mai 2023

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Dans le domaine de la finance d’entreprise, les groupes de sociétés font face à des défis complexes en matière de consolidation de leurs états financiers. C’est là qu’intervient le rôle clé du consolideur financier. Cette fonction essentielle est chargée de rassembler, analyser et présenter les informations financières de l’entreprise mère et de ses filiales, afin de fournir une image globale de la situation financière du groupe. Dans cet article, nous explorerons les missions fondamentales d’un consolideur financier et l’importance de son rôle dans le processus de consolidation.

 

Les principales missions d’un consolideur financier

 

  • Collecte et consolidation des informations financières : la mission principale d’un consolideur financier consiste à rassembler les états financiers des différentes entités constituant le groupe. Cela implique de collecter les données comptables, les rapports de gestion et autres informations pertinentes des filiales, et de les consolider en un ensemble cohérent. Il doit s’assurer de l’exactitude, de la fiabilité et de la conformité des informations financières obtenues, afin de garantir la qualité des états financiers consolidés.

 

  • Application des normes comptables : ce spécialiste doit avoir une connaissance approfondie des normes comptables nationales et internationales, telles que les normes IFRS (International Financial Reporting Standards) ou les normes locales. Sa mission est de veiller à ce que les états financiers consolidés soient préparés en conformité avec ces normes, ce qui garantit la comparabilité et la transparence des informations financières du groupe. Il doit également suivre l’évolution des normes comptables et s’adapter aux nouvelles réglementations.

 

  • Choix et application des méthodes de consolidation : le consolideur financier est responsable de choisir la méthode la plus appropriée en fonction des caractéristiques du groupe et de ses filiales. Les méthodes couramment utilisées sont l’intégration globale, l’intégration proportionnelle et la mise en équivalence. Chaque méthode a ses propres avantages et limitations, et le consolideur financier doit évaluer laquelle est la plus adaptée pour refléter fidèlement la réalité économique du groupe.

 

  • Analyse et interprétation des données consolidées : une fois les informations consolidées, il effectue une analyse approfondie des résultats obtenus. Il évalue la performance financière globale du groupe, identifie les tendances, les forces et les faiblesses, et fournit des commentaires et des recommandations à la direction. Cette analyse permet aux décideurs de prendre des décisions éclairées et d’élaborer des stratégies financières appropriées pour le groupe.

 

  • Communication des informations financières consolidées : le consolideur financier joue un rôle crucial dans la communication des informations financières consolidées aux parties prenantes internes et externes. Il est chargé de préparer les états financiers consolidés, l’annexe comptable consolidée et le rapport de gestion du groupe. Ces documents sont utilisés par la direction, les actionnaires, les autorités de régulation, les investisseurs et autres parties prenantes pour évaluer la performance du groupe. Enfin il doit veiller à la clarté, à l’exactitude et à la compréhension des informations financières présentées.

 

Les formations pour devenir responsable de consolidation financière

 

Pour devenir consolideur financier, il est recommandé de suivre une formation dans le domaine de la comptabilité, de la finance ou de la gestion d’entreprise.

Vous pouvez suivre des programmes de formation professionnelle ou des certifications dans le domaine de la comptabilité et de la finance, tels que les certifications en comptabilité DCG et DSCG proposées par l’ENGDE. Ces certifications renforceront votre expertise et votre crédibilité en tant que consolideur financier.

Certains mastères spécialisés se concentrent sur la finance d’entreprise et le contrôle de gestion, ce qui inclut souvent des cours sur la consolidation financière. Ces programmes offrent une approche plus approfondie de la finance d’entreprise et vous préparent à des postes de responsabilité dans le domaine de la consolidation.

 

Une formation en alternance : un plus pour devenir consolideur financier

 

L’ENGDE propose également des formations en alternance, ce qui peut être une excellente option. L’alternance vous permet de combiner la formation théorique dispensée par l’école avec une expérience professionnelle concrète au sein d’une entreprise. Voici quelques avantages de l’alternance à l’ENGDE :

Apprentissage pratique : l’alternance vous offre l’opportunité de mettre en pratique les connaissances acquises lors de votre formation en travaillant au sein d’une entreprise réelle. Vous pourrez participer à des projets de consolidation financière, manipuler des données financières, analyser des états financiers et appliquer les méthodes de consolidation dans un environnement professionnel.

Acquisition de compétences professionnelles : en travaillant aux côtés de professionnels de la finance et de la consolidation financière, vous développerez des compétences pratiques et opérationnelles qui sont essentielles pour exercer ce métier. Vous apprendrez également à utiliser des outils et des logiciels spécifiques utilisés dans le domaine de la consolidation financière.

Réseau professionnel : l’alternance vous permet de construire un réseau professionnel solide en établissant des contacts avec des experts de l’industrie et des collègues de travail. Ces connexions peuvent s’avérer précieuses pour votre future carrière, vous offrant des opportunités d’emploi et de développement professionnel.

Validation des compétences : l’alternance vous permet de mettre en valeur votre expérience professionnelle concrète dans votre CV. Les recruteurs apprécient généralement les candidats ayant une expérience pratique et peuvent considérer votre expérience en alternance comme un atout majeur lors du processus de recrutement.

En résumé, le rôle d’un consolideur financier est d’assurer l’intégrité et la fiabilité des informations financières consolidées d’une entreprise, ce qui contribue à une meilleure transparence, à la prise de décisions éclairées et à la confiance des parties prenantes dans les états financiers de l’entreprise.

Comment et pourquoi devenir auditeur financier ?

Actualité publiée le 22 mai 2023

auditeur financier engde

L’auditeur financier est le garant des bonnes pratiques en matière de gestion comptable et financière d’une entreprise. Il s’assure que les comptes annuels sont sincères et fidèles. L’auditeur financier s’assure également de la fiabilisation des circuits d’information. Il est donc, à ce titre, en lien avec les différents services de l’entreprise. Lorsqu’il exerce son activité en interne, il aura en charge la rédaction des procédures et la réalisation de mission d’audit. Lorsque la mission est exercée en externe, l’auditeur aura en charge une mission visant à la certification des comptes qui engagera sa responsabilité ou celle du cabinet d’audit pour lequel il officie.

