La clôture des comptes annuels : un rituel structurant au cœur de la vie comptable

Actualité publiée le 14 avril 2025

Chaque annĂ©e, Ă  la mĂŞme pĂ©riode, les services comptables des entreprises s’activent autour d’un exercice aussi crucial que rigoureux : la clĂ´ture des comptes. Moment phare de l’annĂ©e fiscale, cette opĂ©ration permet de figer l’image fidèle de la santĂ© financière de l’entreprise Ă  une date donnĂ©e. Bien plus qu’un simple passage obligĂ©, la clĂ´ture des comptes annuels est un rĂ©vĂ©lateur des bonnes pratiques comptables, un vecteur de transparence, mais aussi un point d’appui stratĂ©gique pour les dirigeants. Pour les Ă©tudiants de l’ENGDE, se familiariser avec les enjeux de cette clĂ´ture, c’est entrer pleinement dans la rĂ©alitĂ© du mĂ©tier d’expert-comptable ou de contrĂ´leur de gestion.

Clôture de l'exercice comptable au 31/12, quels avantages pour quels inconvénients ?

Une opération réglementée et indispensable

La clôture des comptes est l’étape qui consiste à arrêter les écritures comptables d’une entreprise à la fin de son exercice comptable (généralement au 31 décembre). Elle donne lieu à l’établissement des documents de synthèse : le bilan, le compte de résultat et les annexes. Ces documents doivent présenter une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’entreprise.

La clôture est une obligation légale inscrite dans le Code de commerce (article L123-12), applicable à toutes les entreprises soumises à une obligation de tenue de comptabilité. Elle permet de préparer la déclaration fiscale, de calculer l’impôt sur les sociétés et de répartir éventuellement les résultats (dividendes ou mise en réserve).

Les étapes clés de la clôture comptable

Une bonne clôture repose sur une série d’étapes successives et ordonnées. La première consiste à s’assurer que toutes les opérations ont bien été saisies : achats, ventes, charges sociales, amortissements, provisions, etc. Ensuite, les comptes doivent être pointés et justifiés : rapprochement bancaire, lettrage des comptes clients et fournisseurs, vérification des immobilisations.

Vient ensuite la phase des écritures d’inventaire. Elle comprend notamment :

  • Le calcul des amortissements des immobilisations,

  • La constitution des provisions pour risques ou charges,

  • Les Ă©critures de rĂ©gularisation (charges constatĂ©es d’avance, produits Ă  recevoir, etc.),

  • L’évaluation des stocks.

Ces écritures permettent d’ajuster les comptes pour qu’ils reflètent la réalité économique de l’entreprise.

Enfin, on passe à l’édition des états financiers, suivie d’un contrôle de cohérence et d’une validation finale par le dirigeant ou le commissaire aux comptes, si l’entreprise y est soumise.

Un défi opérationnel mais aussi pédagogique

Pour un étudiant de l’ENGDE, la clôture des comptes est souvent l’un des premiers chantiers vécus lors de son alternance ou de ses stages. Ce moment est formateur à plusieurs titres. Il mobilise des compétences techniques (règles comptables, fiscalité, analyse de cohérence) mais aussi organisationnelles (respect des délais, méthode, rigueur).

C’est également un excellent révélateur de la capacité à travailler en équipe, à communiquer avec les autres services (RH, achats, direction), et à faire preuve de sang-froid face aux imprévus. Un compte fournisseur mal lettré, un stock mal évalué ou un retard dans la saisie des factures peuvent perturber l’ensemble de l’exercice.

C’est pourquoi les entreprises apprécient les profils qui ont déjà été confrontés à une clôture : ils savent à quoi s’attendre, comprennent les enjeux, et peuvent rapidement être opérationnels.

Des outils pour accompagner la clĂ´ture

Aujourd’hui, la digitalisation a profondément transformé la clôture. Les logiciels de comptabilité permettent d’automatiser certaines écritures, de détecter les anomalies et d’accélérer la génération des états financiers. Des outils comme Sage, Cegid, Quadra ou SAP sont devenus des standards du métier.

Mais attention : la technique ne remplace pas le jugement professionnel. Un logiciel ne sait pas toujours interpréter la pertinence d’une provision ou d’une réévaluation. C’est là que l’expertise du comptable ou de l’auditeur fait toute la différence.

 

La clôture des comptes annuels est bien plus qu’une simple formalité administrative : c’est un acte de synthèse qui engage la responsabilité des professionnels du chiffre et garantit la fiabilité des informations financières. Pour les étudiants de l’ENGDE, elle constitue un excellent terrain d’apprentissage, car elle mobilise à la fois des savoirs théoriques et des compétences pratiques.

Savoir clôturer, c’est comprendre le sens des chiffres, savoir les faire parler, et surtout, être capable de produire une information utile, juste et lisible pour les décideurs. C’est toute la richesse du métier comptable, à la croisée de la technique et de l’analyse, que les futurs diplômés de l’ENGDE se préparent à incarner.

 

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Le rôle crucial de l’expert-comptable auprès des entrepreneurs

Actualité publiée le 7 avril 2025

L’entrepreneuriat est une aventure exaltante, mais parsemée d’obstacles. Entre la gestion administrative, les obligations fiscales et la stratégie financière, les entrepreneurs doivent jongler avec de nombreuses responsabilités. C’est là qu’intervient l’expert-comptable, un acteur clé qui accompagne les chefs d’entreprise tout au long de leur parcours. Bien plus qu’un simple gestionnaire des comptes, il joue un rôle de conseiller stratégique, garantissant la pérennité et la croissance des entreprises.

 

Un pilier dans la gestion financière de l’entreprise

Dès la création de l’entreprise, l’expert-comptable intervient pour aider à choisir la structure juridique la plus adaptée (à savoir, SAS, SARL, micro-entreprise, etc.), en tenant compte des aspects fiscaux et sociaux. Une fois l’entreprise lancée, il assure le suivi de la comptabilité, élabore les bilans et les comptes de résultat et veille à ce que l’entreprise respecte toutes ses obligations fiscales et sociales.

Son expertise permet également d’optimiser la gestion financière. Il aide les entrepreneurs à mettre en place des tableaux de bord pour suivre les performances de leur activité, anticiper les difficultés de trésorerie et ajuster leur stratégie en fonction des évolutions du marché.

Un conseiller stratégique pour la croissance et la pérennité

Au-delà de la gestion quotidienne, l’expert-comptable est un véritable partenaire stratégique. Il aide les entrepreneurs à prendre des décisions cruciales : investir dans de nouveaux projets, embaucher du personnel, lever des fonds, ou encore optimiser la fiscalité de l’entreprise.

