Portrait de Pirabin : Entre ambition, persévérance et vision d’avenir en finance

Actualité publiée le 13 mars 2025

Après un parcours en gestion et comptabilité, Pirabin, étudiant à l’ENGDE, a choisi le Bachelor Audit, Conseil et Finance pour approfondir ses compétences. En alternance chez TREVYS ADVISORY, il jongle entre gestion de portefeuilles clients et déclarations fiscales, tout en développant son aisance relationnelle. Conscient des défis du secteur, il perçoit l’intelligence artificielle comme une opportunité d’évolution. Son expérience en cabinet lui a permis de mieux cerner son avenir professionnel : s’il apprécie les missions, il sait déjà que l’environnement des cabinets comptables n’est pas fait pour lui à long terme. Son ambition ? Obtenir un Bac+5 et intégrer un grand groupe. Retour sur son parcours, ses défis et sa vision du futur.

 

 

Un parcours académique logique et structuré

Depuis le début de son parcours, Pirabin a toujours su qu’il évoluerait dans le domaine de la comptabilité et de la finance. Après un BAC STMG option gestion et finance, il a naturellement poursuivi avec un BTS Comptabilité et Gestion, une formation qui lui a permis d’acquérir des bases solides en gestion comptable et financière.

Pour la suite, son choix s’est porté sur l’ENGDE et son Bachelor Audit, Conseil et Finance, une évolution qui lui paraissait évidente :

« J’ai opté pour ce Bachelor car c’est une continuité parfaite du BTS CG. »

Si ce cursus l’attire autant, c’est avant tout pour son côté concret et professionnalisant, notamment grâce aux séminaires avec des experts du secteur qui lui permettent d’être au plus près de la réalité du métier.

 

L’alternance chez TREVYS ADVISORY : une expérience formatrice

Aujourd’hui en alternance chez TREVYS ADVISORY, un cabinet d’expertise comptable, Pirabin jongle entre plusieurs missions essentielles à la gestion financière des clients :
– Gestion de portefeuilles clients,
– Relance des pièces justificatives,
– Déclaration de TVA.

Un quotidien rythmé qui lui permet de monter en compétences et d’appliquer concrètement ses apprentissages. Pourtant, tout n’a pas été simple au départ. La relation client a été un vrai défi :

« Je pense que dans mon cas, c’est le contact client. J’avais du mal à m’y faire mais je gère un peu mieux maintenant. »

Avec le soutien de ses collègues, il a progressivement surmonté cette difficulté et gagné en confiance, un aspect clé pour évoluer dans le secteur de l’audit et du conseil.

 

Une vision pragmatique sur l’évolution du secteur et l’IA

Comme beaucoup de jeunes professionnels, Pirabin observe les mutations profondes qui touchent le domaine de la finance, de l’audit et du conseil. Parmi elles, l’intelligence artificielle suscite de nombreuses interrogations. Opportunité ou menace ? Il a une vision claire :

« L’IA est une opportunité d’évolution, elle permet d’aller encore plus vite dans ses travaux. »

Il reste cependant convaincu que la technologie ne pourra jamais totalement remplacer l’humain, notamment dans les relations et les attentes des clients. Pour lui, l’IA est un outil puissant, mais qui a encore besoin de l’expertise humaine pour être pleinement efficace.

D’ailleurs, s’il est encore incertain sur l’avenir du secteur, il sait que les mutations en cours sont inévitables et que les futurs professionnels devront s’adapter et se former en permanence pour rester compétitifs.

 

Un avenir en construction : entre incertitude et ambition

Son expérience en cabinet d’expertise comptable lui a permis de mieux comprendre la réalité du métier. S’il apprécie la diversité des missions et la montée en compétences qu’offre ce type d’environnement, il a aussi rapidement réalisé que ce n’était pas un cadre dans lequel il souhaitait évoluer sur le long terme.

« Je sais que je ne finirai pas ma vie dans un cabinet, la pression des deadlines est très forte. »

L’intensité du rythme, notamment lors des périodes fiscales, est un élément qu’il prend en compte dans sa réflexion. Il aspire à intégrer un grand groupe, où il imagine une organisation différente, plus structurée et avec des équipes plus étoffées pour gérer la charge de travail.

Pour l’instant, il ne définit pas encore précisément le poste qu’il vise, mais une chose est sûre :

« Je n’ai pas vraiment d’objectif professionnel précis, mais je sais que je veux finir avec un Bac+5. »

Ce diplôme lui offrirait une plus grande ouverture sur le marché du travail, lui laissant le temps d’affiner son projet professionnel.

 

Conseils et anecdotes : le message d’un étudiant engagé

Fort de son expérience, Pirabin a un conseil clé à donner aux étudiants qui envisagent de rejoindre l’ENGDE ou de se lancer dans l’audit et la finance :

« Garder en tête les objectifs fixés, et ne rien lâcher. »

Un message qui prend encore plus de sens lorsqu’on connaît son parcours atypique. En effet, lorsqu’il est entré à l’ENGDE en septembre 2023, il s’est vite retrouvé face à une difficulté majeure : il n’avait pas encore trouvé d’alternance. Conscient de l’importance de cette expérience pour son apprentissage et son avenir, il a pris une décision difficile mais stratégique :

« Je suis passé à l’école en septembre 2023, mais comme je n’avais pas d’alternance, je suis parti… puis je suis revenu un an plus tard avec l’alternance. »

Une preuve de détermination et de persévérance, qui illustre bien son état d’esprit. Aujourd’hui, il est pleinement engagé dans son parcours et sait que chaque expérience, chaque difficulté surmontée, l’aide à avancer vers son futur professionnel.

 

Le parcours de Pirabin illustre parfaitement l’importance de la persévérance et de l’adaptabilité dans le monde de l’audit et de la finance. De son choix de formation à son expérience en alternance, il a su relever les défis, notamment en surmontant ses difficultés avec le contact client. Conscient des évolutions du secteur, il voit l’IA comme une opportunité plutôt qu’une menace et envisage son avenir dans un grand groupe après son Bac+5. Son message est clair : se fixer des objectifs et ne rien lâcher. Un témoignage inspirant pour tous ceux qui souhaitent se lancer dans cette voie !

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La loi de finances 2025 : ce qui change pour les entreprises et les experts-comptables

Actualité publiée le 19 février 2025

Chaque année, la loi de finances apporte son lot de modifications fiscales, comptables et administratives, influençant directement la gestion des entreprises et le travail des experts-comptables. Ces changements sont essentiels pour adapter le système économique à de nouvelles réalités et aux objectifs du gouvernement en matière de croissance, de compétitivité et de transition écologique.