 

Que fait l’auditeur financier au quotidien ?

 

De manière générale, l’auditeur financier est amené à travailler avec tous les services de l’entreprise bien qu’il orientera une partie de sa mission sur les services administratifs et financiers. Dans le cadre de ses fonctions il sera amené à valider les procédures en place dans l’entreprise (qui fait quoi et comment ?) de manière à éviter les erreurs, les malversations ou les procédures qui pourraient générer des risques pour l’entreprise. À l’heure de la digitalisation, l’auditeur financier sera donc amené, notamment, à pratiquer un audit des systèmes d’information.

Lorsque ce métier est exercé en externe, c’est-à-dire au sein d’un cabinet d’audit, sa mission correspond donc à une mission de certification ou une mission de commissariat aux comptes. L’auditeur procédera donc à un examen de la comptabilité, des états de synthèses fournis. Afin de fiabiliser l’information financière produite il pourra ainsi être amené à réaliser des sondages ou des opérations de circularisations auprès de l’entreprise, à vérifier le stock physique de l’entreprise, etc.

 

Quelles sont les qualités nécessaires pour être auditeur financier ?

 

L’auditeur financier doit donc être doté d’un solide bagage technique car il doit maitriser l’ensemble des règles comptables du Plan Comptable Général (PCG), mais également les normes IFRS (International Financial Reporting Standards) qui permettent d’obtenir un système comptable uniforme entre les différents pays du monde. Il doit également maitriser des règles fiscales en perpétuelle mutation, il doit pour se faire, être curieux mais également être aguerri aux techniques de veille juridique et économique. Comme évoqué précédemment à l’heure de la digitalisation et à celle de la mise en place de la facture électronique, l’auditeur financier doit être à l’aise avec les systèmes d’information.

Outre ses compétences techniques, l’auditeur financier devra être doté d’un excellent relationnel. En effet, s’il exerce ses fonctions en externe, il devra être capable de s’adapter à toutes les structures dans lesquelles il exercera ses missions et aux personnes avec lesquelles il échangera dans l’optique d’obtenir les réponses nécessaires au bon accomplissement de celles-ci. Un bon relationnel facilitera également les missions de l’auditeur financier s’il travaille en interne car il sera amené à rédiger des procédures. Ainsi les processus de validation et leur application aux membres des différents services seront facilitées.

Enfin, l’audit est un travail d’équipe. L’auditeur financier devra donc faire preuve de compétences managériales et organisationnelles afin d’avoir une équipe efficace, et capable de mener à bien sa mission dans les délais impartis.

 

Pourquoi devenir auditeur financier ?

 

Être auditeur financier, c’est être assuré de ne jamais s’ennuyer, de mener à bien des missions diverses et variées mais aussi d’échanger avec les différents services de l’entreprise. En effet, bien que l’objectif de sa mission soit d’assurer la fiabilité de l’information financière, l’auditeur financier s’intéresse à tous les départements de l’entreprise. S’il exerce ses fonctions en externe, l’auditeur sera amené à réaliser ses missions dans des secteurs d’activité très différents dont il devra appréhender tant les marchés et modes de fonctionnement que les spécificités comptables, financières et fiscales.

Les auditeurs financiers doivent donc posséder de solides compétences techniques, être de bons communicants et être dotés d’un excellent relationnel ce qui en fait des professionnels très recherchés sur le marché du travail.

 

Comment devenir auditeur financier ?

 

L’auditeur financier doit maitriser des connaissances et des compétences comptables, financières, juridiques, et également en matière de management des systèmes d’information. La filière d’excellence pour exercer cette fonction est donc le DSCG, 2ème étape du programme expertise comptable auquel prépare l’ENGDE. Il est également possible d’exercer cette fonction grâce au Mastère Audit, Contrôle et Comptabilité qui va conférer à son titulaire toutes les connaissances nécessaires grâce aux nombreux séminaires thématiques.

Des postes d’auditeurs juniors seront également accessibles aux titulaires d’un DCG ou encore avec les Bachelors Audit, Conseil et Finance et Responsable de Mission en Cabinet d’Expertise Comptable deux formations certifiantes inscrites au RNCP proposées par l’ENGDE.

Le marché de l’emploi dans le secteur de la comptabilité

Actualité publiée le 5 mai 2023

marché de la comptabilité ENGDE

Le marché de l’emploi dans le secteur de la finance et de la comptabilité est très dynamique. De prime abord, ce n’est pas un secteur attractif et pourtant c’est un domaine qui connait une croissance régulière et continue depuis plusieurs années.

 

Un marché dynamique

 

Toutes les entreprises, de la TPE à la multinationale, ont besoin de professionnels qualifiés dans le domaine de la comptabilité. En effet, elles ont toutes un point commun : le besoin de produire leurs comptes annuels et d’établir leurs déclarations fiscales… Mais il s’agit d’une infime partie de ce qu’offrent les métiers de la comptabilité. Il est en effet possible grâce aux études adaptées de se spécialiser dans la gestion de trésorerie, le contrôle de gestion, l’audit ou encore l’expertise comptable. . . Entre autres choses !

Les professionnels des métiers du chiffre peuvent ainsi choisir d’exercer leurs fonctions en interne c’est-à-dire au sein de l’entreprise, en qualité de comptable, directeur financier, contrôleur de gestion. On voit d’ailleurs apparaitre de nouvelles spécialisations telles que le contrôle de gestion environnementale et la comptabilité verte. D’autres se développent telles que l’analyse et la communication extra-financière. Ces fonctions peuvent s’exercer en externe c’est-à-dire dans des cabinets d’expertise comptable et ou d’audit ; cabinets dans lesquels les missions sont aussi riches et variées.

Ces fonctions sont non seulement passionnantes mais elles sont également très demandées. La comptabilité est une filière particulièrement porteuse. Ainsi selon une étude de l’Observatoire des Métiers de l’Expertise comptable et du Commissariat aux comptes et de l’Audit (OMECA), plus de 30 000 recrutements auront lieu à l’horizon 2025 sur les seuls emplois de la gestion comptable et fiscale.