L’expert-comptable apporte une vision éclairée grâce à son expérience et sa connaissance des tendances économiques. Il peut ainsi proposer des solutions personnalisées, comme la mise en place de dispositifs d’optimisation fiscale ou la recherche de financements.

Un atout pour la sécurisation de l’activité

L’entrepreneur est confronté à de nombreux risques : erreurs de gestion, sanctions fiscales, litiges juridiques, etc. L’expert-comptable veille à la conformité des opérations de l’entreprise et s’assure que les obligations légales sont respectées. Son rôle de contrôleur et de conseiller permet d’anticiper les risques et d’éviter les sanctions.

Il joue aussi un rôle prépondérant dans les situations de crise : restructuration d’entreprise, redressement judiciaire ou négociation avec les créanciers. Son accompagnement peut être déterminant pour la survie d’une entreprise en difficulté.

 

Pour conclure, l’expert-comptable est bien plus qu’un gestionnaire de comptes : il est un allié indispensable pour l’entrepreneur. De la création d’entreprise à son développement, il apporte une expertise précieuse qui permet de structurer et de sécuriser l’activité. Dans un environnement économique complexe et en constante évolution, s’entourer d’un expert-comptable est un atout majeur pour assurer la réussite de son entreprise.

 

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Léonard : Entre apprentissage académique et immersion professionnelle dans la finance

Actualité publiée le 4 avril 2025

Dans un monde professionnel en constante Ă©volution, les Ă©tudiants doivent non seulement acquĂ©rir des connaissances thĂ©oriques, mais aussi se confronter Ă  des rĂ©alitĂ©s pratiques qui les prĂ©parent Ă  relever les dĂ©fis futurs. Ă€ l’ENGDE, cette approche se concrĂ©tise Ă  travers un programme de formation alliant rigueur acadĂ©mique et expĂ©rience en entreprise. LĂ©onard, Ă©tudiant en Bachelor Audit, Conseil et Finance, incarne parfaitement cette dualitĂ© entre apprentissage thĂ©orique et immersion professionnelle. Son parcours, ses missions en entreprise, et sa vision de l’avenir du secteur financier tĂ©moignent de l’importance de l’alternance et de la curiositĂ© dans la construction d’un projet professionnel solide.

Un parcours académique axé sur l’expérience professionnelle

Avant de rejoindre l’ENGDE, Léonard a suivi une formation en BTS Comptabilité et Gestion au lycée Jean Lurçat. Ce choix était en grande partie motivé par son désir de travailler dans le secteur de la comptabilité et de la finance, mais aussi par la possibilité de poursuivre une formation en alternance. Pour lui, l’alternance représente bien plus qu’un simple mode d’apprentissage : c’est un moyen de mettre immédiatement en pratique les connaissances acquises en cours tout en développant des compétences opérationnelles en entreprise.

« Ce qui m’a attirĂ© Ă  l’ENGDE, c’est la rĂ©putation de l’Ă©cole dans le domaine de la comptabilitĂ© et de la finance, ainsi que la possibilitĂ© d’être en alternance. Cela m’a permis de continuer Ă  apprendre tout en travaillant, ce qui est essentiel pour bien comprendre les enjeux du mĂ©tier. »

Léonard a choisi de se spécialiser en Audit, Conseil et Finance, une voie qui l’intéresse particulièrement car elle lui permet de comprendre le fonctionnement global des entreprises et d’apporter des solutions concrètes aux problématiques financières. Ce domaine, à la fois varié et complexe, lui permet de découvrir de nouvelles facettes de la comptabilité et de l’audit chaque jour.

« J’aime pouvoir comprendre comment une entreprise fonctionne, comment elle gère ses finances et comment je peux l’aider Ă  amĂ©liorer ses performances. L’audit et le conseil sont des domaines qui me permettent de me diversifier tout en restant dans un cadre concret. C’est stimulant et cela me pousse Ă  constamment apprendre. »

Une expérience en alternance formatrice

Léonard réalise son alternance chez le Cabinet GESTADE, une entreprise spécialisée en comptabilité immobilière. Dans ce cadre, il est chargé de diverses missions, allant de la comptabilité courante au suivi des paiements et à la préparation des listes de dépenses. Ces responsabilités lui permettent de s’impliquer pleinement dans les processus financiers de l’entreprise, d’acquérir une expérience précieuse et de mieux comprendre les défis du secteur immobilier.

« Mon alternance est très formatrice. J’ai l’opportunité de travailler sur des missions variées et d’apprendre en temps réel. Chaque journée apporte son lot de défis, ce qui rend l’expérience très enrichissante. »

Cependant, cette expérience n’a pas été sans défis. Léonard se souvient de ses premières semaines, où la charge de travail l’a parfois submergé. Il a dû apprendre à mieux gérer son temps et à trouver des solutions efficaces pour répondre aux attentes élevées des clients. Grâce à cette expérience, il a acquis des compétences essentielles en organisation et gestion du stress, deux qualités cruciales dans son domaine.

« Au début, j’étais un peu stressé par la charge de travail et les attentes. Mais j’ai appris à mieux m’organiser, à poser des questions et à prendre confiance en moi. Maintenant, je gère plus sereinement les urgences et les tâches quotidiennes. »

Une vision de l’évolution du secteur financier

L’alternance a également permis à Léonard de développer une vision plus précise des évolutions à venir dans le secteur de la finance. Selon lui, les outils numériques et l’intelligence artificielle seront au cœur de ces changements. Ces technologies permettent d’automatiser des tâches répétitives et d’optimiser les processus, libérant ainsi du temps pour des tâches à plus forte valeur ajoutée, comme l’analyse financière et le conseil stratégique.

« Les outils évoluent rapidement, et il est crucial de savoir s’adapter. Je pense que dans les années à venir, le secteur sera davantage orienté vers l’analyse et le conseil, et moins vers les tâches répétitives et chronophages. »

L’intelligence artificielle, selon Léonard, représente une réelle opportunité. Il voit ces outils comme des alliés qui permettront aux professionnels de la finance de gagner en efficacité et en précision. Toutefois, il insiste sur le fait qu’un humain restera toujours nécessaire pour interpréter les données et prendre des décisions stratégiques.

« L’intelligence artificielle, c’est une opportunité. Elle nous aide à être plus rapides et précis. Mais l’humain reste indispensable pour analyser les résultats et prendre des décisions éclairées. »

Un conseil pour les futurs étudiants

Léonard, fort de son expérience en alternance et de ses études à l’ENGDE, a un conseil précieux à offrir aux futurs étudiants : être curieux et ne pas avoir peur de se tromper. Selon lui, l’alternance est l’occasion idéale pour apprendre, se perfectionner et découvrir les réalités du métier.