L’année 2025 ne fait pas exception et introduit plusieurs réformes majeures qui impacteront les entreprises de toutes tailles ainsi que les professionnels du chiffre. Parmi les principales mesures figurent une baisse progressive de l’impôt sur les sociétés, des ajustements de la TVA sur les prestations numériques, l’obligation de la facturation électronique et la dématérialisation des déclarations fiscales et sociales.

Loi de finances pour 2018 : 9 mesures fiscales pour les entreprises - Ubiconseil : Conseil, Fiscalité, Comptabilité

Nouvelles mesures fiscales pour les entreprises

a) Une baisse progressive de l’Impôt sur les Sociétés (IS)

Dans une optique de soutien aux entreprises, le gouvernement a décidé de poursuivre la réduction de l’IS. Le taux normal, qui était de 25 % en 2024, pourrait passer à 23 % d’ici 2026, avec une première baisse à 24 % en 2025. Cette mesure vise à renforcer la compétitivité des entreprises françaises sur la scène internationale.

b) Une réforme de la TVA sur les prestations numériques

Le commerce numérique est dans le collimateur de l’administration fiscale. La loi de finances 2025 introduit un nouveau cadre pour la TVA applicable aux services digitaux et plateformes en ligne. Désormais, ces plateformes seront responsables de la collecte de la TVA sur certaines transactions réalisées par des utilisateurs.

c) Une réforme des exonérations pour les PME

Pour inciter à l’investissement, les PME bénéficiant du régime réel simplifié pourront profiter d’exonérations fiscales accrues sur leurs premiers bénéfices réinvestis dans des projets d’innovation ou de transition écologique.

Obligations comptables et déclaratives : vers plus de digitalisation

a) Généralisation de la facturation électronique

L’une des mesures phares de cette loi est l’accélération de la facturation électronique obligatoire pour toutes les entreprises. Initialement prévue pour 2024, son application sera définitivement généralisée en 2025 pour toutes les entreprises, quel que soit leur taille ou leur secteur d’activité. Cette mesure vise à réduire la fraude à la TVA et simplifier les obligations déclaratives.

b) Dématérialisation des déclarations fiscales et sociales

Les déclarations fiscales et sociales devront être effectuées exclusivement en ligne via des plateformes centralisées. Les experts-comptables devront donc s’adapter à ces nouvelles contraintes, impliquant l’adoption de nouveaux outils de gestion et de veille réglementaire.

Impact pour les experts-comptables : entre opportunités et défis

a) Un rôle clé dans la transition digitale des entreprises

Avec la dématérialisation croissante des procédures comptables et fiscales, les experts-comptables deviennent des acteurs essentiels dans l’accompagnement des entreprises vers cette transition numérique. Ils devront proposer des solutions de dématérialisation, former leurs clients et garantir la conformité des procédures aux nouvelles réglementations.

b) Une demande accrue en conseil fiscal et stratégique

Avec les modifications de la fiscalité des entreprises, les cabinets comptables verront une augmentation des demandes en matière d’optimisation fiscale et de structuration d’entreprise. Cela représente une opportunité pour développer de nouveaux services de conseil et de gestion.

c) De nouveaux défis pour la formation et la veille réglementaire

Les experts-comptables devront être en veille constante pour intégrer les nouvelles réglementations et accompagner efficacement leurs clients. Des formations spécifiques seront nécessaires pour maîtriser les nouvelles obligations et outils digitaux.

 

En conclusion, la loi de finances 2025 apporte des changements majeurs pour les entreprises et les experts-comptables. Si certaines mesures comme la réduction de l’IS et les exonérations fiscales sont favorables aux entreprises, d’autres, comme la facturation électronique obligatoire et la digitalisation des déclarations, représentent des défis techniques et organisationnels.

Pour les experts-comptables, cette loi constitue une opportunité de renforcer leur rôle d’accompagnateur stratégique dans un environnement en constante mutation. La clé du succès sera donc l’adaptation rapide aux nouvelles règles et la capacité à proposer des solutions innovantes aux entreprises.

 

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La comptabilité : un secteur en pleine évolution et accessible à tous

Actualité publiée le

La comptabilité souffre parfois d’une image réductrice : un métier rébarbatif, réservé aux amateurs de chiffres. Pourtant, c’est un secteur clé, offrant des carrières variées et un rôle stratégique au sein des entreprises.

Lors du salon Your Future au Parc des Princes, Christelle Jondot, directrice de l’ENGDE, est venue présenter son école et expliquer pourquoi la comptabilité est un véritable ascenseur social, en pleine transformation digitale et résiliente face aux crises économiques.

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Un métier à la fois ancien et ultra-moderne

Contrairement aux idées reçues, la comptabilité n’est pas un métier récent. Il s’agit d’un des plus anciens outils de gestion des civilisations, apparu il y a plus de 5 000 ans en Mésopotamie !

« La comptabilité, c’est grâce à elle que nous avons pu retracer l’histoire des civilisations. Mais c’est aussi le métier de demain ! Aujourd’hui, nous formons nos étudiants à une comptabilité 3.0, connectée, stratégique et essentielle à la bonne santé des entreprises. »

Loin d’être figé, le métier évolue constamment avec la transformation numérique, l’intelligence artificielle et les nouvelles réglementations financières.

L’ENGDE, forte de ses 60 ans d’existence, prépare ses étudiants à ces nouveaux défis en intégrant les dernières innovations et technologies du secteur dans ses formations.

La comptabilité : un secteur ouvert à tous et un ascenseur social

L’un des grands atouts du secteur de la comptabilité est qu’il offre de nombreuses opportunités, même sans un parcours scolaire prestigieux. Contrairement à d’autres domaines, qui exigent d’avoir fait les bons choix d’options dès le lycée ou d’avoir bénéficié d’un accompagnement parental poussé, la comptabilité repose avant tout sur le travail, la motivation et l’ambition.

« Il n’est pas nécessaire d’avoir suivi une filière spécifique au lycée ou d’avoir des parents dans le milieu. En comptabilité, on peut réussir à force de travail. On peut partir d’un bac STMG et aller jusqu’au diplôme d’expert-comptable. »

Autre atout : la place majeure de l’alternance dans les études.