 

Les voies d’accès à ces métiers sont diverses et variées

 

Ceux qui souhaitent s’orienter vers l’audit et/ou l’expertise comptable se dirigeront vers les diplômes exigeants que sont le Diplôme de Comptabilité et de Gestion (DCG – Grade de licence), puis vers le Diplôme Supérieur de Comptabilité et de Gestion (DSCG – Grade de Master) pour ensuite prétendre au Diplôme d’Expertise Comptable (DEC – Doctorat). Il est néanmoins possible de choisir d’autres types de formations telles que les Bachelors et Mastères spécialisés. L’ensemble de ses formations est accessible en alternance, ce qui permet d’allier l’acquisition de compétences, de savoir-être professionnel et l’acquisition de connaissances.

Labellisée « Ecole de la profession » par le Conseil National de l’Ordre des Experts Comptables, l’ENGDE dispose d’une excellente réputation auprès des professionnels du secteur. L’école propose un Programme Grande Ecole avec des spécialisations dans le domaine du contrôle de gestion sociale, des missions en cabinets d’expertise comptable, de l’audit ou de la finance ainsi qu’un programme préparant au DCG, DSCG et au DEC afin de former les experts comptables de demain.

Retour sur le Gala de Remise des Diplômes 2023

Actualité publiée le 3 mai 2023

remise de diplôme ENGDE

Samedi 15 avril 2023 a eu lieu le Gala de Remise des Diplômes de la promotion 2021/2022 de l’ENGDE. À cette occasion, l’ensemble des diplômés des écoles du Réseau GES ont pu profiter des salles du mythique Grand Rex de Paris. Au total, l’évènement a rassemblé près de 3500 diplômés, leurs proches ainsi que de nombreux intervenants et membres de l’administration venus féliciter leurs étudiants.

 

Une cérémonie émouvante

 

La cérémonie de remise des diplômes a débuté par un discours de Christelle Jondot dans lequel la Directrice de l’ENGDE s’est adressée aux jeunes diplômés pour les féliciter et les remercier chaleureusement.

“Chers diplômés, merci ! Merci car cette cérémonie de remise des diplômes est toujours pour moi un moment fort. Votre énergie et vos sourires rechargent mes batteries pour le reste de l’année. Soyez audacieux, téméraires, fous mais toujours justes et n’oubliez pas que la vie n’est pas une course mais un voyage qu’il convient de savourer à chaque étape”

Wahib Dahmani, Expert-comptable, Président du Club des jeunes experts-comptables et commissaires aux comptes est également parrain de la promotion 2022. Il a partagé avec les diplômés ses conseils pour réussir dans la vie professionnelle et personnelle. Il a également décrit son parcours puis conclu son discours par de chaleureuses félicitations à nos 78 diplômés.

Chaque année, l’ENGDE met à l’honneur ses majors de promotion : félicitations à Olena Dzhumug, diplômée du Bachelor Audit, Conseil et Finance, et Johana Naceri, diplômée du Mastère Audit, Conseil et Comptabilité.

Promotion par promotion, les étudiants se sont succédés sur scène afin de réaliser une photo souvenir de cet évènement avec le traditionnel “hat throwing”, symbolisant ainsi la fin de leurs années d’études et par la même occasion, leur passage à la « vie d’après ».

 

Une soirée mémorable

 

Comme à chaque édition, le Gala de Remise des Diplômes se poursuit par une grande soirée cocktail accueillant tous les diplômés ainsi que leurs invités aux prestigieux Salons Hoche, situés sur l’une des plus jolies avenues parisiennes dans le 8ème arrondissement.

Durant cette soirée, les diplômés ont pu célébrer en grande pompe leur réussite dans une ambiance de fête mémorable dont seuls nos étudiants ont le secret.

Cette année encore, le Gala de Remise des Diplômes de l’ENGDE a été une grande réussite pour nos équipes mais surtout un grand moment de bonheur et de fierté pour nos diplômés et leurs familles.

L’équipe ENGDE tient à remercier l’ensemble des personnes présentes lors de cette nouvelle édition du Gala de Remise des Diplômes.

Toutes nos félicitations à tous nos diplômés pour leur réussite académique et leur futur professionnel qui s’annonce d’ores et déjà très prometteur.

Comment devenir auditeur financier ?

Actualité publiée le 17 avril 2023

 

 

L’auditeur financier doit garantir la validité des finances de sa structure en donnant à sa direction son opinion sur la fiabilité de ses états financiers. Il effectue donc des enquêtes techniques auprès des divers services d’une entreprise et émet des avis motivés quant à ses conclusions. Zoom sur le métier d’auditeur financier et sur les formations à suivre pour le devenir à son tour.

 

En quoi consiste le métier d’auditeur financier ?

 

La mission principale de l’auditeur financier est d’analyser la comptabilité et les processus de gestion de l’entreprise qui l’emploie. Son objectif est de faire des recommandations en vue d’optimiser le traitement fiscal de sa structure ou de souligner des éléments d’erreur : malversations, erreurs sur les comptes, mauvaise procédure, etc.

 

Il travaille à la demande de sa direction, s’il officie au sein du service comptabilité, financer et gestion d’une entreprise. En cabinet de conseil spécialisé, il peut agir comme collaborateur ou associé. Il peut également être missionné par un commissaire aux comptes en vue d’effectuer le travail préparatoire à son audit de contrôle.

 

Ainsi, l’auditeur financier travaille sur tous les types de documents comptables : états financiers, données comptables et fiscales, soldes de compte, flux de trésorerie, bilans de résultats, déclarations de revenus et audits internes. Il accède à des informations de première importance pour les structures, ce qui le contraint à un devoir de réserve et la plus stricte confidentialité.

 

En pratique, il assure sa mission en se basant sur la collaboration des entreprises et du personnel qui y travaille. Très diplomate, ses qualités relationnelles sont centrales dans l’accomplissement de ses missions. En effet, son rôle consiste aussi à accompagner les entreprises dans l’identification de leurs erreurs comptables. Par ailleurs, dans le cadre de ses missions, il travaille avec tous les services qui composent une entreprise : équipe de direction, personnel comptable, directeurs de service, etc.