« Mon conseil, c’est d’être curieux et de ne pas avoir peur de faire des erreurs. L’alternance est là pour ça, pour apprendre et se perfectionner. Chaque erreur est une opportunité d’apprendre. »

Fun fact : un côté original et une expérience surprenante

Pour finir sur une note plus légère, Léonard nous révèle une expérience inattendue dans son parcours :

« J’ai travaillé comme aide-boucher chez Tang Frères. Une expérience originale, mais qui m’a appris à être rapide, précis… et à bien manier le couteau ! »

 

 

Le parcours de Léonard est un bel exemple de détermination et d’adaptabilité. De son BTS Comptabilité et Gestion à son Bachelor Audit, Conseil et Finance à l’ENGDE, il a su tirer parti de chaque étape pour progresser et se rapprocher de ses objectifs professionnels. Son alternance au Cabinet GESTADE lui permet non seulement de mettre en pratique ses connaissances, mais aussi de se confronter aux réalités du métier, tout en surmontant les défis qui se présentent à lui.

Avec une vision claire de l’évolution du secteur, notamment grâce à l’intelligence artificielle, et un objectif de carrière bien défini, Léonard démontre qu’avec de l’engagement et de la persévérance, il est possible de se forger un avenir solide et passionnant dans l’audit et la finance. Son parcours inspire ceux qui souhaitent suivre la même voie et prouve que chaque expérience, qu’elle soit une réussite ou un défi, est une occasion de grandir et de se rapprocher de ses rêves professionnels.

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Plongée au cœur du DCG avec Christelle Jondot, directrice de l’ENGDE

Actualité publiée le 25 mars 2025

Dans une vidéo claire, concise et chaleureuse, Christelle Jondot, directrice de l’ENGDE, prend la parole pour présenter le Diplôme de Comptabilité et de Gestion (DCG), un diplôme fondamental dans la filière expertise comptable. À travers cette vidéo, elle revient sur les spécificités du DCG, son articulation au sein du parcours d’expertise comptable, et les raisons pour lesquelles l’ENGDE s’impose comme un établissement de choix pour s’y préparer. Plus qu’une simple présentation, cette intervention est une véritable invitation à intégrer une école réputée, tournée vers l’excellence académique et professionnelle.

Un diplôme clé dans le parcours de l’expertise comptable

Dès les premières secondes de la vidéo, Christelle Jondot plante le décor : « Le DCG, c’est le premier jalon, le premier relais vers le Graal, c’est-à-dire vers le DEC. » Une phrase forte qui replace le DCG dans sa juste dimension : celle d’un tremplin indispensable vers le Diplôme d’Expertise Comptable (DEC), ultime étape pour devenir expert-comptable.

Le DCG (Diplôme de Comptabilité et de Gestion) se compose de 13 unités d’enseignement, à valider sur trois années. Il peut être suivi directement après le baccalauréat ou bien en admission parallèle. Les titulaires d’un BTS Comptabilité et Gestion (CG) peuvent intégrer la deuxième année, tandis que les étudiants issus d’un BUT Gestion des Entreprises et des Administrations (GEA) peuvent bénéficier d’un parcours personnalisé en fonction des unités déjà validées.

Ce système modulaire et adaptable permet de valoriser les acquis antérieurs, tout en intégrant progressivement les spécificités du DCG, souvent perçu comme exigeant, mais structurant pour les étudiants en quête d’un métier à forte valeur ajoutée.

L’ENGDE, une pédagogie d’excellence au service des étudiants

Si la formation en elle-même est importante, c’est bien l’environnement pédagogique qui fait la différence. Christelle Jondot le souligne avec conviction : « L’ENGDE dispose d’un corps professoral de qualité, composé d’intervenants qui sont des professionnels en exercice, mais aussi de correcteurs de l’épreuve officielle. »

Ce double profil des enseignants — à la fois acteurs de terrain et fins connaisseurs de l’évaluation — assure une préparation rigoureuse et pertinente à l’examen d’État. Les étudiants ne sont pas uniquement formés à assimiler des connaissances théoriques ; ils apprennent aussi à maîtriser l’exercice de style très spécifique que représente l’examen du DCG. Cette approche, résolument tournée vers la réussite, s’illustre chaque année dans les bons taux de réussite obtenus par l’école.

Au-delà des cours, l’ENGDE propose un accompagnement personnalisé, avec une vraie proximité entre l’équipe pédagogique et les étudiants, permettant à chacun d’avancer à son rythme et de se sentir soutenu tout au long de son parcours.

Une intégration fluide, dès Parcoursup

Christelle Jondot n’oublie pas l’aspect pratique et oriente clairement les futurs candidats : l’intégration en première année du DCG se fait via Parcoursup. L’école est donc accessible dès la fin du lycée, à tous ceux qui souhaitent s’engager dans une voie professionnalisante, valorisée sur le marché du travail.

Pour les admissions parallèles, l’école se montre réactive et attentive aux parcours des étudiants. Un programme personnalisé peut être proposé, garantissant une intégration optimale et tenant compte des spécificités de chaque profil. Là encore, la souplesse pédagogique de l’ENGDE apparaît comme un atout considérable.

 

La vidéo se conclut avec un appel à l’action simple et direct : « Si vous souhaitez nous rejoindre en première, deuxième ou troisième année, rendez-vous sur le site de l’ENGDE, cliquez sur “Candidater”, et nous nous occuperons de vous. » Une invitation sans détour, où l’on sent la volonté d’accueillir chaque étudiant avec sérieux, bienveillance et engagement.

En moins de deux minutes, Christelle Jondot réussit le pari de démystifier le DCG, de valoriser les forces de son établissement, et de motiver les futurs candidats à s’engager dans cette voie exigeante, mais ô combien porteuse d’avenir. Son ton à la fois professionnel et chaleureux donne une image authentique de l’ENGDE : celle d’une école sérieuse, humaine, et profondément engagée pour la réussite de ses étudiants.

 

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Dématérialisation comptable : avantages et inconvénients

Actualité publiée le 17 mars 2025

À l’ère du numérique, la transformation digitale impacte tous les secteurs, y compris la comptabilité. La dématérialisation comptable, qui consiste à remplacer les documents papiers par des fichiers numériques et à automatiser certaines tâches, est devenue une pratique courante dans les entreprises. Elle offre de nombreux avantages, tant en termes de gain de temps que de réduction des coûts, mais présente aussi des défis et des limites. Quels sont donc les bénéfices et les risques liés à cette transition numérique ? Cet article fait le point sur les principaux avantages et inconvénients de la dématérialisation comptable.