« La comptabilité est l’un des rares secteurs où le nombre d’apprentis est deux fois plus élevé que dans d’autres domaines. Cela permet aux étudiants d’acquérir une expérience concrète tout en finançant leurs études. »

Cet aspect professionnalisant rend la comptabilité accessible à un large public et en fait une voie royale pour l’insertion professionnelle.

Un métier en pleine transformation avec la digitalisation

L’essor de l’intelligence artificielle (IA) et des outils numériques a transformé le quotidien des comptables.

Autrefois concentrée sur des tâches de saisie et de vérification, la profession se tourne désormais vers l’analyse, le conseil et la stratégie.

« Grâce à l’IA, toutes les tâches répétitives disparaissent progressivement. Aujourd’hui, l’expert-comptable ne se contente plus de comptabiliser des opérations : il raconte une histoire, celle de l’entreprise. Il aide à comprendre, à anticiper et à prendre les bonnes décisions. »

Pour répondre à cette évolution, l’ENGDE mise sur des formations axées sur les compétences analytiques et relationnelles.

En plus du programme officiel du DSCG (Diplôme Supérieur de Comptabilité et de Gestion), l’école propose par exemple des ateliers de prise de parole en public.

« Nous formons nos étudiants à bien communiquer leurs analyses. Nos futurs experts-comptables et contrôleurs de gestion suivent des entraînements sur scène, avec des coachs spécialisés, pour apprendre à vulgariser des notions complexes et à convaincre. »

Cette évolution du métier rend la comptabilité plus dynamique et stimulante que jamais.

Une filière qui résiste aux crises économiques

Dans un monde économique incertain, où certaines professions deviennent précaires ou disparaissent, la comptabilité reste un pilier essentiel.

« Les entreprises ont besoin de comptables et d’experts-comptables en toute circonstance. En période de croissance, elles comptent sur eux pour les aider à investir et à structurer leur développement. Mais en période de crise, elles en ont encore plus besoin ! »

En effet, lorsqu’une entreprise traverse des difficultés, elle a besoin d’un contrôleur de gestion pour optimiser ses coûts, d’un expert-comptable pour anticiper les risques et d’un contrôleur de gestion sociale pour gérer son budget tout en maintenant une bonne qualité de vie au travail.

Cette stabilité du secteur en fait un choix de carrière rassurant et prometteur.

 

Pour conclure, que l’on soit étudiant en reconversion, bachelier sans idée précise d’orientation, ou déjà dans la vie active, les métiers de la comptabilité offrent des perspectives de carrière solides et évolutives.

Loin du cliché du comptable enfermé dans un bureau, ces professions demandent aujourd’hui de l’adaptabilité, des compétences en communication et un esprit analytique aiguisé.

Grâce à des formations modernes et professionnalisantes, comme celles proposées par l’ENGDE, il est possible d’accéder à des postes à responsabilité, de travailler en cabinet ou en entreprise, et même, pourquoi pas, de créer son propre cabinet d’expertise-comptable.

 

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Les crypto-monnaies et leur impact sur les métiers financiers

Actualité publiée le 11 février 2025

Les crypto-monnaies ont émergé comme une révolution dans le secteur financier au cours de la dernière décennie. Bitcoin, Ethereum, et d’autres monnaies numériques ont bouleversé les paradigmes traditionnels en introduisant un modèle décentralisé basé sur la blockchain.

Alors que certains voient les crypto-monnaies comme une menace pour les systèmes bancaires classiques, d’autres y perçoivent une opportunité unique d’innovation et de transformation des métiers financiers. Cet article explore comment les crypto-monnaies redéfinissent le paysage des professions financières, en créant de nouvelles opportunités, mais aussi en posant des défis réglementaires et technologiques.

DeFi, crypto… Le futur de la finance décentralisée | EDHEC Online

L’essor des crypto-monnaies et leur adoption dans la finance

Les crypto-monnaies sont devenues un actif incontournable dans le monde financier. À l’origine perçues comme un simple outil de spéculation, elles se sont progressivement imposées dans les portefeuilles d’investissement, les paiements internationaux et même dans certains systèmes bancaires.

L’essor des stablecoins, ces crypto-monnaies adossées à des monnaies fiat comme l’USDT ou l’USDC, a facilité leur adoption en réduisant la volatilité qui caractérise des actifs comme le Bitcoin. De plus, de grandes entreprises, telles que Tesla et Paypal, ont commencé à intégrer les paiements en crypto, accélérant ainsi leur démocratisation.

Parallèlement, les banques et institutions financières se tournent vers la blockchain pour moderniser leurs services. Des banques centrales, comme la BCE ou la Fed, travaillent déjà sur leurs propres monnaies numériques (CBDC – Central Bank Digital Currency), marquant ainsi une adoption progressive des principes issus des crypto-monnaies dans la finance traditionnelle.

Les nouveaux métiers financiers liés aux crypto-monnaies

L’essor des crypto-monnaies a donné naissance à de nouveaux métiers spécialisés dans la finance numérique. Ces professions nécessitent une expertise en blockchain, en cryptographie et en réglementation financière adaptée aux actifs numériques.

Analyste en crypto-investissement

Les analystes financiers traditionnels ont dû s’adapter à ce nouvel écosystème. Désormais, des analystes spécialisés en crypto-monnaies évaluent les tendances du marché, analysent les projets blockchain et aident les investisseurs à optimiser leurs stratégies de placement.

Contrairement aux actions et obligations, les crypto-monnaies fonctionnent selon des logiques différentes : elles sont influencées par des forks, des mises à jour de protocoles ou encore l’adoption institutionnelle. L’analyste crypto doit donc maîtriser des indicateurs propres à cet univers, tels que la tokenomics, la liquidité des échanges ou encore la sécurité des smart contracts.

Gestionnaire d’actifs numériques (crypto-asset manager)

Avec l’adoption croissante des crypto-actifs par les investisseurs institutionnels, le métier de gestionnaire d’actifs numériques s’est développé. Son rôle est de constituer et d’optimiser des portefeuilles intégrant des crypto-monnaies, tout en minimisant les risques liés à la volatilité et aux régulations fluctuantes.

Ces professionnels doivent également gérer la custody, c’est-à-dire la conservation sécurisée des actifs numériques, qui requiert des infrastructures spécifiques comme des portefeuilles numériques sécurisés ou des solutions de cold storage (stockage hors ligne).

