Comment réussir le DEC ?

Actualité publiée le 19 janvier 2021

 

Le DEC peut être comparé à un marathon. Il convient donc de suivre un programme précis tout au long de sa préparation.

 

Le DEC se compose de 3 épreuves différentes qui nécessitent 3 préparations bien distinctes car elles constituent 3 exercices de style. Le premier conseil est donc de soigneusement planifier son travail en alternant la préparation de chacune des épreuves. Cette planification va donc nécessiter de votre part une grande organisation.

L’épreuve de déontologie est composée de questions à réponses courtes ou de questions à choix multiples. Cette épreuve est l’occasion d’obtenir des points d’avance mais elle exige de bien gérer son temps et d’être le plus rapide possible. Il est donc conseillé de réaliser quotidiennement quelques questions et de travailler sur les annales… en effet, la déontologie est une matière qui évolue assez peu… il se peut donc que les questions « reviennent ».

L’épreuve de révision nécessitera tout d’abord que vous retrouviez l’habitude de rédiger « à la main » car l’épreuve se passe avec un stylo et une feuille . . . ce qui peut être perturbant quand on a pris l’habitude de rédiger exclusivement sur un clavier. Pour cette épreuve, d’une durée de 4h30, il faut avoir soigneusement organisé sa documentation afin de savoir très rapidement où trouver l’information ; à titre d’exemple connaitre le sommaire des ouvrages apportés peut s’avérer fournir un gain de temps précieux. En effet, tout comme pour l’épreuve de déontologie, la gestion du temps imparti est cruciale.

Les candidats au DEC doivent déposer un mémoire qui fera l’objet d’une soutenance.

Pour la rédaction du mémoire, il est conseillé de se fixer des objectifs datés pour ne pas stresser outre mesure à l’approche de la date de remise. Lorsque le mémoire semble abouti, il est vivement conseillé de le faire relire par le plus de personne possible afin d’avoir un avis sur le fond mais également sur la forme. En effet, s’agissant d’un travail de longue haleine, il est nécessaire de demander un regard extérieur car le candidat risque de finir par manquer de recul sur son travail.

Reste l’épreuve qui est souvent la plus redoutée des candidats celle la soutenance. Lors de cette soutenance, un maitre mot : pas de place pour l’à peu près . . . place à l’éloquence. En ce sens, il peut être intéressant pour les candidats de suivre des formations ou coaching relatifs à la prise de parole en public

 

Enfin, il ne faut jamais s’avouer vaincu… En cas d’échec à la première tentative, il faut tirer profit de ses erreurs, s’entourer, mieux se préparer et retenter afin de pouvoir enfin savourer le bonheur d’être officiellement expert-comptable.

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