La dématérialisation des documents -

Les avantages de la dématérialisation comptable

L’un des principaux bénéfices de la dématérialisation comptable est le gain de temps qu’elle permet. Grâce à l’automatisation des tâches répétitives, comme la saisie des factures ou le rapprochement bancaire, les comptables peuvent se concentrer sur des missions à plus forte valeur ajoutée. Les documents étant centralisés dans un espace numérique, leur accès est immédiat, évitant les pertes de temps liées à la recherche d’archives papiers.

En plus d’un gain de temps, la dématérialisation comptable permet une réduction significative des coûts. L’impression, le stockage physique et l’envoi de documents papiers représentent des dépenses importantes pour une entreprise. En adoptant des solutions numériques, ces coûts sont considérablement réduits. De plus, les erreurs humaines étant limitées grâce à l’automatisation, les corrections et les doubles vérifications sont moins fréquentes, ce qui optimise encore davantage la gestion financière.

Un autre avantage majeur est l’amélioration de la traçabilité et de la sécurité des données. Contrairement aux documents papiers qui peuvent être égarés ou détruits, les fichiers numériques sont stockés de manière sécurisée, souvent dans le cloud ou sur des serveurs protégés. Les systèmes de sauvegarde automatique garantissent que les données restent accessibles même en cas de problème technique. De plus, les logiciels de comptabilité permettent un suivi précis des modifications apportées aux documents, offrant une meilleure transparence et évitant les fraudes.

La dématérialisation favorise également la conformité avec les réglementations en vigueur. De nombreuses lois exigent désormais l’utilisation de documents électroniques, notamment la facturation électronique qui deviendra obligatoire en France en 2026. En utilisant des logiciels adaptés, les entreprises s’assurent de respecter les exigences légales, notamment en matière de conservation des documents et de protection des données personnelles.

Enfin, un atout considérable de la dématérialisation comptable est la flexibilité qu’elle apporte. Grâce aux solutions numériques, les documents sont accessibles à distance, ce qui facilite le télétravail et la collaboration entre les différents services d’une entreprise. Les experts-comptables, les dirigeants et les collaborateurs peuvent consulter et modifier les documents en temps réel, sans avoir besoin d’échanger des courriers ou de se déplacer. Cette fluidité améliore l’efficacité globale des processus comptables et financiers.

Les inconvénients et limites de la dématérialisation comptable

Malgré ses nombreux avantages, la dématérialisation comptable présente aussi certaines limites. L’une des principales difficultés réside dans l’investissement initial nécessaire à sa mise en place. L’achat de logiciels, la formation des équipes et la migration des données représentent des coûts non négligeables, en particulier pour les petites entreprises. De plus, l’adaptation aux nouvelles technologies peut prendre du temps et nécessiter un accompagnement spécifique pour éviter toute perte d’efficacité lors de la transition.

Un autre inconvénient majeur est la dépendance aux outils numériques. Une panne informatique, un bug logiciel ou une interruption des serveurs peut rendre l’accès aux documents temporairement impossible. Contrairement aux documents papiers qui restent accessibles en toutes circonstances, les fichiers numériques nécessitent une infrastructure fiable. Les entreprises doivent donc investir dans des solutions de sauvegarde et prévoir des plans de reprise d’activité en cas de problème technique.

La cybersécurité est également une préoccupation importante. Avec la numérisation des données comptables, les risques de piratage, de fraude ou de fuite d’informations confidentielles augmentent. Les cyberattaques ciblant les entreprises se multiplient, et une mauvaise protection des systèmes informatiques peut avoir des conséquences désastreuses. Il est donc essentiel de mettre en place des protocoles de sécurité stricts, comme l’authentification à double facteur, le chiffrement des données et l’installation de pare-feu performants.

Un autre défi de la dématérialisation comptable concerne la résistance au changement. Certains employés, habitués aux méthodes traditionnelles, peuvent éprouver des difficultés à adopter de nouveaux outils numériques. Cette transition nécessite un accompagnement et une formation adaptés pour éviter toute perte de productivité. Il est également important d’impliquer les collaborateurs dès le début du processus pour favoriser leur adhésion et garantir une transition fluide.

Enfin, bien que la dématérialisation facilite le respect des obligations légales, elle impose aussi de nouvelles contraintes. Certaines réglementations exigent que les documents comptables soient conservés pendant plusieurs années dans des formats spécifiques, ce qui peut poser des défis techniques. Les entreprises doivent s’assurer que leurs solutions de stockage respectent ces exigences pour éviter tout problème en cas de contrôle fiscal ou juridique.

 

En conclusion, la dématérialisation comptable représente une avancée majeure dans la gestion des finances d’une entreprise. Elle permet un gain de temps considérable, une réduction des coûts, une meilleure traçabilité des documents et une flexibilité accrue. Grâce à l’automatisation et aux outils numériques, les processus comptables deviennent plus fluides et sécurisés, tout en facilitant la mise en conformité avec les obligations légales.

Toutefois, cette transition numérique n’est pas sans défis. Elle demande un investissement initial, une adaptation aux nouvelles technologies et une vigilance accrue en matière de cybersécurité. Les entreprises doivent également anticiper la résistance au changement et accompagner leurs équipes pour une adoption efficace des outils numériques.

En dépit de ces contraintes, la comptabilité de demain sera résolument numérique. Les entreprises qui sauront s’adapter et tirer parti des solutions digitales auront un avantage concurrentiel certain. Anticiper cette mutation dès aujourd’hui est essentiel pour en tirer tous les bénéfices et assurer une gestion comptable optimale.

 

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Portrait de Pirabin : Entre ambition, persévérance et vision d’avenir en finance

Actualité publiée le 13 mars 2025

Après un parcours en gestion et comptabilité, Pirabin, étudiant à l’ENGDE, a choisi le Bachelor Audit, Conseil et Finance pour approfondir ses compétences. En alternance chez TREVYS ADVISORY, il jongle entre gestion de portefeuilles clients et déclarations fiscales, tout en développant son aisance relationnelle. Conscient des défis du secteur, il perçoit l’intelligence artificielle comme une opportunité d’évolution. Son expérience en cabinet lui a permis de mieux cerner son avenir professionnel : s’il apprécie les missions, il sait déjà que l’environnement des cabinets comptables n’est pas fait pour lui à long terme. Son ambition ? Obtenir un Bac+5 et intégrer un grand groupe. Retour sur son parcours, ses défis et sa vision du futur.