Compliance Officer spécialisé en crypto-monnaies

La régulation des crypto-monnaies étant encore en évolution, le rôle du Compliance Officer devient essentiel. Ce professionnel veille à ce que les entreprises opérant dans le secteur respectent les normes en matière de lutte contre le blanchiment d’argent (AML), la transparence des transactions et la fiscalité applicable aux actifs numériques.

Il est en lien direct avec les autorités financières et s’assure que les entreprises de trading, les exchanges et les plateformes DeFi (finance décentralisée) respectent les cadres réglementaires en vigueur, qui varient selon les juridictions.

Développeur en finance décentralisée (DeFi Developer)

La DeFi (finance décentralisée) a explosé ces dernières années, proposant des alternatives aux services financiers classiques comme les prêts, les assurances ou l’épargne, sans passer par des intermédiaires traditionnels.

Les développeurs en finance décentralisée conçoivent des smart contracts, ces programmes autonomes exécutés sur la blockchain, qui remplacent les banques et autres institutions traditionnelles. Leur rôle est crucial pour garantir la sécurité des transactions et éviter les failles qui pourraient être exploitées par des hackers.

Les défis et limites des crypto-monnaies dans les métiers financiers

Une régulation incertaine et évolutive

L’un des principaux défis liés aux crypto-monnaies est l’incertitude réglementaire. Les gouvernements du monde entier tentent d’encadrer ces actifs sans freiner l’innovation. Certains pays, comme la Suisse ou Singapour, ont adopté des législations favorables, tandis que d’autres, comme la Chine, ont interdit certaines activités liées aux crypto-monnaies.

Cette incertitude affecte les entreprises financières qui doivent continuellement s’adapter aux nouvelles régulations et parfois faire face à des restrictions imprévues.

La volatilité et les risques liés aux investissements

Les crypto-monnaies sont connues pour leur forte volatilité. Un simple tweet d’Elon Musk ou une annonce réglementaire peut faire varier le cours du Bitcoin de plusieurs milliers de dollars en quelques heures.

Cette volatilité représente un défi majeur pour les professionnels de la finance qui doivent gérer les risques et proposer des stratégies adaptées aux investisseurs. Certains fonds d’investissement développent ainsi des hedging strategies (stratégies de couverture) pour protéger leurs portefeuilles contre les fluctuations excessives.

Les enjeux de cybersécurité

L’univers des crypto-monnaies est également marqué par des risques de piratage et de fraudes. De nombreuses plateformes d’échange ont déjà subi des attaques ayant entraîné des pertes financières massives.

Les professionnels de la finance doivent donc redoubler de vigilance en mettant en place des protocoles de sécurité avancés. La gestion des clés privées, l’authentification à double facteur et l’utilisation de cold wallets sont devenues des normes pour minimiser les risques de vol de fonds.

 

Pour conclure, les crypto-monnaies transforment profondément les métiers de la finance, en créant de nouvelles opportunités professionnelles et en redéfinissant la manière dont les transactions et les investissements sont réalisés.

Alors que les institutions traditionnelles commencent à intégrer ces actifs dans leurs stratégies, les défis réglementaires et sécuritaires restent des enjeux majeurs à relever.

Les professionnels de la finance doivent donc évoluer et acquérir de nouvelles compétences pour tirer parti de cette révolution numérique. Qu’il s’agisse d’analystes, de gestionnaires d’actifs numériques ou de développeurs en finance décentralisée, l’avenir de la finance semble inévitablement lié à l’essor des crypto-monnaies et des technologies blockchain.

 

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Comment financer ses études grâce à l’alternance

Actualité publiée le 29 janvier 2025

Poursuivre ses études supérieures est une étape cruciale, mais elle représente aussi un investissement financier significatif. Entre les frais de scolarité, le coût de la vie et les dépenses annexes, de nombreux étudiants cherchent des solutions pour allier formation et financement. L’alternance, une formule combinant études et travail en entreprise, se présente comme une solution idéale. Ce mode de formation permet non seulement d’acquérir une expérience professionnelle précieuse, mais aussi de couvrir une partie, voire la totalité, des frais liés aux études. Découvrons comment l’alternance peut devenir un levier pour financer ses études tout en construisant un avenir professionnel solide.

Comment financer ses études : bourses, prêts, et autres solutions

L’alternance : une formule à double bénéfice

L’alternance repose sur un système alternant périodes en entreprise et périodes en formation, offrant ainsi un équilibre idéal entre apprentissage théorique et mise en pratique. Ce système est accessible via deux types de contrats : le contrat d’apprentissage et le contrat de professionnalisation.

  1. Un salaire mensuel En tant qu’alternant, l’étudiant perçoit une rémunération mensuelle. Cette rémunération varie en fonction de l’âge, du niveau d’études et du type de contrat. Par exemple, un apprenti de moins de 21 ans peut gagner entre 27 % et 53 % du SMIC, tandis qu’un apprenti âgé de 26 ans ou plus peut percevoir 100 % du SMIC, voire plus si une convention collective le prévoit.
  2. Une prise en charge des frais de scolarité L’autre grand avantage de l’alternance réside dans la prise en charge des frais de formation. Dans la majorité des cas, ces frais sont financés par l’entreprise employeuse via les organismes paritaires collecteurs agréés (OPCO). Cela permet à l’étudiant de suivre une formation de qualité sans avoir à s’endetter.
  3. Une expérience professionnelle valorisante L’alternance offre également un tremplin vers le marché du travail. En acquérant des compétences pratiques et en construisant un réseau professionnel, l’alternant améliore significativement ses chances d’insertion à la fin de ses études.

Financer ses études tout en préparant son avenir

L’alternance permet de répondre à plusieurs besoins financiers et professionnels de manière concrète. Voici comment elle s’inscrit dans une stratégie globale de réussite :

  1. Réduction de la dépendance financière Grâce à la rémunération perçue, les étudiants peuvent couvrir une partie, voire la totalité, de leurs dépenses courantes telles que le loyer, les transports et les repas. Cela allège la charge financière pesant sur leurs familles.
  2. Absence d’endettement Contrairement à d’autres modèles éducatifs, l’alternance évite à l’étudiant de contracter des prêts étudiants, souvent lourds à rembourser. En sortant de leurs études sans dettes, les jeunes diplômés peuvent envisager sereinement leur avenir.
  3. Accès à des aides complémentaires En tant que salariés, les alternants peuvent également bénéficier de certaines aides financières, comme les aides au logement (APL) ou encore des primes régionales, qui viennent compléter leur budget.