 

À l’issue de son travail d’enquête, l’auditeur financier émet des avis techniques et motivés quant à la viabilité des comptes et aux orientations stratégiques à prendre pour optimiser le fonctionnement de l’entreprise.

 

Quelles sont les compétences à développer pour devenir auditeur financier ?

 

L’auditeur financier analyse tous les documents comptables et techniques de l’entreprise à la recherche d’erreurs volontaires ou involontaires. Il connaît donc parfaitement les principes de la comptabilité, de la gestion et l’environnement juridique de la fiscalité internationale.

 

Pour rendre ses avis à propos de l’optimisation des stratégies de l’entreprise, l’auditeur financier doit aussi pouvoir mener une analyse concurrentielle du marché d’exercice de ses clients. Il sait effectuer une veille sectorielle adaptée à leur activité et connaît les dynamiques, les enjeux et les contraintes économiques contemporaines. Par ailleurs, c’est un fin expert qui maîtrise la comptabilité analytique et peut à ce titre faire des analyses techniques permettant de mettre en exergue les points forts et les axes d’amélioration d’une structure.

 

Ses capacités rédactionnelles sont également bonnes, c’est lui qui met en forme ses rapports. Il doit aussi savoir les exposer clairement à l’oral en réunion afin d’expliciter ses avis aux directions des entreprises. Il fait également preuve d’une compétence métier pluridisciplinaire et peut donc travailler avec des entreprises de tous les secteurs d’activité.

 

En somme, les principales compétences pour devenir auditeur financier sont :

 

– Savoir mener des enquêtes techniques.

– Planifier de manière autonome et performante son audit financier.

– Identifier les domaines à évaluer en priorité.

– Valoriser une entreprise et déterminer ses points d’amélioration.

– Mettre en forme des recommandations pertinentes, etc.

 

Ces compétences de haut vol font de l’auditeur financier un professionnel activement recherché sur le marché du travail. À ce titre, un expert en milieu de carrière peut obtenir une rétribution de près de 47 000 euros bruts mensuels. Ce chiffre peut augmenter en fonction de ses années d’ancienneté et de la structure qui l’emploie, la fourchette haute se trouve aux alentours des 53 K€ annuels bruts.

 

De nos jours, l’auditeur financier doit également maîtriser l’outil informatique et les progiciels de son secteur. Récolte et analyse des datas via les algorithmes ou l’intelligence artificielle sont en effet des tâches quotidiennes de l’auditeur financier. Par ailleurs, s’appuyer sur l’automatisation de certaines tâches chronophages nécessaires à l’établissement de ses avis lui permet d’être plus performant et de développer sa mission de conseil.

 

Devenir auditeur financier : la formation universitaire

L’auditeur financier est un professionnel qui maîtrise plusieurs disciplines : gestion, droit, fiscalité, pilotage d’entreprise, etc. Pour développer toutes ces compétences et devenir auditeur financier, il faut suivre une formation au sein d’un établissement spécialisé proposant des formations en comptabilité, gestion et finance. On peut ainsi choisir d’étudier en école de commerce (avec une spécialisation en expertise comptable) ou d’obtenir son DSCG. Néanmoins, il est vivement préconisé d’opter pour une voie de spécialisation dès son mastère et de se former auprès d’un établissement spécialisé.

 

Les filières de l’audit et de la finance permettent de devenir auditeur financer en cinq ans d’études après le baccalauréat. Le cursus doit permettre de développer des compétences de haut vol afin de pratiquer le métier d’auditeur financier dès l’obtention de son diplôme. On considère donc qu’une bonne formation comprend des modules de :

 

– L’audit et de la gestion comptable, permettant de découvrir la comptabilité des groupes, les procédures des fusions d’entreprises (dans le but de déceler les erreurs ou malversations), ainsi que la stratégie d’investissement et de financement des structures internationales, pour être en mesure de proposer des avis techniques.

 

– La gestion d’entreprise. L’auditeur financier connaît parfaitement la fiscalité de la société et des groupes et maîtrise le pilotage stratégique.

 

– La gestion financière approfondie. C’est à l’occasion de ce module d’apprentissage que l’étudiant qui souhaite devenir auditeur financier va découvrir le diagnostic financier et l’évaluation d’entreprise.

 

Le Mastère Audit, Contrôle et Comptabilité de l’ENGDE permet d’exercer comme auditeur financier dès la sortie de ses études en raison de son haut niveau académique et de sa pédagogie en alternance.

 

Devenir auditeur financier est un choix judicieux, les auditeurs financiers juniors obtiennent dès leur première année d’exercice un salaire compris entre 32 et 34 K€ annuels bruts.

Alternance : les 5 étapes pour faire sa déclaration d’impôts

Actualité publiée le 12 avril 2023

Si vous travaillez en alternance, vous devez déclarer vos impôts de la même manière que tout autre travailleur. Vous devez déclarer vos revenus salariaux ainsi que tout autre revenu que vous avez perçu au cours de l’année fiscale. Voici les 5 étapes à suivre pour déclarer vos impôts en alternance :

  1. Collectez toutes les informations nécessaires : vous aurez besoin de votre avis d’imposition, de votre bulletin de salaire, de vos déclarations de revenus pour tout autre travail ou investissement que vous avez réalisé au cours de l’année fiscale, etc.
  2. Déterminez votre situation fiscale : vous devez déterminer si vous êtes considéré comme un travailleur salarié ou un travailleur indépendant. En alternance, vous êtes généralement considéré comme un travailleur salarié.
  3. Remplissez le formulaire adéquat : si vous êtes un travailleur salarié, vous devez remplir le formulaire 2042. Si vous avez d’autres revenus en plus de votre salaire en alternance, vous devrez peut-être remplir d’autres formulaires.
  4. Calculez votre impôt : une fois que vous avez rempli le formulaire, vous pouvez utiliser un outil en ligne ou un logiciel de déclaration de taxes pour calculer le montant de votre impôt dû.
  5. Envoyez votre déclaration de taxes : une fois que vous avez terminé de remplir et de calculer votre déclaration de taxes, vous pouvez la soumettre en ligne ou la renvoyer par courrier au centre des impôts compétent.