 

 

Un parcours académique logique et structuré

Depuis le début de son parcours, Pirabin a toujours su qu’il évoluerait dans le domaine de la comptabilité et de la finance. Après un BAC STMG option gestion et finance, il a naturellement poursuivi avec un BTS Comptabilité et Gestion, une formation qui lui a permis d’acquérir des bases solides en gestion comptable et financière.

Pour la suite, son choix s’est porté sur l’ENGDE et son Bachelor Audit, Conseil et Finance, une évolution qui lui paraissait évidente :

« J’ai opté pour ce Bachelor car c’est une continuité parfaite du BTS CG. »

Si ce cursus l’attire autant, c’est avant tout pour son côté concret et professionnalisant, notamment grâce aux séminaires avec des experts du secteur qui lui permettent d’être au plus près de la réalité du métier.

 

L’alternance chez TREVYS ADVISORY : une expérience formatrice

Aujourd’hui en alternance chez TREVYS ADVISORY, un cabinet d’expertise comptable, Pirabin jongle entre plusieurs missions essentielles à la gestion financière des clients :
– Gestion de portefeuilles clients,
– Relance des pièces justificatives,
– DĂ©claration de TVA.

Un quotidien rythmé qui lui permet de monter en compétences et d’appliquer concrètement ses apprentissages. Pourtant, tout n’a pas été simple au départ. La relation client a été un vrai défi :

« Je pense que dans mon cas, c’est le contact client. J’avais du mal à m’y faire mais je gère un peu mieux maintenant. »

Avec le soutien de ses collègues, il a progressivement surmonté cette difficulté et gagné en confiance, un aspect clé pour évoluer dans le secteur de l’audit et du conseil.

 

Une vision pragmatique sur l’évolution du secteur et l’IA

Comme beaucoup de jeunes professionnels, Pirabin observe les mutations profondes qui touchent le domaine de la finance, de l’audit et du conseil. Parmi elles, l’intelligence artificielle suscite de nombreuses interrogations. Opportunité ou menace ? Il a une vision claire :

« L’IA est une opportunité d’évolution, elle permet d’aller encore plus vite dans ses travaux. »

Il reste cependant convaincu que la technologie ne pourra jamais totalement remplacer l’humain, notamment dans les relations et les attentes des clients. Pour lui, l’IA est un outil puissant, mais qui a encore besoin de l’expertise humaine pour être pleinement efficace.

D’ailleurs, s’il est encore incertain sur l’avenir du secteur, il sait que les mutations en cours sont inévitables et que les futurs professionnels devront s’adapter et se former en permanence pour rester compétitifs.

 

Un avenir en construction : entre incertitude et ambition

Son expérience en cabinet d’expertise comptable lui a permis de mieux comprendre la réalité du métier. S’il apprécie la diversité des missions et la montée en compétences qu’offre ce type d’environnement, il a aussi rapidement réalisé que ce n’était pas un cadre dans lequel il souhaitait évoluer sur le long terme.

« Je sais que je ne finirai pas ma vie dans un cabinet, la pression des deadlines est très forte. »

L’intensité du rythme, notamment lors des périodes fiscales, est un élément qu’il prend en compte dans sa réflexion. Il aspire à intégrer un grand groupe, où il imagine une organisation différente, plus structurée et avec des équipes plus étoffées pour gérer la charge de travail.

Pour l’instant, il ne définit pas encore précisément le poste qu’il vise, mais une chose est sûre :

« Je n’ai pas vraiment d’objectif professionnel précis, mais je sais que je veux finir avec un Bac+5. »

Ce diplôme lui offrirait une plus grande ouverture sur le marché du travail, lui laissant le temps d’affiner son projet professionnel.

 

Conseils et anecdotes : le message d’un étudiant engagé

Fort de son expérience, Pirabin a un conseil clé à donner aux étudiants qui envisagent de rejoindre l’ENGDE ou de se lancer dans l’audit et la finance :

« Garder en tête les objectifs fixés, et ne rien lâcher. »

Un message qui prend encore plus de sens lorsqu’on connaît son parcours atypique. En effet, lorsqu’il est entré à l’ENGDE en septembre 2023, il s’est vite retrouvé face à une difficulté majeure : il n’avait pas encore trouvé d’alternance. Conscient de l’importance de cette expérience pour son apprentissage et son avenir, il a pris une décision difficile mais stratégique :

« Je suis passé à l’école en septembre 2023, mais comme je n’avais pas d’alternance, je suis parti… puis je suis revenu un an plus tard avec l’alternance. »

Une preuve de détermination et de persévérance, qui illustre bien son état d’esprit. Aujourd’hui, il est pleinement engagé dans son parcours et sait que chaque expérience, chaque difficulté surmontée, l’aide à avancer vers son futur professionnel.

 

Le parcours de Pirabin illustre parfaitement l’importance de la persévérance et de l’adaptabilité dans le monde de l’audit et de la finance. De son choix de formation à son expérience en alternance, il a su relever les défis, notamment en surmontant ses difficultés avec le contact client. Conscient des évolutions du secteur, il voit l’IA comme une opportunité plutôt qu’une menace et envisage son avenir dans un grand groupe après son Bac+5. Son message est clair : se fixer des objectifs et ne rien lâcher. Un témoignage inspirant pour tous ceux qui souhaitent se lancer dans cette voie !

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La loi de finances 2025 : ce qui change pour les entreprises et les experts-comptables

Actualité publiée le 19 février 2025

Chaque année, la loi de finances apporte son lot de modifications fiscales, comptables et administratives, influençant directement la gestion des entreprises et le travail des experts-comptables. Ces changements sont essentiels pour adapter le système économique à de nouvelles réalités et aux objectifs du gouvernement en matière de croissance, de compétitivité et de transition écologique.

L’annĂ©e 2025 ne fait pas exception et introduit plusieurs rĂ©formes majeures qui impacteront les entreprises de toutes tailles ainsi que les professionnels du chiffre. Parmi les principales mesures figurent une baisse progressive de l’impĂ´t sur les sociĂ©tĂ©s, des ajustements de la TVA sur les prestations numĂ©riques, l’obligation de la facturation Ă©lectronique et la dĂ©matĂ©rialisation des dĂ©clarations fiscales et sociales.