Les défis à relever

Malgré ses nombreux avantages, l’alternance présente aussi quelques défis :

  1. Une charge de travail exigeante Concilier études et travail en entreprise demande une bonne organisation et une capacité à gérer son temps efficacement.
  2. La recherche d’une entreprise d’accueil Trouver une entreprise prête à accueillir un alternant peut s’avérer complexe. Les candidats doivent préparer un CV et une lettre de motivation percutants et se montrer proactifs dans leurs recherches.
  3. Une adaptation nécessaire Intégrer une équipe professionnelle tout en suivant des cours peut être déstabilisant au début. Cependant, cette double expérience constitue une école de vie précieuse.

 

En conclusion, l’alternance représente une solution efficace et accessible pour financer ses études tout en préparant son avenir professionnel. En combinant formation académique et expérience en entreprise, elle permet aux étudiants de devenir autonomes financièrement et d’éviter l’endettement. Cependant, elle exige également une implication et une rigueur importantes pour relever les défis inhérents à cette double casquette. Dans un marché du travail en constante évolution, l’alternance se présente comme un choix stratégique pour les étudiants souhaitant conjuguer formation, expérience et autonomie financière.

 

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Apprendre à dire non : la clé pour mieux gérer son temps

Actualité publiée le 23 janvier 2025

Dans un monde où les sollicitations se multiplient, il est souvent difficile de jongler entre études, obligations professionnelles, vie sociale et moments de repos. La capacité à dire non, souvent perçue comme une faiblesse ou un manque de bienveillance, est en réalité une compétence essentielle pour optimiser sa gestion du temps et préserver son équilibre. Mais pourquoi est-il si difficile de refuser certaines demandes, et comment apprendre à poser des limites sans culpabilité ni conflit ?

L'Art de Dire Non - Protégez Votre Temps & Priorités

Les enjeux de la gestion du temps et l’importance de dire non

Gérer son temps efficacement est un défi de taille, en particulier pour les étudiants et jeunes actifs confrontés à des emplois du temps chargés. Chaque jour, nous faisons face à une multitude de tâches et de responsabilités, auxquelles viennent s’ajouter des demandes extérieures imprévues. Accorder un oui systématique peut entraîner un surmenage, une perte de productivité et, à terme, un épuisement mental et physique.

Dire non est alors un acte de prioritisation. En refusant certaines sollicitations, vous libérez du temps pour des activités essentielles et des moments de repos indispensables. De plus, cela permet de se concentrer sur des tâches à forte valeur ajoutée et d’éviter la dispersion.

Pourquoi dire non est si difficile ?

Malgré ses bénéfices évidents, dire non peut s’avérer être une épreuve. Plusieurs facteurs expliquent cette difficulté :

  • La peur de déplaire : Beaucoup craignent que refuser une demande soit mal perçu ou entraîne une dégradation des relations.
  • Le syndrome de l’imposteur : Certains acceptent toutes les opportunités par peur de ne pas en faire assez ou de manquer une chance cruciale.
  • Le poids des habitudes : Dire oui par automatisme devient une norme difficile à briser.

Pourtant, apprendre à dire non de manière assertive est une preuve de maturité et de respect envers soi-même.

Comment apprendre à dire non efficacement

Heureusement, dire non est une compétence qui peut se développer. Voici quelques stratégies pour y parvenir :

  • Clarifiez vos priorités : Prenez le temps d’identifier ce qui est vraiment important pour vous. Cela vous aidera à distinguer les demandes essentielles de celles qui peuvent être refusées.
  • Utilisez des phrases claires et bienveillantes : Dire non ne signifie pas être brutal ou irrespectueux. Par exemple, vous pouvez dire : « Merci pour votre proposition, mais je ne peux pas m’engager en ce moment. »
  • Proposez des alternatives : Si possible, orientez la personne vers une autre solution ou un autre moment où vous serez disponible.
  • Pratiquez l’assertivité : L’assertivité consiste à exprimer vos besoins tout en respectant ceux des autres. Cela implique de vous affirmer sans agressivité ni passivité.
  • Acceptez de ne pas pouvoir tout faire : Reconnaître vos limites est un acte de sagesse. Vous n’avez pas besoin de tout accomplir pour être une personne compétente ou aimée.

Les bénéfices d’apprendre à dire non

En intégrant cette habitude, vous constaterez rapidement des changements positifs dans votre vie quotidienne :

  • Une meilleure organisation : Vous disposerez de plus de temps pour vos priorités académiques et personnelles.
  • Une réduction du stress : En évitant la surcharge de travail, vous préservez votre santé mentale.
  • Des relations plus équilibrées : Dire non de manière respectueuse favorise des interactions honnêtes et authentiques.
  • Une confiance en soi renforcée : Vous apprenez à valoriser votre temps et vos besoins, ce qui améliore votre estime personnelle.

 

Pour conclure, apprendre à dire non est une véritable clé pour mieux gérer son temps et atteindre un équilibre de vie. Loin d’être un signe de faiblesse, c’est une démarche qui démontre du respect envers soi-même et envers les autres. En posant des limites claires et en assumant vos choix, vous pourrez concentrer votre énergie sur ce qui compte vraiment. Alors, n’hésitez plus : dire non aujourd’hui, c’est dire oui à vos priorités demain.

 

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Joannie Innocent : Parcours d’une étudiante ambitieuse à l’ENGDE

Actualité publiée le 16 janvier 2025

Joannie Innocent, étudiante en comptabilité, incarne l’audace et la persévérance. Après un début de parcours en médecine, elle a su réorienter sa carrière avec succès vers le domaine de la gestion et de la comptabilité. Aujourd’hui titulaire d’un DCG et débutant son DSCG à l’ENGDE, elle partage son expérience d’une formation exigeante, enrichie par l’alternance et soutenue par un encadrement attentif. Entre aspirations professionnelles et défis académiques, Joannie illustre parfaitement comment une école comme l’ENGDE peut transformer une passion en projet de vie concret.

 

 

Une réorientation audacieuse vers la comptabilité

Après un baccalauréat scientifique, Joannie s’engage initialement dans des études de médecine. «J’ai suivi une première année commune aux études de santé (PACES) avant de poursuivre deux années en Belgique», explique-t-elle. Pourtant, cette voie ne répondait pas à ses attentes personnelles et professionnelles, la menant à repenser son avenir. Elle décide alors de se réorienter vers la comptabilité, attirée par un domaine plus structuré et concret. «J’ai choisi le DCG parce qu’il offre une vision approfondie de différents aspects de la comptabilité et de la gestion, tout en garantissant une formation solide dans ce domaine», confie-t-elle avec enthousiasme.