Il est important de noter que les procédures et les formulaires peuvent varier selon votre situation fiscale. Il est donc toujours conseillé de consulter un expert-comptable ou un conseiller fiscal pour vous assurer de respecter les obligations fiscales appropriées.

Expert-comptable : comment acquérir son propre cabinet ?

Actualité publiée le 5 avril 2023

cabinet comptable article

L’Ordre des experts-comptables dénombre près de 22 000 structures spécialisées dans l’expertise comptable. Dans la filière, ouvrir son propre cabinet peut permettre d’obtenir une rémunération très élevée : près de 100 K€ pour les associés des structures qui marchent. Comment faire pour acquérir son propre cabinet d’expert-comptable à son tour ?

 

Ouvrir son cabinet d’expert-comptable : être inscrit à l’Ordre de la profession

 

Rappelons que pour exercer, les experts-comptables doivent impérativement être inscrits à L’Ordre des experts-comptables (c’est aussi le cas des commissaires aux comptes). Ce tableau n’est ouvert qu’aux détenteurs du diplôme du DEC.

Le diplôme d’expert-comptable est un titre d’État sanctionnant huit années d’études après le baccalauréat. Il fait suite à l’obtention du DCG et du DSCG, les deux autres diplômes nécessaires pour compéter ses études dans la filière. Sans un DEC, il est impossible d’être inscrit à l’Ordre, et donc d’exercer dans son cabinet d’expert-comptable. On peut néanmoins être salarié d’un cabinet comptable sans inscription, mais les postes de direction sont interdits.

Attention, l’exercice illégal de la profession d’expert-comptable expose le contrevenant à un an de prison et 15 000 euros d’amende (article 433-17 du Code pénal).

 

Ouvrir son cabinet expert-comptable : par quoi commencer ?

 

Deux grandes voies s’ouvrent à qui souhaite ouvrir son cabinet d’expert-comptable :

– La création à partir de rien. Dans ce cas de figure, il faut trouver le juste local, démarcher et fidéliser une clientèle, acquérir les moyens matériels et humains pour supporter son activité, etc.

– La reprise d’une clientèle à un autre cabinet ou un expert-comptable indépendant.

Il faut également déterminer la spécialisation du cabinet, ou choisir d’ouvrir une structure généraliste. Le cabinet généraliste permet de toucher une clientèle plus large et de diversifier ses prestations. C’est le choix qui est fait par les cabinets qui bénéficient de peu de concurrence au niveau local. Les structures situées dans les grandes villes ont, à l’inverse, tendance à se spécialiser afin d’être mieux visibles par leur clientèle.

Pour déterminer ces points techniques avant d’acquérir son cabinet, il est conseillé d’effectuer une étude de marché. Elle peut être menée seule ou avec l’accompagnement de professionnels et détaille :

– La cible de votre entreprise. L’étude de marché va alors faire le point sur la demande qui existe sur votre secteur de niche.

– Le profil de vos potentiels clients : PME, TPE, multinationales, particuliers, etc.

L’étude de marché devra être complétée d’un business plan et d’un plan financier. En effet, les aspects financiers de l’acquisition de son propre cabinet comptable sont cruciaux pour ne pas faire d’erreurs.

Les coûts de création d’une structure d’expertise comptable varient selon la forme juridique d’exercice. On peut dresser une liste non-exhaustive des pôles de dépenses :

– Frais de location des bureaux.
– Frais d’achat de la logistique : postes de travail, abonnements, logiciels, etc.
– Dépenses de lancement : budget de communication, de marketing et d’identité visuelle.
– Frais d’immatriculation de l’entreprise, le cas échéant.
– Frais constitutifs d’une trésorerie de base permettant de couvrir les dépenses initiales de l’activité.

 

Exercer dans son propre cabinet d’expert-comptable : le statut

 

C’est l’ordonnance du 19 septembre 1945 qui régule l’exercice de la profession d’expert-comptable : elle définit les règles déontologiques et impose, notamment, l’inscription à l’Ordre. La législation est claire : exercer comme expert-comptable et ouvrir son cabinet, c’est travailler en tant que professionnel en libéral. Les experts-comptables qui font ce choix ont donc le statut de travailleur indépendant. Récemment créé, un statut hybride est désormais accessible : le portage salarial.

Les cabinets d’experts-comptables peuvent faire librement leur choix de la forme juridique d’exercice au même titre que toutes les autres sociétés. Cette décision dépend généralement du nombre d’associés à prévoir au sein de la structure. Ainsi, les professionnels choisissent souvent d’exercer sous la forme d’une SARL, SAS ou EURL.

Le choix de la forme juridique d’exercice influera aussi sur le régime fiscal applicable au cabinet. Il existe deux cas de figure :

– Le régime de l’impôt sur le revenu : la taxation est effectuée directement au nom des associés en tant que personnes individuelles. C’est le cas d’un cabinet constitué sous la forme de l’EURL, par exemple.

– L’impôt sur les sociétés : l’entreprise est imposée sur les bénéfices qu’elle perçoit. Les associés seront taxés sur leurs propres dividendes ou sur leur rémunération.

Enfin, la sélection du statut juridique aura un impact sur le régime social applicable au dirigeant du cabinet. Deux grands régimes existent :

– L’affiliation au régime social des indépendants.
– L’affiliation au régime général de la sécurité sociale.

Enfin, il faudra immatriculer le cabinet auprès du Centre de formalité des entreprises dont il dépendra.

 

Ouvrir un cabinet comptable : comment réussir ?

 

Le succès d’un cabinet comptable dépend des compétences de ses associés et de l’expertise de son ou de ses fondateurs. Ce qu’il faut pour réussir, c’est connaître sa filière et disposer d’une solide expérience sur le terrain.