Loi de finances pour 2018 : 9 mesures fiscales pour les entreprises - Ubiconseil : Conseil, Fiscalité, Comptabilité

Nouvelles mesures fiscales pour les entreprises

a) Une baisse progressive de l’Impôt sur les Sociétés (IS)

Dans une optique de soutien aux entreprises, le gouvernement a décidé de poursuivre la réduction de l’IS. Le taux normal, qui était de 25 % en 2024, pourrait passer à 23 % d’ici 2026, avec une première baisse à 24 % en 2025. Cette mesure vise à renforcer la compétitivité des entreprises françaises sur la scène internationale.

b) Une réforme de la TVA sur les prestations numériques

Le commerce numérique est dans le collimateur de l’administration fiscale. La loi de finances 2025 introduit un nouveau cadre pour la TVA applicable aux services digitaux et plateformes en ligne. Désormais, ces plateformes seront responsables de la collecte de la TVA sur certaines transactions réalisées par des utilisateurs.

c) Une réforme des exonérations pour les PME

Pour inciter à l’investissement, les PME bénéficiant du régime réel simplifié pourront profiter d’exonérations fiscales accrues sur leurs premiers bénéfices réinvestis dans des projets d’innovation ou de transition écologique.

Obligations comptables et déclaratives : vers plus de digitalisation

a) Généralisation de la facturation électronique

L’une des mesures phares de cette loi est l’accélération de la facturation électronique obligatoire pour toutes les entreprises. Initialement prévue pour 2024, son application sera définitivement généralisée en 2025 pour toutes les entreprises, quel que soit leur taille ou leur secteur d’activité. Cette mesure vise à réduire la fraude à la TVA et simplifier les obligations déclaratives.

b) Dématérialisation des déclarations fiscales et sociales

Les déclarations fiscales et sociales devront être effectuées exclusivement en ligne via des plateformes centralisées. Les experts-comptables devront donc s’adapter à ces nouvelles contraintes, impliquant l’adoption de nouveaux outils de gestion et de veille réglementaire.

Impact pour les experts-comptables : entre opportunités et défis

a) Un rôle clé dans la transition digitale des entreprises

Avec la dématérialisation croissante des procédures comptables et fiscales, les experts-comptables deviennent des acteurs essentiels dans l’accompagnement des entreprises vers cette transition numérique. Ils devront proposer des solutions de dématérialisation, former leurs clients et garantir la conformité des procédures aux nouvelles réglementations.

b) Une demande accrue en conseil fiscal et stratégique

Avec les modifications de la fiscalité des entreprises, les cabinets comptables verront une augmentation des demandes en matière d’optimisation fiscale et de structuration d’entreprise. Cela représente une opportunité pour développer de nouveaux services de conseil et de gestion.

c) De nouveaux défis pour la formation et la veille réglementaire

Les experts-comptables devront être en veille constante pour intégrer les nouvelles réglementations et accompagner efficacement leurs clients. Des formations spécifiques seront nécessaires pour maîtriser les nouvelles obligations et outils digitaux.

 

En conclusion, la loi de finances 2025 apporte des changements majeurs pour les entreprises et les experts-comptables. Si certaines mesures comme la réduction de l’IS et les exonérations fiscales sont favorables aux entreprises, d’autres, comme la facturation électronique obligatoire et la digitalisation des déclarations, représentent des défis techniques et organisationnels.

Pour les experts-comptables, cette loi constitue une opportunité de renforcer leur rôle d’accompagnateur stratégique dans un environnement en constante mutation. La clé du succès sera donc l’adaptation rapide aux nouvelles règles et la capacité à proposer des solutions innovantes aux entreprises.

 

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La comptabilité : un secteur en pleine évolution et accessible à tous

Actualité publiée le

La comptabilité souffre parfois d’une image réductrice : un métier rébarbatif, réservé aux amateurs de chiffres. Pourtant, c’est un secteur clé, offrant des carrières variées et un rôle stratégique au sein des entreprises.

Lors du salon Your Future au Parc des Princes, Christelle Jondot, directrice de l’ENGDE, est venue présenter son école et expliquer pourquoi la comptabilité est un véritable ascenseur social, en pleine transformation digitale et résiliente face aux crises économiques.

Emploi : Compta, audit, gestion... Les métiers du chiffre en plein essor

Un métier à la fois ancien et ultra-moderne

Contrairement aux idées reçues, la comptabilité n’est pas un métier récent. Il s’agit d’un des plus anciens outils de gestion des civilisations, apparu il y a plus de 5 000 ans en Mésopotamie !

« La comptabilité, c’est grâce à elle que nous avons pu retracer l’histoire des civilisations. Mais c’est aussi le métier de demain ! Aujourd’hui, nous formons nos étudiants à une comptabilité 3.0, connectée, stratégique et essentielle à la bonne santé des entreprises. »

Loin d’être figé, le métier évolue constamment avec la transformation numérique, l’intelligence artificielle et les nouvelles réglementations financières.

L’ENGDE, forte de ses 60 ans d’existence, prépare ses étudiants à ces nouveaux défis en intégrant les dernières innovations et technologies du secteur dans ses formations.

La comptabilité : un secteur ouvert à tous et un ascenseur social

L’un des grands atouts du secteur de la comptabilité est qu’il offre de nombreuses opportunités, même sans un parcours scolaire prestigieux. Contrairement à d’autres domaines, qui exigent d’avoir fait les bons choix d’options dès le lycée ou d’avoir bénéficié d’un accompagnement parental poussé, la comptabilité repose avant tout sur le travail, la motivation et l’ambition.

« Il n’est pas nécessaire d’avoir suivi une filière spécifique au lycée ou d’avoir des parents dans le milieu. En comptabilité, on peut réussir à force de travail. On peut partir d’un bac STMG et aller jusqu’au diplôme d’expert-comptable. »

Autre atout : la place majeure de l’alternance dans les études.

« La comptabilité est l’un des rares secteurs où le nombre d’apprentis est deux fois plus élevé que dans d’autres domaines. Cela permet aux étudiants d’acquérir une expérience concrète tout en finançant leurs études. »

Cet aspect professionnalisant rend la comptabilité accessible à un large public et en fait une voie royale pour l’insertion professionnelle.

Un métier en pleine transformation avec la digitalisation

L’essor de l’intelligence artificielle (IA) et des outils numériques a transformé le quotidien des comptables.

Autrefois concentrée sur des tâches de saisie et de vérification, la profession se tourne désormais vers l’analyse, le conseil et la stratégie.

« Grâce à l’IA, toutes les tâches répétitives disparaissent progressivement. Aujourd’hui, l’expert-comptable ne se contente plus de comptabiliser des opérations : il raconte une histoire, celle de l’entreprise. Il aide à comprendre, à anticiper et à prendre les bonnes décisions. »

Pour répondre à cette évolution, l’ENGDE mise sur des formations axées sur les compétences analytiques et relationnelles.