 

Une formation d’excellence au DCG de l’ENGDE

Joannie a intégré l’ENGDE pour préparer son DCG, une expérience qu’elle décrit comme marquante grâce à la qualité de l’encadrement et des enseignements. «Les professeurs sont particulièrement à l’écoute, bienveillants et disponibles. C’est grâce à cet encadrement que j’ai pu faire mon DCG en seulement deux ans», souligne-t-elle. L’approche pédagogique de l’école, combinant théorie et pratique, lui a permis de se concentrer efficacement sur ses matières prioritaires. De plus, les nombreux exercices appliqués et études de cas ont enrichi sa compréhension des métiers de la comptabilité et de la finance, la préparant parfaitement au monde professionnel.

 

Une alternance riche en apprentissages

L’alternance a été un véritable tremplin pour Joannie. «J’ai trouvé mon alternance après mon inscription à l’ENGDE, et l’école m’a beaucoup aidée dans ce processus», explique-t-elle. Grâce à des ateliers pratiques dédiés à l’amélioration des CV, lettres de motivation et simulations d’entretiens, Joannie a décroché une alternance où elle a pu mettre en pratique les concepts appris en cours. «Cette expérience m’a aidée à mieux comprendre les attentes des employeurs tout en appliquant directement ce que j’apprenais en cours.»

Pour équilibrer ses journées entre formation et entreprise, elle s’est montrée rigoureuse. «Pendant les jours de formation, j’étais pleinement attentive, ce qui me permettait de réduire le temps de révision le week-end et de me consacrer à mes missions en entreprise le reste de la semaine», raconte-t-elle, mettant en avant l’importance de l’organisation dans ce double engagement.

 

Une ambition affirmée pour l’expertise comptable

Forte de son succès en DCG, Joannie a choisi de poursuivre son parcours avec le DSCG à l’ENGDE. « C’est ma réussite en DCG qui m’a donné confiance et motivée à continuer. Les supports de cours sont clairs et l’ambiance studieuse m’aide à progresser », partage-t-elle. Elle se fixe désormais un objectif précis : «Après le DSCG, je veux préparer le DEC pour devenir expert-comptable.»

Joannie recommande chaleureusement l’ENGDE à tous ceux qui envisagent une carrière en comptabilité. «L’administration et la direction sont toujours disponibles pour trouver des solutions adaptées à chaque étudiant. C’est une école à taille humaine qui accompagne ses élèves pour qu’ils deviennent de vrais professionnels.» Son témoignage illustre la valeur d’un encadrement de qualité et la pertinence d’une formation professionnalisante pour bâtir une carrière ambitieuse et épanouissante.

 

En choisissant le DCG à l’ENGDE, Joannie Innocent a su donner un nouvel élan à sa carrière. Cette formation, reconnue pour sa rigueur et son approche complète de la comptabilité et de la gestion, lui a permis d’acquérir les bases solides nécessaires pour exceller dans ce domaine. Grâce à un encadrement de qualité et à une expérience en alternance enrichissante, elle a su transformer ses ambitions en réalité. Aujourd’hui en DSCG, elle poursuit son chemin vers l’expertise comptable avec détermination et sérénité. Le parcours de Joannie illustre l’importance de croire en ses choix et de saisir les opportunités offertes par une formation exigeante mais gratifiante comme le DCG à l’ENGDE.

EN SAVOIR PLUS

L’importance du soft skills dans les métiers de la comptabilité et de la gestion

Actualité publiée le 9 janvier 2025

Dans le monde professionnel d’aujourd’hui, les compétences techniques ne suffisent plus pour se démarquer, surtout dans des domaines spécialisés comme la comptabilité et la gestion. Bien que la maîtrise des normes comptables et des outils financiers reste essentielle, les attentes des employeurs incluent désormais des soft skills, ou compétences comportementales, telles que la communication, l’adaptabilité, et la gestion du stress. Ces qualités répondent aux transformations profondes du secteur. L’automatisation des tâches et l’adoption des nouvelles technologies redéfinissent les rôles, exigeant des professionnels qu’ils deviennent des partenaires stratégiques, capables d’accompagner la direction dans des décisions complexes. 

Pourquoi les Soft Skills sont-elles devenues indispensables??

Le rôle des comptables et des gestionnaires a considérablement évolué au fil des décennies. Loin de se limiter à des tâches purement techniques, ces professionnels jouent désormais un rôle stratégique au sein des organisations. Ils participent directement à la prise de décisions cruciales en fournissant des analyses financières claires et pertinentes. Cela implique une capacité à communiquer efficacement, souvent avec des interlocuteurs non-spécialistes.

Les transformations technologiques, notamment l’automatisation, ont également redéfini les contours de la profession. Les tâches répétitives, comme la saisie comptable ou le rapprochement bancaire, sont de plus en plus confiées à des logiciels. Par conséquent, les comptables et gestionnaires doivent se concentrer sur des missions à forte valeur ajoutée?: élaboration de stratégies, conseil en gestion ou accompagnement dans des situations complexes. Dans ce contexte, les soft skills constituent un pont essentiel entre la maîtrise technique et la dimension humaine de ces métiers.

En outre, la mondialisation et la complexité accrue des marchés imposent une grande agilité. Les professionnels doivent non seulement s’adapter aux nouvelles réglementations, mais aussi gérer efficacement des projets transversaux impliquant des équipes multiculturelles. Ces compétences comportementales permettent de faire face à des situations imprévues et de naviguer avec succès dans un environnement incertain.

Les Soft Skills au Cœur des Formations de l’ENGDE

Consciente de l’importance grandissante des soft skills, l’ENGDE a intégré leur développement dans ses cursus. Dès les premières années, les étudiants sont confrontés à des mises en situation professionnelle, telles que des projets collaboratifs ou des études de cas. Ces expériences les amènent à gérer leur temps, à prendre des décisions éclairées et à exercer leur leadership.

Parallèlement, des ateliers pratiques dédiés viennent enrichir cette formation. Les sessions de prise de parole en public, les simulations d’entretiens et les exercices de négociation aident les étudiants à développer leur confiance en eux et leur capacité à s’exprimer dans un cadre professionnel. Ces activités favorisent l’équilibre entre savoir-faire technique et savoir-être, un élément clé pour se démarquer sur le marché de l’emploi.