C’est pour cette raison que les professionnels attendent généralement quelques années avant d’ouvrir leur cabinet. Cependant, grâce à l’apprentissage en alternance que proposent les établissements spécialisés dans l’expertise comptable, il est possible de cumuler de l’expérience professionnelle plus rapidement qu’auparavant. Cette modalité d’apprentissage présente par ailleurs une sérieuse opportunité de se constituer durant ses études un carnet d’adresses professionnelles sur lequel s’appuyer au lancement de son cabinet.

Le succès de sa structure dépend bien évidemment d’autres facteurs, comme aujourd’hui de sa maîtrise du digital. La profession d’expert-comptable a elle aussi été profondément bouleversée par la transition numérique et il est crucial de l’intégrer à ses processus de travail et à son accompagnement client. Par ailleurs, comprendre les enjeux du digital et du numérique pour son cabinet permet de faire les bons choix d’équipement : systèmes Cloud, logiciels professionnels, etc.

L’ENGDE, consciente des besoins des professionnels désireux d’ouvrir leur cabinet comptable, inclut dans son accompagnement aux diplômes de la profession des modules de découverte permettant de véritablement faire carrière en tant qu’indépendant.

Ouvrir son cabinet d’expert-comptable n’est pas une mince affaire, il est important de pouvoir prendre appui sur une formation complète, solide et professionnalisante.

5 secrets pour réussir sa préparation au DCG/DSCG

Actualité publiée le 31 mars 2023

finance

Les révisions du DCG/DSCG peuvent rapidement devenir sources de stress et d’angoisse pour les étudiants. Ceci est dû à la charge de travail ainsi qu’à l’appréhension de l’épreuve. Il est important d’adopter certaines techniques de révisions pour ne pas tomber dans ce cas de figure. Pour vous aider à aborder vos examens avec sérénité, l’ENGDE vous expose ses 5 secrets pour réussir sa préparation au DCG/DSCG.

 

1/Développer sa mémoire active

 

La première étape pour développer votre mémoire active c’est de trouver celle qui vous convient le mieux. On distingue 3 types de mémoire active :

Mémoire kinesthésique :

Sans doute la plus instinctive des mémoires, elle est directement reliée aux sentiments, émotions et passe principalement par l’action et les souvenirs construits autour de la pratique.
Dans le cadre académique, deux techniques sont particulièrement conseillées :

  • Annoter : noter dans la marge des exemples donnés par le professeur pour mieux illustrer une notion, un chapitre auquel se référer, une définition…
  • Réécrire : après avoir lu votre cours, prenez une feuille vierge et notez toutes les informations que vous avez retenu. Plus vos idées seront structurées (par chapitre, sous chapitre…) plus leur mémorisation sera efficace.

Mémoire visuelle :

Certainement la mémoire la plus communément utilisée dans les révisions, elle se base sur deux techniques phares :
Surligner : à l’aide de surligneurs, il s’agit de surligner les notions les plus importantes d’un cours en se basant sur un code couleurs prédéfini.
Mettre en page : plus votre cours sera bien structuré, comprenant des espaces utiles pour délimiter les différentes parties et plus vos révisions seront agréables.

Mémoire auditive :

La technique la plus populaire pour ceux qui s’appuient sur leur mémoire auditive est de simplement répéter son cours à voix haute (ou en le chuchotant). Bien sûr, on procède partie par partie pour réellement être efficace.

 

2/Adopter la lecture active

 

Peu importe votre type de mémoire active, il ne faut jamais perdre de vue le principe de lecture active. L’idée n’est pas de la subir mais d’être pleinement concentré dans l’objectif d’assimiler chaque phrase, chaque idée de votre cours. Sans cela, toutes les méthodes citées précédemment ne servent absolument à rien.

 

3/Apprendre en enseignant

 

Selon le célèbre “cône d’Edgard Dale”, l’une des méthodes infaillibles pour absorber rapidement et durablement un maximum d’informations c’est d’adopter la posture de l’enseignant. L’idée est simple : si tu ne comprends pas un cours, tu ne peux pas l’expliquer. Même comprises, certaines notions sont difficiles à expliquer, ce qui rend l’exercice encore plus efficace.

 

4/S’entrainer méthodiquement à l’aide des annales

 

Pour réussir un examen, rien ne vaut une mise en situation concrète et c’est toute l’utilité de cette méthode. On se met donc en condition d’examen (sans cours, sans correction) tout en respectant la durée appliquée à chaque épreuve.
Durant la correction, il est important de bien noter toutes les erreurs mais surtout de bien les comprendre pour ainsi mieux les mémoriser.
Une fois terminé, le secret est de reprendre toute l’annale à zéro et de répéter cette opération jusqu’à ce que vous ne fassiez plus d’erreurs.

 

5/S’écouter et s’adapter à ses besoins

 

Ne vous forcez pas à réviser une leçon qui sur le coup ne vous inspire pas. Organiser vos créneaux de révision en fonction de vos envies, vous serez plus aptes à retenir les informations et ainsi vous éviterez une perte de temps conséquente.
Prévoyez également des pauses quand vous saturez, c’est une clé de productivité à ne pas négliger. L’idéal pour ne pas s’épuiser serait d’adopter un rythme d’une heure de pause toutes les deux heures.

Que faire avec un DSCG ?

Actualité publiée le 28 mars 2023

expertise-comptable DSCG

Le DSCG, c’est le second diplôme de la filière de l’expertise comptable. S’il ne permet pas encore de travailler en tant qu’expert-comptable, il permet d’accéder à des emplois prestigieux, techniques et bien rémunérés : que peut-on faire avec un Diplôme Supérieur de Comptabilité et de Gestion ?

 

Exercer en cabinet d’expert-comptable après le DSCG

 

S’il est interdit de pratiquer la profession d’expert-comptable dans l’obtention du DEC et l’inscription à l’Ordre de la profession, les titulaires du DSCG sont autorisés à exercer certains postes au sein d’une structure spécialisée. Dans ce cas de figure, ils occuperont des postes d’assistant, de gestionnaires de paie ou encore de contrôleurs de gestion. Ces emplois sont caractérisés par leur rigueur et la diversification des tâches à prendre en charge. Les titulaires du DSCG peuvent traiter les questions de gestion de la paie, de l’édition des bulletins de salaire et du contrôle de la validité des contrats de travail de leur structure.