En plus du programme officiel du DSCG (Diplôme Supérieur de Comptabilité et de Gestion), l’école propose par exemple des ateliers de prise de parole en public.

« Nous formons nos étudiants à bien communiquer leurs analyses. Nos futurs experts-comptables et contrôleurs de gestion suivent des entraînements sur scène, avec des coachs spécialisés, pour apprendre à vulgariser des notions complexes et à convaincre. »

Cette évolution du métier rend la comptabilité plus dynamique et stimulante que jamais.

Une filière qui résiste aux crises économiques

Dans un monde économique incertain, où certaines professions deviennent précaires ou disparaissent, la comptabilité reste un pilier essentiel.

« Les entreprises ont besoin de comptables et d’experts-comptables en toute circonstance. En période de croissance, elles comptent sur eux pour les aider à investir et à structurer leur développement. Mais en période de crise, elles en ont encore plus besoin ! »

En effet, lorsqu’une entreprise traverse des difficultés, elle a besoin d’un contrôleur de gestion pour optimiser ses coûts, d’un expert-comptable pour anticiper les risques et d’un contrôleur de gestion sociale pour gérer son budget tout en maintenant une bonne qualité de vie au travail.

Cette stabilité du secteur en fait un choix de carrière rassurant et prometteur.

 

Pour conclure, que l’on soit étudiant en reconversion, bachelier sans idée précise d’orientation, ou déjà dans la vie active, les métiers de la comptabilité offrent des perspectives de carrière solides et évolutives.

Loin du cliché du comptable enfermé dans un bureau, ces professions demandent aujourd’hui de l’adaptabilité, des compétences en communication et un esprit analytique aiguisé.

Grâce à des formations modernes et professionnalisantes, comme celles proposées par l’ENGDE, il est possible d’accéder à des postes à responsabilité, de travailler en cabinet ou en entreprise, et même, pourquoi pas, de créer son propre cabinet d’expertise-comptable.

 

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Les crypto-monnaies et leur impact sur les métiers financiers

Actualité publiée le 11 février 2025

Les crypto-monnaies ont émergé comme une révolution dans le secteur financier au cours de la dernière décennie. Bitcoin, Ethereum, et d’autres monnaies numériques ont bouleversé les paradigmes traditionnels en introduisant un modèle décentralisé basé sur la blockchain.

Alors que certains voient les crypto-monnaies comme une menace pour les systèmes bancaires classiques, d’autres y perçoivent une opportunité unique d’innovation et de transformation des métiers financiers. Cet article explore comment les crypto-monnaies redéfinissent le paysage des professions financières, en créant de nouvelles opportunités, mais aussi en posant des défis réglementaires et technologiques.

DeFi, crypto… Le futur de la finance décentralisée | EDHEC Online

L’essor des crypto-monnaies et leur adoption dans la finance

Les crypto-monnaies sont devenues un actif incontournable dans le monde financier. Ă€ l’origine perçues comme un simple outil de spĂ©culation, elles se sont progressivement imposĂ©es dans les portefeuilles d’investissement, les paiements internationaux et mĂŞme dans certains systèmes bancaires.

L’essor des stablecoins, ces crypto-monnaies adossées à des monnaies fiat comme l’USDT ou l’USDC, a facilité leur adoption en réduisant la volatilité qui caractérise des actifs comme le Bitcoin. De plus, de grandes entreprises, telles que Tesla et Paypal, ont commencé à intégrer les paiements en crypto, accélérant ainsi leur démocratisation.

Parallèlement, les banques et institutions financières se tournent vers la blockchain pour moderniser leurs services. Des banques centrales, comme la BCE ou la Fed, travaillent dĂ©jĂ  sur leurs propres monnaies numĂ©riques (CBDC – Central Bank Digital Currency), marquant ainsi une adoption progressive des principes issus des crypto-monnaies dans la finance traditionnelle.

Les nouveaux métiers financiers liés aux crypto-monnaies

L’essor des crypto-monnaies a donné naissance à de nouveaux métiers spécialisés dans la finance numérique. Ces professions nécessitent une expertise en blockchain, en cryptographie et en réglementation financière adaptée aux actifs numériques.

Analyste en crypto-investissement

Les analystes financiers traditionnels ont dû s’adapter à ce nouvel écosystème. Désormais, des analystes spécialisés en crypto-monnaies évaluent les tendances du marché, analysent les projets blockchain et aident les investisseurs à optimiser leurs stratégies de placement.

Contrairement aux actions et obligations, les crypto-monnaies fonctionnent selon des logiques différentes : elles sont influencées par des forks, des mises à jour de protocoles ou encore l’adoption institutionnelle. L’analyste crypto doit donc maîtriser des indicateurs propres à cet univers, tels que la tokenomics, la liquidité des échanges ou encore la sécurité des smart contracts.

Gestionnaire d’actifs numériques (crypto-asset manager)

Avec l’adoption croissante des crypto-actifs par les investisseurs institutionnels, le métier de gestionnaire d’actifs numériques s’est développé. Son rôle est de constituer et d’optimiser des portefeuilles intégrant des crypto-monnaies, tout en minimisant les risques liés à la volatilité et aux régulations fluctuantes.

Ces professionnels doivent également gérer la custody, c’est-à-dire la conservation sécurisée des actifs numériques, qui requiert des infrastructures spécifiques comme des portefeuilles numériques sécurisés ou des solutions de cold storage (stockage hors ligne).

Compliance Officer spécialisé en crypto-monnaies

La régulation des crypto-monnaies étant encore en évolution, le rôle du Compliance Officer devient essentiel. Ce professionnel veille à ce que les entreprises opérant dans le secteur respectent les normes en matière de lutte contre le blanchiment d’argent (AML), la transparence des transactions et la fiscalité applicable aux actifs numériques.

Il est en lien direct avec les autorités financières et s’assure que les entreprises de trading, les exchanges et les plateformes DeFi (finance décentralisée) respectent les cadres réglementaires en vigueur, qui varient selon les juridictions.

Développeur en finance décentralisée (DeFi Developer)

La DeFi (finance décentralisée) a explosé ces dernières années, proposant des alternatives aux services financiers classiques comme les prêts, les assurances ou l’épargne, sans passer par des intermédiaires traditionnels.

Les développeurs en finance décentralisée conçoivent des smart contracts, ces programmes autonomes exécutés sur la blockchain, qui remplacent les banques et autres institutions traditionnelles. Leur rôle est crucial pour garantir la sécurité des transactions et éviter les failles qui pourraient être exploitées par des hackers.