Les étudiants bénéficient également d’un accompagnement personnalisé à travers des coachs et des professionnels actifs. Cet encadrement leur permet d’identifier leurs forces et axes d’amélioration pour évoluer de manière continue. L’ENGDE s’engage ainsi à former des diplômés complets, prêts à relever les défis complexes du secteur de la comptabilité et de la gestion.

Les Soft Skills les Plus Valorisées dans le Secteur

Dans un domaine aussi exigeant que la comptabilité et la gestion, certaines compétences comportementales se démarquent comme étant particulièrement essentielles?:

  • La communication?: La capacité à présenter des données complexes sous une forme claire et compréhensible pour des interlocuteurs variés, notamment des dirigeants ou des équipes opérationnelles.
  • L’adaptabilité?: Être capable de réagir rapidement aux évolutions technologiques, aux nouvelles réglementations ou aux besoins changeants des entreprises.
  • La gestion du stress?: Maîtriser les périodes intenses, comme les clôtures comptables ou les audits, sans compromettre la qualité du travail.
  • Le travail d’équipe?: Collaborer efficacement avec d’autres départements (RH, marketing, direction générale) pour assurer une vision financière cohérente.
  • La curiosité et la proactivité?: Se tenir informé des nouvelles pratiques et outils pour anticiper les changements et apporter des solutions innovantes.

Ces qualités, souvent perçues comme secondaires dans le passé, sont aujourd’hui des atouts majeurs pour réussir dans un monde professionnel en mutation.

 

Pour conclure, dans un environnement de plus en plus automatisé et interconnecté, les soft skills ne sont plus de simples atouts?: elles sont devenues indispensables. Les compétences comportementales permettent aux professionnels de la comptabilité et de la gestion de se distinguer en ajoutant une dimension humaine à leur expertise technique. Elles renforcent leur capacité à collaborer, à s’adapter aux changements et à répondre aux attentes croissantes des entreprises.

À l’ENGDE, nous croyons fermement que l’avenir du secteur repose sur l’équilibre entre connaissances techniques solides et compétences humaines développées. Nos formations sont conçues pour préparer les étudiants à exceller dans les deux dimensions, en intégrant des expériences pratiques et des outils pédagogiques innovants.

Pour les futurs professionnels, investir dans leurs soft skills, c’est investir dans leur employabilité et leur réussite à long terme. Dans un marché de l’emploi compétitif, ce sont ces compétences qui feront la différence, permettant aux individus non seulement de s’intégrer, mais de prospérer dans leur carrière. Les soft skills sont la clé d’un avenir prometteur, et à l’ENGDE, nous préparons nos étudiants à ouvrir cette porte vers le succès.

Les 5 métiers de la finance qui seront en forte demande d’ici 2030

Actualité publiée le 2 janvier 2025

Le secteur financier est en constante évolution, marqué par des changements technologiques rapides, une réglementation de plus en plus stricte, et une pression croissante pour intégrer des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans les décisions d’investissement. À l’horizon 2030, ces facteurs continueront de redéfinir la manière dont les entreprises gèrent leurs finances et créent de la valeur. En parallèle, de nouvelles carrières émergeront, guidées par l’innovation technologique et les nouvelles attentes des consommateurs et des régulateurs. Ces métiers de la finance seront non seulement influencés par des facteurs économiques mondiaux, mais aussi par des priorités sociales et environnementales grandissantes. Alors, quels sont les rôles qui connaîtront une demande accrue dans les années à venir ? Cet article explore cinq métiers clés qui devraient façonner le secteur de la finance dans la prochaine décennie, en analysant les raisons de leur essor et l’impact qu’ils auront sur l’industrie.

1. Analyste en finance durable

Avec l’essor des investissements responsables et l’accent mis sur la durabilité, les analystes spécialisés dans la finance durable seront au cœur des stratégies financières. Ces experts évaluent les entreprises et les projets sous l’angle des critères ESG (Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance). Leur rôle est d’identifier des opportunités d’investissement alignées sur des objectifs de durabilité.

Pourquoi en forte demande ?

  • La pression réglementaire impose aux entreprises de publier des rapports ESG.
  • Les investisseurs institutionnels exigent de plus en plus des garanties sur l’impact environnemental et social de leurs placements.

2. Data scientist en finance

La digitalisation de la finance s’accompagne d’une explosion des données. Les data scientists jouent un rôle clé en exploitant ces données pour améliorer la prise de décision, optimiser les portefeuilles et détecter les fraudes. En utilisant des algorithmes d’apprentissage automatique, ces experts transforment les données en informations exploitables.

Pourquoi en forte demande ?

  • La capacité à traiter et analyser des volumes massifs de données est cruciale pour maintenir un avantage concurrentiel.
  • Les institutions financières adoptent l’intelligence artificielle pour automatiser et personnaliser leurs services.

3. Spécialiste en cybersécurité financière

Alors que les transactions financières migrent vers des plateformes numériques, la cybercriminalité devient une menace grandissante. Les spécialistes en cybersécurité financière assurent la protection des systèmes contre les attaques et les violations de données. Leur expertise est essentielle pour garantir la confiance des clients et la conformité réglementaire.

Pourquoi en forte demande ?

  • L’augmentation des cyberattaques ciblant les institutions financières.
  • La réglementation stricte obligeant les entreprises à renforcer leurs défenses numériques.

4. Gestionnaire de risques financiers

Les risques financiers se complexifient à mesure que les marchés deviennent plus interconnectés et que les crises économiques se multiplient. Les gestionnaires de risques identifient, évaluent et atténuent ces risques, qu’ils soient liés aux taux d’intérêt, aux devises ou aux actifs volatils.

Pourquoi en forte demande ?

  • La volatilité accrue des marchés financiers exige une gestion proactive.
  • Les entreprises cherchent à anticiper et à se protéger contre les crises systémiques.

5. Conseiller en fintech

Les fintechs révolutionnent la finance traditionnelle en proposant des solutions innovantes comme les paiements digitaux, les plateformes de trading automatisé, et les services bancaires en ligne. Les conseillers en fintech accompagnent les entreprises dans l’intégration de ces technologies pour améliorer leurs opérations et leur compétitivité.

Pourquoi en forte demande ?

  • La montée en puissance des néobanques et des startups disruptives.
  • Les entreprises traditionnelles cherchent à moderniser leurs infrastructures.