Grâce à leur formation complète et technique, ils connaissent les principes comptables et assistent les experts dans l’élaboration des plans comptables, la vérification des comptes ou même l’analyse de performance. Ils maîtrisent donc les fondamentaux de la comptabilité analytique, du contrôle de gestion et même de l’anglais des affaires, ce qui leur permet d’accompagner leur direction dans des sessions de négociation internationale. La rétribution du titulaire d’un DSCG est attractive : un gestionnaire de paie gagne, dès l’issue de sa formation, près de 3200 euros mensuels bruts.

Avec un DSCG, on peut aussi exercer comme contrôleur de gestion, dont la mission principale est d’optimiser les performances et la productivité de ses structures clientes. C’est un professionnel qui établit les budgets prévisionnels, analyse le fonctionnement des entreprises, diagnostique les écarts budgétaires et propose des actions correctives. On peut alors passer un Bachelor en contrôle de gestion sociale dans un établissement spécialisé après avoir obtenu son DSCG.

Il est aussi possible qu’un titulaire du DSCG senior exerce des missions de comptable. Il aura à charge la gestion d’un portefeuille client, les relations commerciales qu’il entretient avec ses clients et la viabilité de ses actions techniques. Il sera constamment géré par un expert-comptable, qui vérifiera ses tâches et apposera son visa, le cas échéant. Emploi attractif, le comptable peut gagner rapidement 34K€ annuels bruts. Par ailleurs, une évolution de carrière importante existe aux titulaires du DSCG : la profession de chef comptable, qui ouvre droit à un salaire avoisinant 50 000 euros annuels bruts. Le chef comptable supervise les taches de comptabilité de ses équipes et la bonne application des procédures légales et fiscales.

De nombreux titulaires du DSCG exercent immédiatement après l’obtention de leur diplôme comme DAF (Directeur administratif et financier). C’est un métier qui a pour mission principale de vérifier le respect de la réglementation en vigueur dans les processus comptables. Ce professionnel est responsable des déclarations fiscales éditées pour le comte de sa structure ou de ses clients, ainsi que des documents officiels établis par les services ressources humaines et comptables. En charge de la gestion de trésorerie, c’est un cadre supérieur vivement recherché sur le marché du travail et à qui on propose une rétribution comprise entre 50 et 100 000 euros annuels bruts, en fonction de la taille de la structure d’embauche.

 

Le DEC, la dernière ligne droite pour devenir expert-comptable

 

Il est possible après un DSCG de passer les examens du DEC en vue de devenir expert-comptable et d’occuper un poste d’associé. La passation de ce diplôme ne s’effectue pas nécessairement immédiatement après la validation du DSCG. En effet, de nombreux professionnels préfèrent attendre en vue d’apprendre sur le terrain, de prendre le temps de bien choisir leur cabinet d’expert-comptable ou d’élargir leur vision de la filière en vue de bien choisir le poste qui leur correspond le mieux.

Le titulaire du DSCG qui fait ce choix devra également suivre un stage professionnel de trois ans et s’inscrire suivant la procédure officielle au DEC. Le DEC est le diplôme qui clôture la filière comptable et qui dispense un niveau d’études bac +8. C’est un titre technique qui requiert un niveau d’expert.

Sachez par ailleurs qu’il est impossible d’exercer en tant qu’expert-comptable sans avoir obtenu son DEC : ce diplôme est une condition incontournable en vue d’être inscrit à l’Ordre de la profession. Attention, le contrevenant s’expose à 15 000 euros d’amende et à une peine de prison d’un an.

 

Le DSCG : la voie de l’expertise comptable, mais pas que

 

Avec un DSCG, il est possible d’accéder à des formations de niveau académique supérieur. Rappelons que ce diplôme officiel correspond à un grade de bac +5.

On peut donc décider d’intégrer des formations techniques et professionnalisantes, notamment auprès des écoles spécialistes de la gestion, de la finance et de l’expertise comptable. Pour les étudiants les plus chanceux, il est possible de suivre sa formation au DSCG et son cursus suivant au sein de la même école.

Les titulaires du DSCG peuvent choisir parmi une offre de formation très variée : l’audit, le contrôle ou même la finance. En faisant ce choix, ils bénéficient d’une pédagogie pratique et de stages en immersion leur offrant à la fois de cumuler de l’expérience professionnelle et de se constituer un carnet d’adresses. En effet, il n’est pas rare de voir une agence spécialisée dans le conseil en finance embaucher définitivement ses alternants, qu’elle a formés et qu’elle connaît sur le plan personnel et professionnel.

Dans ce contexte, les débouchés après un DSGC dépendent des résultats et de la réputation de l’école auprès de laquelle sera suivi le Mastère spécialisé : auditeur financier, fiscaliste ou contrôleur de gestion.

L’ENGDE propose des parcours d’études supérieures et peut guider les étudiants qui cherchent à savoir quoi faire avec un DSCG : poursuite d’étude, insertion professionnelle, etc.

Le DSCG reste un diplôme essentiel pour qui souhaite faire carrière dans le secteur de la finance, de la comptabilité et de la gestion d’entreprise.

Expert-comptable : comment acquérir son propre cabinet ?

Actualité publiée le 20 mars 2023

expert-comptable

 

 

L’Ordre des experts-comptables dénombre près de 22 000 structures spécialisées dans l’expertise comptable. Dans la filière, ouvrir son propre cabinet peut permettre d’obtenir une rémunération très élevée  : près de 100 K€ pour les associés des structures qui marchent. Comment faire pour acquérir son propre cabinet d’expert-comptable à son tour ?

 

Ouvrir son cabinet d’expert-comptable : être inscrit à l’Ordre de la profession

 

Rappelons que pour exercer, les experts-comptables doivent impérativement être inscrits à L’Ordre des experts-comptables (c’est aussi le cas des commissaires aux comptes). Ce tableau n’est ouvert qu’aux détenteurs du diplôme du DEC.