Les défis et limites des crypto-monnaies dans les métiers financiers

Une régulation incertaine et évolutive

L’un des principaux défis liés aux crypto-monnaies est l’incertitude réglementaire. Les gouvernements du monde entier tentent d’encadrer ces actifs sans freiner l’innovation. Certains pays, comme la Suisse ou Singapour, ont adopté des législations favorables, tandis que d’autres, comme la Chine, ont interdit certaines activités liées aux crypto-monnaies.

Cette incertitude affecte les entreprises financières qui doivent continuellement s’adapter aux nouvelles régulations et parfois faire face à des restrictions imprévues.

La volatilité et les risques liés aux investissements

Les crypto-monnaies sont connues pour leur forte volatilité. Un simple tweet d’Elon Musk ou une annonce réglementaire peut faire varier le cours du Bitcoin de plusieurs milliers de dollars en quelques heures.

Cette volatilité représente un défi majeur pour les professionnels de la finance qui doivent gérer les risques et proposer des stratégies adaptées aux investisseurs. Certains fonds d’investissement développent ainsi des hedging strategies (stratégies de couverture) pour protéger leurs portefeuilles contre les fluctuations excessives.

Les enjeux de cybersécurité

L’univers des crypto-monnaies est également marqué par des risques de piratage et de fraudes. De nombreuses plateformes d’échange ont déjà subi des attaques ayant entraîné des pertes financières massives.

Les professionnels de la finance doivent donc redoubler de vigilance en mettant en place des protocoles de sécurité avancés. La gestion des clés privées, l’authentification à double facteur et l’utilisation de cold wallets sont devenues des normes pour minimiser les risques de vol de fonds.

 

Pour conclure, les crypto-monnaies transforment profondément les métiers de la finance, en créant de nouvelles opportunités professionnelles et en redéfinissant la manière dont les transactions et les investissements sont réalisés.

Alors que les institutions traditionnelles commencent à intégrer ces actifs dans leurs stratégies, les défis réglementaires et sécuritaires restent des enjeux majeurs à relever.

Les professionnels de la finance doivent donc évoluer et acquérir de nouvelles compétences pour tirer parti de cette révolution numérique. Qu’il s’agisse d’analystes, de gestionnaires d’actifs numériques ou de développeurs en finance décentralisée, l’avenir de la finance semble inévitablement lié à l’essor des crypto-monnaies et des technologies blockchain.

 

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Comment financer ses études grâce à l’alternance

Actualité publiée le 29 janvier 2025

Poursuivre ses études supérieures est une étape cruciale, mais elle représente aussi un investissement financier significatif. Entre les frais de scolarité, le coût de la vie et les dépenses annexes, de nombreux étudiants cherchent des solutions pour allier formation et financement. L’alternance, une formule combinant études et travail en entreprise, se présente comme une solution idéale. Ce mode de formation permet non seulement d’acquérir une expérience professionnelle précieuse, mais aussi de couvrir une partie, voire la totalité, des frais liés aux études. Découvrons comment l’alternance peut devenir un levier pour financer ses études tout en construisant un avenir professionnel solide.

Comment financer ses études : bourses, prêts, et autres solutions

L’alternance : une formule à double bénéfice

L’alternance repose sur un système alternant périodes en entreprise et périodes en formation, offrant ainsi un équilibre idéal entre apprentissage théorique et mise en pratique. Ce système est accessible via deux types de contrats : le contrat d’apprentissage et le contrat de professionnalisation.

  1. Un salaire mensuel En tant qu’alternant, l’étudiant perçoit une rémunération mensuelle. Cette rémunération varie en fonction de l’âge, du niveau d’études et du type de contrat. Par exemple, un apprenti de moins de 21 ans peut gagner entre 27 % et 53 % du SMIC, tandis qu’un apprenti âgé de 26 ans ou plus peut percevoir 100 % du SMIC, voire plus si une convention collective le prévoit.
  2. Une prise en charge des frais de scolarité L’autre grand avantage de l’alternance réside dans la prise en charge des frais de formation. Dans la majorité des cas, ces frais sont financés par l’entreprise employeuse via les organismes paritaires collecteurs agréés (OPCO). Cela permet à l’étudiant de suivre une formation de qualité sans avoir à s’endetter.
  3. Une expérience professionnelle valorisante L’alternance offre également un tremplin vers le marché du travail. En acquérant des compétences pratiques et en construisant un réseau professionnel, l’alternant améliore significativement ses chances d’insertion à la fin de ses études.

Financer ses études tout en préparant son avenir

L’alternance permet de répondre à plusieurs besoins financiers et professionnels de manière concrète. Voici comment elle s’inscrit dans une stratégie globale de réussite :

  1. Réduction de la dépendance financière Grâce à la rémunération perçue, les étudiants peuvent couvrir une partie, voire la totalité, de leurs dépenses courantes telles que le loyer, les transports et les repas. Cela allège la charge financière pesant sur leurs familles.
  2. Absence d’endettement Contrairement à d’autres modèles éducatifs, l’alternance évite à l’étudiant de contracter des prêts étudiants, souvent lourds à rembourser. En sortant de leurs études sans dettes, les jeunes diplômés peuvent envisager sereinement leur avenir.
  3. Accès à des aides complémentaires En tant que salariés, les alternants peuvent également bénéficier de certaines aides financières, comme les aides au logement (APL) ou encore des primes régionales, qui viennent compléter leur budget.

Les défis à relever

Malgré ses nombreux avantages, l’alternance présente aussi quelques défis :

  1. Une charge de travail exigeante Concilier études et travail en entreprise demande une bonne organisation et une capacité à gérer son temps efficacement.
  2. La recherche d’une entreprise d’accueil Trouver une entreprise prête à accueillir un alternant peut s’avérer complexe. Les candidats doivent préparer un CV et une lettre de motivation percutants et se montrer proactifs dans leurs recherches.
  3. Une adaptation nécessaire Intégrer une équipe professionnelle tout en suivant des cours peut être déstabilisant au début. Cependant, cette double expérience constitue une école de vie précieuse.

 

En conclusion, l’alternance représente une solution efficace et accessible pour financer ses études tout en préparant son avenir professionnel. En combinant formation académique et expérience en entreprise, elle permet aux étudiants de devenir autonomes financièrement et d’éviter l’endettement. Cependant, elle exige également une implication et une rigueur importantes pour relever les défis inhérents à cette double casquette. Dans un marché du travail en constante évolution, l’alternance se présente comme un choix stratégique pour les étudiants souhaitant conjuguer formation, expérience et autonomie financière.

 

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