 

 

En conclusion, à l’horizon 2030, les métiers de la finance seront marqués par une transformation en profondeur, influencée par une série de forces économiques et sociétales. Les analystes en finance durable, les data scientists, les spécialistes en cybersécurité, les gestionnaires de risques et les conseillers en fintech seront des acteurs essentiels dans la finance du futur. Ces professions ne se contenteront pas de répondre aux besoins actuels, mais anticiperont également les évolutions à venir, qu’elles soient économiques, technologiques ou environnementales.

L’essor de la finance durable répond à l’urgence climatique et aux nouvelles attentes des investisseurs. De même, l’augmentation des données et l’adoption de l’intelligence artificielle propulsent la demande pour des professionnels capables d’exploiter ces ressources afin d’offrir des services financiers plus personnalisés et sécurisés. Les risques financiers, de plus en plus complexes, nécessitent des experts capables de naviguer dans un environnement incertain et mondialisé. Quant aux fintechs, elles redéfinissent le paysage bancaire, incitant à l’émergence de nouveaux métiers spécialisés dans l’intégration de technologies financières avancées.

Ainsi, pour les professionnels en quête d’une carrière dans la finance, ces domaines sont ceux où les opportunités seront non seulement abondantes, mais aussi déterminantes pour la stabilité et l’avenir du secteur. Il sera crucial pour les aspirants à ces métiers de se préparer en investissant dans des compétences techniques, analytiques et stratégiques qui répondront aux besoins d’un marché dynamique. La finance de demain, plus que jamais, exigera des professionnels agiles, ouverts à l’innovation et capables de contribuer à un système financier plus sécurisé, responsable et connecté.

 

 

La place de l’éthique dans les professions comptables et financières

Actualité publiée le 17 décembre 2024

L’éthique occupe une place cruciale dans les professions comptables et financières, qui jouent un rôle fondamental dans la transparence, la fiabilité et la stabilité des systèmes économiques. Les scandales financiers récents, tels que ceux d’Enron ou de Wirecard, ont mis en lumière les conséquences dramatiques d’un manque d’éthique dans ces secteurs. Dans un monde où les attentes en matière de responsabilité et de durabilité augmentent, les professionnels de la comptabilité et de la finance doivent intégrer des principes éthiques pour garantir la confiance des parties prenantes. Cet article explore la place centrale de l’éthique dans ces métiers, les défis auxquels elle fait face et les moyens d’en renforcer l’importance.

IA, RSE, data : les experts-comptables face à des défis inédits | Les Echos

L’éthique : un fondement des professions comptables et financières

Les professions comptables et financières se caractérisent par leur responsabilité envers des parties prenantes multiples : entreprises, investisseurs, gouvernements et citoyens. L’éthique y joue un rôle pivot en garantissant la transparence des informations, l’intégrité des décisions financières et la prévention des fraudes. Les principes déontologiques, tels que l’indépendance, la confidentialité et la probité, guident les professionnels dans leur pratique quotidienne.

Par exemple, un expert-comptable doit fournir des rapports financiers précis et impartiaux, même sous la pression de clients désireux d’embellir leurs résultats. De même, un auditeur financier doit signaler toute irrégularité, quelles que soient les conséquences pour l’entreprise concernée. L’éthique n’est pas seulement une question de conformité aux normes légales, mais aussi un engagement personnel envers l’exactitude et l’équité.

Les défis de l’éthique dans un environnement en mutation

Malgré son importance, l’éthique dans les professions comptables et financières fait face à des défis significatifs. La pression pour atteindre des objectifs financiers ambitieux, combinée à la complexité croissante des réglementations et des outils financiers, peut mener à des compromis éthiques. Les conflits d’intérêts sont également fréquents, notamment pour les auditeurs ou les conseillers fiscaux, qui doivent équilibrer les attentes de leurs clients avec leur devoir envers la société.

Par ailleurs, la digitalisation du secteur soulève de nouvelles questions éthiques. L’utilisation de l’intelligence artificielle pour analyser des données financières ou recommander des investissements peut parfois mener à des décisions biaisées ou non transparentes. Dans ce contexte, il devient essentiel que les professionnels restent maîtres des outils technologiques et qu’ils s’assurent de leur conformité avec les principes éthiques.

Enfin, les pressions liées à la compétitivité du marché poussent certains à adopter des pratiques discutables, comme l’optimisation fiscale agressive ou la manipulation comptable. Ces comportements nuisent à la réputation des professions concernées et soulignent l’importance de renforcer l’éducation et la sensibilisation à l’éthique.

Promouvoir et renforcer l’éthique dans le secteur

Pour maintenir l’intégrité et la confiance, plusieurs mesures peuvent être prises pour renforcer l’éthique dans les professions comptables et financières. Tout d’abord, les formations initiales et continues doivent intégrer des modules dédiés à l’éthique. Cela permet aux étudiants et professionnels d’être mieux préparés à identifier et résoudre les dilemmes éthiques qu’ils rencontreront.

Ensuite, les organisations professionnelles, comme l’Ordre des Experts-Comptables ou les associations d’auditeurs, ont un rôle clé à jouer. Elles doivent établir et promouvoir des codes de conduite stricts, fournir des lignes directrices pour traiter les situations éthiques complexes et sanctionner les comportements inappropriés.

La technologie peut également être un atout pour renforcer l’éthique. Par exemple, l’utilisation de systèmes automatisés pour détecter les irrégularités financières peut réduire les risques d’erreur humaine ou de manipulation délibérée. Cependant, ces outils doivent être accompagnés d’une réflexion éthique pour garantir leur utilisation responsable.

Enfin, la culture d’entreprise joue un rôle déterminant. Les entreprises doivent favoriser un climat de transparence où les employés se sentent encouragés à signaler les comportements non éthiques sans crainte de représailles. Les leaders du secteur doivent incarner ces valeurs pour inspirer leurs équipes.

 

En conclusion, l’éthique est le socle sur lequel repose la crédibilité des professions comptables et financières. Dans un contexte économique mondial marqué par l’incertitude et l’évolution rapide des technologies, elle constitue un guide essentiel pour répondre aux attentes croissantes de la société en matière de transparence et de responsabilité. Face aux défis posés par la complexité du métier et les pressions externes, il est crucial de renforcer la formation, la régulation et la culture éthique dans le secteur. En plaçant l’éthique au cœur de leur pratique, les professionnels de la comptabilité et de la finance peuvent non seulement préserver leur intégrité, mais aussi contribuer activement à un système économique plus juste et durable.

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