Le diplôme d’expert-comptable est un titre d’État sanctionnant huit années d’études après le baccalauréat, l’ENGDE vous prépare à ce diplôme. Il fait suite à l’obtention du DCG et du DSCG, les deux autres diplômes nécessaires pour compéter ses études dans la filière. Sans un DEC, il est impossible d’être inscrit à l’Ordre, et donc d’exercer dans son cabinet d’expert-comptable. On peut néanmoins être salarié d’un cabinet comptable sans inscription, mais les postes de direction sont interdits.

Attention, l’exercice illégal de la profession d’expert-comptable expose le contrevenant à un an de prison et 15 000 euros d’amende (article 433-17 du Code pénal).

 

Ouvrir son cabinet expert-comptable : par où commencer ?

 

Deux grandes voies s’ouvrent à qui souhaite ouvrir son cabinet d’expert-comptable :

  • La création à partir de rien. Dans ce cas de figure, il faut trouver le juste local, démarcher et fidéliser une clientèle, acquérir les moyens matériels et humains pour supporter son activité, etc.
  • La reprise d’une clientèle à un autre cabinet ou un expert-comptable indépendant.

Il faut également déterminer la spécialisation du cabinet, ou choisir d’ouvrir une structure généraliste. Le cabinet généraliste permet de toucher une clientèle plus large et de diversifier ses prestations. C’est le choix qui est fait par les cabinets qui bénéficient de peu de concurrence au niveau local. Les structures situées dans les grandes villes ont, à l’inverse, tendance à se spécialiser afin d’être mieux visibles par leur clientèle.

 

Pour déterminer ces points techniques avant d’acquérir son cabinet, il est conseillé d’effectuer une étude de marché. Elle peut être menée seule ou avec l’accompagnement de professionnels et détaille :

  • La cible de votre entreprise. L’étude de marché va alors faire le point sur la demande qui existe sur votre secteur de niche.
  • Le profil de vos potentiels clients : PME, TPE, multinationales, particuliers, etc.

 

L’étude de marché devra être complétée d’un business plan et d’un plan financier. En effet, les aspects financiers de l’acquisition de son propre cabinet comptable sont cruciaux pour ne pas faire d’erreurs.

 

Les coûts de création d’une structure d’expertise comptable varient selon la forme juridique d’exercice. On peut dresser une liste non-exhaustive des pôles de dépenses :

  • Frais de location des bureaux.
  • Frais d’achat de la logistique : postes de travail, abonnements, logiciels, etc.
  • Dépenses de lancement : budget de communication, de marketing et d’identité visuelle.
  • Frais d’immatriculation de l’entreprise, le cas échéant.
  • Frais constitutifs d’une trésorerie de base permettant de couvrir les dépenses initiales de l’activité.

 

Exercer dans son propre cabinet d’expert-comptable : le statut

 

C’est l’ordonnance du 19 septembre 1945 qui régule l’exercice de la profession d’expert-comptable : elle définit les règles déontologiques et impose, notamment, l’inscription à l’Ordre. La législation est claire : exercer comme expert-comptable et ouvrir son cabinet, c’est travailler en tant que professionnel en libéral. Les experts-comptables qui font ce choix ont donc le statut de travailleur indépendant. Récemment créé, un statut hybride est désormais accessible : le portage salarial.

Les cabinets d’experts-comptables peuvent faire librement leur choix de la forme juridique d’exercice au même titre que toutes les autres sociétés. Cette décision dépend généralement du nombre d’associés à prévoir au sein de la structure. Ainsi, les professionnels choisissent souvent d’exercer sous la forme d’une SARL, SAS ou EURL.

Le choix de la forme juridique d’exercice influera aussi sur le régime fiscal applicable au cabinet. Il existe deux cas de figure :

  • Le régime de l’impôt sur le revenu : la taxation est effectuée directement au nom des associés en tant que personnes individuelles. C’est le cas d’un cabinet constitué sous la forme de l’EURL, par exemple.
  • L’impôt sur les sociétés : l’entreprise est imposée sur les bénéfices qu’elle perçoit. Les associés seront taxés sur leurs propres dividendes ou sur leur rémunération.

Enfin, la sélection du statut juridique aura un impact sur le régime social applicable au dirigeant du cabinet. Deux grands régimes existent :

  • L’affiliation au régime social des indépendants.
  • L’affiliation au régime général de la sécurité sociale.

 

Enfin, il faudra immatriculer le cabinet auprès du Centre de formalité des entreprises dont il dépendra.

 

Ouvrir un cabinet comptable : comment réussir ?

 

Le succès d’un cabinet comptable dépend des compétences de ses associés et de l’expertise de son ou de ses fondateurs. Ce qu’il faut pour réussir, c’est connaître sa filière et disposer d’une solide expérience sur le terrain.

C’est pour cette raison que les professionnels attendent généralement quelques années avant d’ouvrir leur cabinet. Cependant, grâce à l’apprentissage en alternance que proposent les établissements spécialisés dans l’expertise comptable, il est possible de cumuler de l’expérience professionnelle plus rapidement qu’auparavant. Cette modalité d’apprentissage présente par ailleurs une sérieuse opportunité de se constituer durant ses études un carnet d’adresses professionnelles sur lequel s’appuyer au lancement de son cabinet.

Le succès de sa structure dépend bien évidemment d’autres facteurs, comme aujourd’hui de sa maîtrise du digital. La profession d’expert-comptable a elle aussi été profondément bouleversée par la transition numérique et il est crucial de l’intégrer à ses processus de travail et à son accompagnement client. Par ailleurs, comprendre les enjeux du digital et du numérique pour son cabinet permet de faire les bons choix d’équipement : systèmes Cloud, logiciels professionnels, etc.

L’ENGDE, consciente des besoins des professionnels désireux d’ouvrir leur cabinet comptable, inclut dans son accompagnement aux diplômes de la profession des modules de découverte permettant de véritablement faire carrière en tant qu’indépendant.

 

Ouvrir son cabinet d’expert-comptable n’est pas une mince affaire, il est important de pouvoir prendre appui sur une formation complète, solide et professionnalisante.

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